Paru en 1992 et devenu un livre culte, Héros et nageurs est le plus merveilleux ouvrage jamais écrit sur la nage, les plongeurs et le goût de l'eau.
Entrelaçant tout à la fois l'histoire, la géographie - de la Grèce à la Polynésie -, la littérature, le cinéma, la peinture et bien sûr le sport, Charles Sprawson offre un récit enchanteur, ode à la culture classique autant que discrets Mémoires personnels, bourré d'érudition autant que de délicat humour anglais.
Des Grecs et des Romains jusqu'aux Jeux olympiques modernes, des Anglais réinventant l'art de nager à l'ère victorienne aux fleuves des Indiens d'Amérique, du plongeon suédois à l'école de natation japonaise, il chemine dans le sillage des plus grands auteurs - et fervents nageurs - pour laisser entrevoir, dans l'immersion, une échappatoire vers le sublime et l'héroïque.
Fendre l'immensité de la mer ou la surface d'une piscine turquoise, les vagues bretonnes ou la douceur de la Méditerranée. Nager pour le plaisir de sentir son corps appartenir au royaume liquide, tels sont les couloirs de cette philosophie de la nage à laquelle nous convie Lucas Menget. Nager, contrairement à la natation, n'est pas un sport, mais une respiration, un art de vivre. Ce précis évoque à la fois les souvenirs personnels de l'auteur, sa découverte de la nage enfant sur une plage de Bretagne, ses « bains exotiques » à Bagdad pendant la guerre, à Sorrente la nuit, en Grèce avec les dieux de la mythologie ou dans l'Amazone avec les peuples autochtones qui ne craignent ni l'eau ni les crocodiles. Il y raconte également des anecdotes récoltées lors de ses reportages journalistiques, quand, par exemple, aux jeux olympiques de Séoul la championne Muriel Hermine lui fait découvrir la natation synchronisée. Aussi intrépide que Matthew Webb - le premier homme à traverser la Manche à la nage -, l'auteur ne recule devant aucun exploit. Il n'hésite pas à refaire le parcours nautique d'Edmond Dantès, le héros du Comte de monte Christo, entre le château d'If et le quai de Marseille. Lucas Menget expose le pacte secret passé avec les piscines, devenues même un lieu de plaisir clandestin pendant les confinements et ponctue cet éloge joyeux des bassins et de la mer de références à la peinture, à la musique, à la photographie (Jacques Henri Lartigue).
À Loutra, Kat plonge dans ses souvenirs. Elle nage : trente-neuf longueurs - une pour chaque année de sa vie. Défiant la viscosité de l'eau, elle glisse vers son passé : son enfance, sa fille, sa faute. Un, deux, trois, respire. Son mariage est à l'eau.
Si seulement elle parvient à cerner le moment précis où tout a sombré, elle saura quoi faire. Un, deux, trois, respire. Au bord de la piscine, Melina, sa fille de quatorze ans, flirte avec Achille, un jeune Grec séduisant. Elle sent naître en elle le désir, cette joie de ressentir le possible sans nom.
Marianne Apostolides signe un roman tout entier rythmé par les mouvements de la nage, où l'héritage de la Grèce antique refleurit dans la psyché d'une femme moderne.
En quelques brasses bien coulées, en quelques étirements alanguis des membres, en quelques pénétrations liquides bien ourlées, me voici accueillie à bras ouverts dans la maison de l'eau, approuvée, consolée, exaucée, bénie.
Et comme définitivement aimée. a. l.
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l'entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d'une mémoire ce qui, se traçant sur l'eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l'effacement.
« Comme sont loin de moi par exemple les muscles de mes bras. » Cette phrase de Kafka, véritable fil conducteur, a été le déclic à partir duquel il lui a semblé essentiel, au sortir du confinement, de célébrer le chemin flottant d'un retour à soi, d'une harmonie retrouvée avec son corps et avec le monde.
Lorsqu'Ivar meurt, Per découvre dans les affaires du défunt un bijou ayant appartenu à sa propre mère. Le jeune homme prend alors une décision déconcertante : dorénavant, il portera le même prénom que son mentor : Ivar. C'est que le vieux maître-nageur, un ami de sa mère, l'avait accueilli à son arrivée en France. En le faisant passer pour son neveu, il lui avait trouvé un emploi de technicien de surface à la piscine, avant de le préparer à devenir, comme lui, maître-nageur. Peu à peu, Per prend ses marques autour du grand bassin, se fait accepter par les clients, par la direction, et se familiarise avec la langue française. Tandis qu'il s'affirme dans ses relations professionnelles et personnelles, il commence à collectionner les objets égarés par les clients. Cette étrange manie le mènera sur les traces du passé d'Ivar et de ses propres souvenirs.
