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Nicolas De Stäel
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Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
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Nicolas de Staël : La peinture comme un feu
Stéphane Lambert
- Gallimard
- Livres D'art
- 14 Septembre 2023
- 9782073024688
«On fonctionne comme on peut. Et moi j'ai besoin pour me renouveler, pour me développer, de fonctionner toujours différemment d'une chose à l'autre, sans esthétique a priori... Ce qui importe c'est que ce soit juste.» Cette formule que Nicolas de Staël couche sur le papier dans une lettre de janvier 1955, deux mois avant de se donner la mort à Antibes, synthétise le principe qui a gouverné sa trajectoire. Guidé par un puissant instinct et une vive aspiration spirituelle, il a su transformer les coups de l'adversité en ressort de créativité. Des ciels gris-bleu de Saint-Pétersbourg à la perspective azur de la Méditerranée, Staël a cheminé en solitaire, à la fois ombrageux et solaire, entouré et seul, orgueilleux et compassionnel, avant de s'éteindre comme une comète folle au terme d'un parcours aussi lumineux que tragique.
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Connaissance des arts Hors-Série n.1040 : Nicolas de Staël
Collectif
- Connaissance des arts
- Connaissance Des Arts
- 13 Septembre 2023
- 9782758011934
Nicolas de Staël est un peintre français d'origine russe. Sa carrière s'étale sur 15 ans, de 1940 à sa mort en 1955. Il a peint durant ces années plus d'un millier de tableaux. Sa peinture est en constante évolution. Sombre à ses début, elle aboutit à l'exaltation de la couleur. Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches superposées et un important jeu de matières à une peinture plus fluide. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il appartient aussi bien à l'Ecole de Paris, qu'aux abstrait ou à l'art informel. Il meurt à 41 ans se jetant de la terrasse de l'immeuble où il avait son atelier à Antibes
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Le prince foudroyé : la vie de Nicolas de Staël
Laurent Greilsamer
- Le livre de poche
- Le Livre De Poche References
- 24 Juin 2009
- 9782253084648
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé. -
Pour la première fois, sont rassemblés les textes et les croquis de jeunesse de Nicolas de Staël, récit de son voyage fondateur au Maroc.
Pour la première fois, sont rassemblés les textes et les croquis de jeunesse de Nicolas de Staël, récit de son voyage fondateur au Maroc, qui dura 15 mois de juin 1936 à octobre 1937 : quatorze lettres écrites à ses parents adoptifs, un cahier d'écolier où il dessinait et écrivait ses pensées et observations pêle-mêle, ainsi qu'un reportage sur le Maroc de quarante feuillets intitulé Les Gueux de l'Atlas, dont la moitié a été publié dans la revue belge de l'un de ses amis.
La deuxième partie, inédite, a sombré dans l'oubli pendant près de quatre-vingt ans avant de ressurgir en 2016.
Nous publions ici la totalité du manuscrit.
Âgé de 23 ans, Nicolas de Staël écrit ce qu'il découvre et observe dans ce pays qui le fascine. L'élan nécessaire à la création est visible dans ses mots. La couleur, la lumière, l'espace, la musique, la joie, le doute, le risque, les questions profondément humaines et l'attention aux injustices sociales constituent le ferment de l'oeuvre à venir. Les réflexions qui s'imposent au jeune artiste qui s'engage dans la peinture et voudrait rassurer ses proches apparaissent ici dans leur étonnante vérité.