«Plus j'y pensais et plus cette idée d'un voyage à la nage devenait une obsession. Peu à peu, l'eau avait envahi mes rêves. Nager et rêver se mêlaient jusqu'à n'être plus qu'un. J'étais de plus en plus convaincu que suivre l'eau, me laisser porter par le courant, serait une manière d'apprendre et de découvrir, de passer sous la surface des choses.»Roger Deakin, figure du new nature writing, est devenu une légende dans le monde anglo-saxon à la suite de ce grand tour du Royaume-Uni à la nage qu'il nous raconte brasse après brasse, en une quarantaine d'étapes à travers les marais, lochs, rivières, canaux et jusque dans les fossés, toujours en pleine nature, peu importent les conditions.Ce livre positif, libre, joyeusement excentrique et plein de vie nous invite de façon énergique à dépasser nos peurs, éprouver nos lubies et partir à l'aventure, loin des piscines municipales.
Il y a la Méditerranée, la lumière, l'île d'Elbe au loin. Mais ce n'est pas un lieu de vacances. C'est une terre sur laquelle ont poussé brutalement les usines et les barres de béton. Depuis les balcons, on a vue sur la mer, sur la plage, une scène idéale pour la jeunesse de Piombino. Entre drague et petites combines, les garçons se rêvent en chefs de bandes, les lles en starlettes de la télévision.
De quoi oublier les conditions de travail à l'aciérie, les mères accablées, les pères démissionnaires... Anna et Francesca, bientôt quatorze ans, sont les reines de ce royaume cabossé. Ensemble, elles jouent de leur éclatante beauté, rêvent d'évasion et parient sur une amitié inconditionnelle pour s'emparer de l'avenir.
L'histoire vraie de l'homme qui nagea en enfer.
Jamais Alfred Nakache, enfant juif de Constantine, n'aurait imaginé défendre un jour les couleurs de la France aux Jeux olympiques de Berlin, en 1936. Ni décrocher le record du monde du 200 mètres brasse papillon en 1941, sous le régime du maréchal Pétain. À force de volonté, armé d'un invincible sourire, il s'est hissé au sommet des podiums.
Mais, lors des championnats de 1943, le voilà interdit de bassin. En décembre de la même année, « le poisson », comme on le surnomme, est arrêté, puis déporté à Auschwitz. Il y bravera ses gardiens en allant nager, au péril de sa vie, dans des réserves d'eau à l'autre bout du camp. Sans savoir s'il reverra un jour sa femme et sa fille, dont il a été séparé, sur le quai, à l'arrivée du convoi 66.
Ce héros oublié revit dans ce roman vrai mettant en scène un gamin qui avait peur de l'eau et aura pratiqué son sport jusqu'en enfer.
Début des années trente. Une jeune fille enchaîne les longueurs dans le Grand Canal du château de Versailles, sous l'oeil ahuri des jardiniers. Nager, c'est tout ce qui compte pour Jackie. Nager pour fuir les contraintes, pour préserver sa fantaisie. Toute sa vie, elle parcourt des kilomètres pour se baigner. Cet amour pour l'eau, sa fille Chantal en a hérité. Comme sa mère, elle nage pour être libre.
Vive la marée ! est une bande dessinée écrite et dessinée à quatre mains complices, celles de David Prudhomme et Pascal Rabaté !De l'arrivée des premiers baigneurs le matin à marée basse au départ des vacanciers, le soir, alors que la mer recouvre le sable, ils nous racontent... une journée à la mer !Un portrait choral drôle et tendre qui rappelle Jacques Tati et Les vacances de monsieur Hulot.À déguster savoureusement à une terrasse ombragée.Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14,8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au travail des auteurs. À mettre en poche pour voyager dans l'imaginaire des grands auteurs de Futuropolis !
Leibniz a écrit de lui : il est l'un des hommes les plus universels que je connaisse, rien n'échappe à sa curiosité. En effet, Melchisédech Thévenot (1620-1692) appartient à cette catégorie des hommes complets. Écrivain, physicien (il est l'inventeur du niveau à bulle), cartographe, diplomate, bibliothécaire du Roi, linguiste, auteur d'une somme monstrueuse : Relations de divers voyages curieux, qui collecte près de 300 manuscrits présentant tout ce qu'il est possible alors de connaître du monde à travers les récits des grands explorateurs. Et, pour compléter l'ensemble, il est encore l'auteur de ce curieux petit volume intitulé : L'art de nager. Initialement paru en 1696, l'ouvrage n'est pas le premier en cette matière, un certain Nicolaus Wynman l'ayant précédé, en 1538, avec son Colymbetes sive de arte natandi dialogus. Et bien qu'il soit aussi la traduction d'un livre anglais écrit en latin, en 1587, par un certain Everard Digby, le traité de Thévenot, qui sera en retour rapidement traduit en anglais, connait un immense succès et fait référence jusqu'à la fin du xviiie siècle, époque jusqu'à laquelle il sera réédité.
Grand nageur, Benjamin Franklin, expliquera lui-même avoir essayé toutes les sortes de nages décrites dans l'ouvrage, sur lesquelles la terminologie moderne apposera plus tard les noms de crawl, de brasse, de dos... Une question cependant reste en suspens.
Être l'auteur d'un tel traité fait-il de vous nécessairement un nageur ? Autrement dit, Thévenot savait-il nager ? Nul n'a su sérieusement répondre encore à cette question brûlante.
Seules les dingues de natation se retrouvent chaque jour de l'année à Whistable, car l'eau n'y est suffisamment profonde qu'à marée haute. Aussi quand Deb (bikini, lunettes de soleil) et Maisie (maillot et lunettes de piscine, méduses) se rencontrent à Reeves Beach, elles découvrent une amitié improbable fondée sur la passion de la natation et sur leur divorces récents. Bientôt d'autres nageuses se joignent à elles, traversant chacun leur propre crise : Ann, une organisatrice autoritaire, Julie, mère de trois jeunes enfants, Chloé, brillante ado de 15 ans, et le discret Bill qui trouve l'apaisement dans l'eau salée... Quand les nageuses apprennent que leur plage va être transformée en un complexe de loisirs, elles se découvrent un combat commun pour faire échouer ce projet en même temps que leur retraite secrète se trouve exposée aux yeux du public. Un roman qui parle de vagues, d'amour et d'amitié.
À la suite d'un drame, un père va, du jour au lendemain, se raccrocher à l'eau comme unique bouée de secours.
Pour son jeune fils, il ressuscite inlassablement, chaque soir, trois sublimes champions du passé, trois grands héros des bassins. Une mythologie nageuse qui, au fil du temps, devient de plus en plus envahissante.
« Papa avait ses bouées cardinales auxquelles il s'accrochait : Nakache, Jany et Boiteux, trois Moïse ou rois mages qui affolaient les eaux dès qu'ils plongeaient dedans. La langue en pinceau, papa multipliait ses aquarelles marines.
Et l'histoire de ces champions pétrissait mes rêves bien après que papa était sorti de ma chambre. Son badigeon servait de sous-couche à ma rêverie qui se déployait ensuite sur tous les murs en reflets vivaces et colorés... » Bruno Giroux, écrivain martiniquais, a été professeur d'EPS, entraîneur de natation BEE2 dans un pôle espoir à Toulouse. Il est actuellement professeur documentaliste au lycée Bellevue.
Ancien champion de natation lui-même, il connaît parfaitement ce milieu qu'il décrit aujourd'hui à la façon d'un conte poétique et magique en faisant se mêler intimement la grande et la petite histoire de l'eau.
Édition de poche de ce témoignage unique et plein de vie sur la pratique ancestrale de la pêche aux éponges en Grèce. Un texte écrit à la fin de sa vie par un natif de l'île de Kalymnos qui s'est lui-même adonné à cette activité avant d'aller travailler dans des ateliers à Saint- Pétersbourg aux côtés de l'immigration grecque avant de rentrer à Athènes en 1920. En même temps que la fin de cette pratique artisanale de la pêche, c'est donc aussi la fin d'un cycle historique avec la montée des fascismes en Europe que cet homme, véritable éponge humaine et géopolitique, restitue
Sur l'invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l'île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C'est aussi l'occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s'est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s'engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l'intérieur d'elle-même, jusqu'à atteindre un point de non-retour.
Hiver 56, François a vingt-deux ans quand un accident le prive de ses bras. Bien au-delà de l'effroi, ce livre puissant raconte le combat de ce garçon, sa force et ses difficultés pour réintégrer non pas sa vie, mais une autre vie. Jusqu'au jour où, par-delà la vitre d'un aquarium, une murène lui réinvente un avenir et va lui ouvrir les portes d'une aventure singulière : les balbutiements du handisport.
Corée, 1943. Hana a vécu toute sa vie sous l'occupation japonaise. En tant que haenyeo, femme plongeuse en mer, elle jouit sur l'île de Jeju d'une indépendance que peu d'autres Coréennes peuvent encore revendiquer. Jusqu'au jour où Hana sauve sa soeur cadette, Emi, d'un soldat japonais et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d'autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie. Emi passera sa vie à chercher Hana et à essayer d'oublier le sacrifice que sa soeur a fait. Mais les haenyeo sont des femmes de pouvoir et de force... Plus de soixante ans plus tard, Emi saura-t-elle affronter le passé et les horreurs de la guerre pour retrouver enfin la paix ?