Et nous, lecteur, observons à quel point l'oeuvre de Nicolas de Staël est esquissée ici à travers la langue unique de celui qui a su voir et dire avant de peindre. -
Nicolas de Staêl au musée d'art moderne de Paris
Collectif
- Beaux arts editions
- Album Expos
- 13 Septembre 2023
- 9791020408372
Artiste maudit s'il en est, martyr de l'art moderne, travailleur acharné, Nicolas de Staël (1913-1955) est sans doute l'un des peintres les plus emblématiques du xxe ?siècle. Né dans une famille aristocratique pétersbourgoise, contrainte à l'exil après la révolution d'Octobre, sa carrière aura la fulgurance d'un météore, dont la course se terminera à Antibes, où il se suicidera à l'âge de 41 ans. Cette fin tragique occulte quelque peu la figure d'un artiste qui a sans cesse cherché à se réinventer et qui a produit une oeuvre - indifférente aux modes et querelles de l'époque - qui tente de concilier figuration et abstraction. Une oeuvre puissante, inspirée par la couleur, la lumière et la littérature, dont on admire tout autant la qualité de sa matière picturale, stratifiée, griffée, structurée, que sa décomposition en éclats de couleur des paysages, des mouvements ou des impressions musicales.
L'exposition revient sur l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la figuration des premiers temps à l'abstraction fiévreuse des dernières années et tente d'apporter un regard nouveau sur cette oeuvre intense.
Beaux Arts Éditions l'accompagne en dressant le portrait de cet artiste tourmenté et en donnant les clés de lecture de son oeuvre d'une grande puissance. -
« Je t'embrasse de tout coeur, toi, Paris, toute la ville et ton pays tout entier. Je vous aime plus profondément, plus désespérément que je ne vous ai jamais aimés » écrivait Nicolas de Staël à son grand ami René Char en 1953, un an avant de se jeter dans le vide. Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël von Holstein a cinq ans lorsque sa famille fuit la Russie pour se réfugier en Pologne. Après la mort de leurs parents, Nicolas et ses soeurs sont accueillis par des amis en Belgique. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, il voyage en Espagne, au Maroc, en Italie où il se nourrit du spectacle de la nature, de la lumière et de leurs contrastes. En 1943, il s'installe définitivement en France et se lance dans l'aventure de l'abstraction avec l'intuition que "sa vie [sera] un continuel voyage sur une mer incertaine". Pinceau des mots à la main, au plus près de son sujet, Karin Müller raconte à la première personne le destin fulgurant de ce peintre intransigeant et généreux, ami des surréalistes, de Kandinsky, Braque, Lanskoy, Magnelli, Sonia Delaunay et bien d'autres, que le succès et la reconnaissance tardive n'empêcheront pas de mettre fin à ses jours à l'âge de 41 ans. Un texte magistral à la hauteur du génie de Nicolas de Staël. Le peintre foudroyé laisse plus de mille tableaux peints dans l'urgence des malheurs, privations, souffrances et bonheurs traversés.
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Nouvelle édition de la monographie qui fait référence, refondue avec une présentation entièrement en couleurs.
L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, l'auteur montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur.. -
Paroles d'artiste fait dialoguer les propos ou écrits d'un artiste avec son oeuvre. Paroles d'artiste is a collection of dialogues between artists' words and works. "L'espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement. A toutes profondeurs." "The pictorial space is a wall, but every bird in the world flies freely there. At every depth."
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Dans ce livre, Anne de Staël, fille aînée du peintre, rassemble ses souvenirs d'enfant augmentés d'une réflexion originale sur le rapport du dessin au tableau.
Les moments de vie évoqués étaient toujours mêlés à l'urgence et à l'intensité de l'expression picturale. Il ne s'agit donc pas ici d'une analyse d'historienne de l'art, mais du regard d'une enfant qui a grandi auprès de cette peinture et qui, devenue adulte, a cherché à dénouer le mystère de la création dont elle a été en partie témoin.
Jusqu'ici, le lien entre le trait du dessin - encre de Chine, fusain, mine de plomb - et la densité de la couleur n'avait jamais été aussi clairement établi.