Fausta quitte Beyrouth pour la maison de son oncle, dans un village entouré de montagnes, à la frontière de trois pays en guerre. Paradoxalement, pour Fausta, c'est le seul endroit capable de l'apaiser, le lieu doux des étés de son enfance. C'est là qu'elle a fait construire une piscine parfaite, mais sur un terrain qui ne leur appartient pas. Fausta a juste envie de s'y plonger. Avant une dernière injection qui lui permettra peut-être d'avoir un enfant.
Léo Bendos perturbe son séjour. Il arrive du Canada pour régler cette affaire de piscine, vendre le terrain de sa famille et repartir. L'oncle l'accueille, Fausta l'observe. Ils se découvrent. Tous deux sont fascinés par ce village qui semble contenir le monde, le danger qui peut surgir à tout moment.
Londres, années 1980. William Beckwith est un jeune dandy extraverti, vivant librement son homosexualité. Autour de la piscine du Corinthian, lieu de drague et de sexe, fréquentations et liaisons amoureuses se multiplient. Un jour, William rencontre lord Nantwich, un homme âgé, puissant et conservateur, qui lui demande d'écrire sa biographie.
Premier roman d'Alan Hollinghurst, paru en 1988 en Angleterre, La Piscine-Bibliothèque dessine le portrait brillant d'une époque, celle de l'apogée d'une sexualité débridée, avant que le sida frappe la communauté homosexuelle. Cette oeuvre majeure reparaît dans une nouvelle traduction, établie en collaboration avec l'auteur, qui a depuis signé La Ligne de beauté et L'Enfant de l'étranger. Il est considéré comme l'un des plus grands romanciers anglais contemporains.
« Hollinghurst est un esthète, tout est très élégant. » Libération.
« Flamboyant et subtil. » Figaro Madame.
Lorsque Sylvie Durand reçoit une lettre lui intimant de se rendre de toute urgence à La Rêverie, sa maison en Provence, elle comprend qu'elle n'a plus le choix. Au coeur d'un été étouffant, marqué par des incendies d'une violence inhabituelle, Sylvie retourne donc à La Rêverie avec Emma, sa fille cadette, dans ses bagages.
Alors que les souvenirs des événements qui ont brisé leur famille une décennie plus tôt menacent de remonter à la surface, Sylvie tente à tout prix de dépasser le profond sentiment d'effroi que lui inspire cet endroit. Et surtout de cacher à Emma la vérité sur ce qu'il s'est réellement passé cet été-là. Mais, du moindre recoin de la maison, surgit le spectre d'Élodie. Son aînée, venue au monde dans la tourmente de Mai 68. Sa jolie fille aux yeux vairons, que les villageois du coin comparaient volontiers à une « Manson Girl ». Élodie qui obtenait toujours ce qu'elle voulait. Élodie, disparue tragiquement à quatorze ans.
À mesure que le mercure grimpe et que les feux se rapprochent, Sylvie sent poindre une menace bien plus effrayante. Qui pourrait tout changer.
Alternant brillamment entre passé et présent, Kate Riordan tisse un page-turner captivant qui renouvelle le genre du roman d'été et interroge l'évidence supposée du lien maternel.
C'est une histoire toute simple, d'une rare sobriété. Parce qu'il souffre du dos, un très jeune homme, dont au final on ne saura pratiquement rien de plus, se met à fréquenter une piscine sur les recommandations insistantes de son kinésithérapeute. Là, dans le bassin à la fois anonyme et rassurant où les individus ne sont plus que des corps qui nagent, au rythme monotone des longueurs ajoutées les unes aux autres, il fait la connaissance d'une jeune fille au corps et au sourire séduisants. C'est l'épanouissement de leur relation ténue, toute en silences, en esquives, en pudeur et en gestes esquissés, que va raconter Le Goût du chlore, avec une grande légèreté et un sens remarquable de la narration en images... Avec ce récit intimiste et pudique, façonné par les nuances et les non-dits, Bastien Vivès confirme qu'il est déjà devenu, en à peine plus d'un an d'intense activité, l'un des talents les plus originaux et les plus prometteurs de la nouvelle génération des auteurs français.
Ancien champion de natation, Oscar pensait agir pour le bonheur des siens. Toute son énergie était tournée vers sa réussite afin de les mettre à l'abri du besoin. Mais lorsque sa femme le quitte, lasse de ses absences, il se laisse sombrer, s'éloignant de son fils, de sa famille et de ses racines.C'était compter sans la détermination de sa mère, qui décide d'élaborer un stratagème pour le faire revenir dans sa région natale et, surtout, le sortir de sa coquille et de son train-train quotidien.Qui aurait pu prévoir qu'en devenant professeur d'aquagym dans une maison de retraite Oscar apprendrait à être heureux?