Dans une langue toujours poétique, l'auteur a voulu montrer comment le travail du dessin dans l'oeuvre de Nicolas de Staël sous-tend la couleur. Le peintre est en effet l'un des plus grands coloristes de la peinture du XXe siècle, et nous découvrons ici l'importance de son travail de dessinateur. L'entrelacement des noirs et des blancs a aussi permis d'exalter la lumière au coeur du pigment. Devant un tableau, Anne de Staël fait surgir ses souvenirs, conséquence de l'émotion esthétique reçue. L'ouvrage est richement illustré, et la fille de l'artiste nous livre un texte à la fois poétique et personnel enrichi de lettres et d'écrits du peintre, nous permettant de redécouvrir l'ensemble de l'oeuvre de Nicolas de Staël. -
Nicolas de Staël ; le vertige et la foi
Stéphane Lambert
- Arlea
- Arlea Poche
- 2 Avril 2015
- 9782363080844
(Texte provisoire) Nicolas de Staël incarne comme nul autre la fracture entre le besoin de création et le tourment d'exister. Stéphane Lambert donne la parole à Nicolas de Staël lors d'une nuit d'intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière ouvre, Le Concert.
Puis face à ce même tableau, au musée Picasso d'Antibes, il revient sur la vie du peintre, sa fièvre visionnaire et sa solitude, qui donnent à l'ouvre son vigoureux mystère et à l'artiste sa tragique fragilité.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste.
Parallèlement à ce livre, il a écrit une fiction radiophonique sur Nicolas de Staël pour France Culture, Portrait de l'artiste sur fond rouge.
Plus d'info sur : http://www.stephanelambert.com -
La très importante rétrospective Nicolas de Staël qui se déroule, du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024, au Musée d'Art Moderne de Paris nous incite à rendre plus accessible encore l'unique recueil de ses lettres complètes, publié pour la première fois en 2014 et réimprimé dans une édition augmentée en 2016. C'est l'intégralité de ce volume qui est ici repris, sous une forme plus compacte grâce au papier plus fin mais tout aussi lisible, avec en annexe quatre lettres inédites au critique Georges Duthuit qui ont été retrouvées depuis. Sur la vie d'un artiste de cette importance, les lettres constituent un témoignage aussi capital, aussi passionnant que le sont par exemple celles de Van Gogh à son frère Théo et à ses proches. Ce qu'écrivait André Chastel dès leur première publication en 1968 : « Le public ignore en général l'ampleur et l'intérêt exceptionnel de cette correspondance qui [...] livre en quelque sorte l'autobiographie du peintre, dans le rythme même du vécu, dont aucun récit ne serait capable de restituer la puissance et la fierté » est non seulement toujours vrai, mais l'est même davantage encore car le corpus dont parlait l'historien s'est depuis enrichi de plus de 200 lettres inédites, dont une grande part de celles à Françoise Chapouton, sa deuxième épouse, et surtout toutes les lettres conservées par Jeanne Polge, pour laquelle le peintre éprouva une passion dévorante et qui éclairent d'une lumière nouvelle ses dernières années. L'appareil critique de Germain Viatte, ancien directeur du Musée national d'art moderne, permet de comprendre le contexte dans lequel les lettres sont écrites et par conséquent de lire ce livre comme la plus complète et éclairante des biographies. Le texte de Thomas Augais, qui vient en postface, souligne à juste titre combien l'écriture a tenu une grande place dans la vie du peintre, et quels furent ses rapports à la poésie.
C'est Staël dans son agitation, ses voyages, ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations... On y trouve aussi bien le récit des années de formation en Espagne et au Maroc que, dans la période des « lettres d'affaire », lorsque la gloire est venue, le dialogue avec des personnalités comme René Char, Pierre Lecuire ou Paul Rosenberg. Comme le résumait parfaitement Chastel : « Les lettres apportent donc tout ce qu'on a besoin de savoir - et au-delà - de Nicolas de Staël. Elles font paraître et parfois scintiller la constellation de personnes, de noms, d'intérêts, de curiosités qui accompagne, avec des changements nombreux et des évanouissements passagers, le parcours d'un être fort. »