Sancta Algeria
Yasmina Liassine nous guide dans le labyrinthe historique, affectif et gourmand de l'Algérie dans laquelle elle a grandi. Avec finesse, délicatesse et émotion, elle explore et questionne une "Sancta Algeria" peuplée de portraits attachants et sensibles de femmes et d'hommes liés par une mémoire collective. Roman conversation d'une justesse de ton remarquable, L'oiseau des Français invite au dialogue et au partage.
27 produits trouvés
-
«Aïcha courut à travers le village. Ses jambes tremblaient et son coeur battait si fort qu'il semblait vouloir sortir de sa poitrine. Elle connaissait le mot, dhabahine, les égorgeurs. Dhabahine, dhabahine !» Algérie, 1988. Après les premières émeutes sauvagement réprimées, le mouvement islamiste montre sa puissance grandissante. La jeune Selma vit dans la proche banlieue d'Alger. Elle n'a qu'une passion, l'équitation, qu'elle pratique dans un centre non loin du village de Sidi Youcef, où se déroulera en 1997 l'un des épisodes les plus atroces de la guerre civile. Elle consacre tout son temps libre au dressage d'un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l'histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d'autres penchent pour le FIS, d'autres encore profitent du chaos pour s'enrichir... C'est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes. Bien que le martyre du village de Sidi Youcef éclaire d'une lumière terrible les trajectoires des divers personnages, ce roman reste constamment chaleureux et humain.
-
«Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout l'après-midi. Elle portait un collier de jasmin sur sa robe bleue collante, que la sueur mouillait depuis les reins jusqu'aux jambes. Elle riait en dansant et renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair.»
-
À Alger, dans les années 60, la narratrice savoure le bonheur de l'éternel présent, propre à l'enfance. Sa mère est française, son père algérien, elle appartient à l'une de ces familles dont les femmes ont épousé en pleine guerre des Algériens venus étudier en France et les ont suivis dans le pays à reconstruire, avec pour horizon l'avenir radieux de l'Algérie indépendante, où chacun trouverait enfin sa place.
À peine se demande-t-elle pourquoi leurs petits voisins les traitent, elle et ses soeurs, de « filles de la Française » ; pourquoi son père ne parle arabe que dans la rue ; et pour quelle raison la cousine Anissa se méfie tant de ces « oiseaux des Français » dont sa voisine pied-noir lui a confié la garde au moment de son départ précipité.
Devenue adulte, alors que l'utopie d'une société plurielle a disparu, la jeune femme, désormais installée en France, scrute ses souvenirs. Elle cherche à comprendre le décalage entre l'histoire officielle et son intuition profonde qu'existe un autre pays, où cohabitent véritablement époques et communautés. Et nous entraîne dans son « labyrinthe Algérie », avec pour fil les destinées de ces femmes qui, depuis toujours, ont tissé ensemble le passé et le présent, se transmettant des savoirs sur les plantes, la terre, les animaux, les étoffes ou la nourriture.
Dans l'entrelacs des émotions, des sensations et des confidences chuchotées émerge la possibilité d'une identité partagée, et c'est toute la beauté de ce premier roman des origines que de l'interroger avec tant de subtilité. -
Nedjma, c'est un amour d'enfance, c'est la femme éternelle, c'est l'Algérie.
Nedjma, c'est l'obsession du passé, la quête de l'inaccessible, la résurrection d'un peuple. Nedjma, c'est la femme-patrie.
Publié en pleine guerre d'Algérie, Nedjma échappe cependant, comme toutes les oeuvres majeures, aux circonstances de sa naissance et s'impose, quarante ans après, comme l'un des romans contemporains les plus forts.
-
Un village de montagne, Kabylie, début du siècle. C'est là que vivent les Menrad. Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont pauvres. Ils sont comme les autres, voilà tout. Mouloud Feraoun raconte, à peine transposée, sa propre histoire. Il était voué à devenir berger, le destin en décidera autrement. Ce témoignage d'un admirable conteur, souvent comparé à Jack London et Maxime Gorki, est désormais un classique.
-
- En 1954, l'Algérie française s'insurge et réclame son indépendance. Très vite, éclate la guerre, sanglante. Mouloud Feraoun couche ses impressions, ses peurs, son désespoir et sa colère dans le journal qui l'accompagna du début de la guerre jusqu'à la fin de sa vie en 1962. L'écrivain n'aura pas la joie de connaître son pays libre, il sera assassiné quatre jours avant la fin des affrontements.
- Mouloud Feraoun est né en 1913 en Haute Kabylie. Il a enseigné plusieurs années en Algérie avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. Son oeuvre comprend, entre autres Le Fils du pauvre et La Terre et le sang qui a reçu en 1953 le prix du roman populiste. Mouloud Feraoun est mort assassiné à Alger en 1962, A quelques jours de la fin de la guerre d'Algérie.
-
Ce jour-là, le couple qui entre dans le petit village de Ighil-Nezman attire l'attention. Elle est française. Lui est un enfant du pays. On ne tarde pas à reconnaître Amer, le fils prodigue, celui que l'on croyait à jamais perdu. Que revient-il faire dans ces montagnes kabyles, avec cette femme à la peau si blanche ?
-
-
En 1832, dans Alger récemment conquise, Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem. Il en rapporte un chef-d'oeuvre, Femmes d'Alger dans leur appartement, qui demeure un « regard volé ». Un siècle et demi plus tard, vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut leur contester, comment vivent-elles au quotidien, quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir ?
Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite, La Nuit du récit de Fatima, Assia Djebar raconte : le vécu, la difficulté d'être, la révolte et la soumission, la rigueur de la Loi qui survit à tous les bouleversements et l'éternelle condition des femmes.
« Langage de l'ombre », souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate, Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a reçu un accueil exceptionnel. -
«Un concert fracassant envahit la rue. "Les pompiers", pensai-je. Arezki n'avait pas bougé. Les voitures devaient se suivre, le hurlement s'amplifia, se prolongea sinistrement et s'arrêta sous la fenêtre. Arezki me lâcha. Je venais de comprendre. La police. Je commençai à trembler. Je n'avais pas peur mais je tremblais tout de même. Je n'arrêtais plus de trembler : les sirènes, les freins, le bruit sec des portières et le froid, - je le sentais maintenant - le froid de la chambre.»
-
Trois jours à Oran ; le désir et la peur
Anne Plantagenet
- J'Ai Lu
- Litterature Generale
- 28 Janvier 2015
- 9782290105085
Trois jours à Oran raconte le voyage qu'entreprend une jeune femme en 2005 pour ramener son père sur la terre où il est né, qu'il a quittée il y a plus de quarante ans, terre où il est désormais un étranger.
Il aura fallu attendre la mort de sa grand-mère et la séparation avec son mari, pour réaliser une envie qui lui paraissait jusque-là illégitime. Trop longtemps elle a évolué entre deux rives a priori irréconciliables, oscillant entre la fierté de ses origines pieds-noirs et la honte d'une histoire coloniale. C'est cette relation douloureuse avec ses racines qui a dirigé sa vie malgré elle, dicté ses choix.
De l'appartement d'Oran à la ferme familiale de Misserghin, jusqu'à des tombes blanches oubliées, des ruelles colorées au front de mer éblouissant, père et fille tissent durant trois jours un dialogue pudique et émouvant, mais aussi joyeux, qui les réconcilie avec eux-mêmes. Les vestiges familiaux non seulement n'ont pas disparu mais ils réservent des rencontres inattendues et généreuses.
Superbe roman sur la transmission familiale et la quête des origines, Trois jours à Oran évoque le cheminement d'un homme qui renoue avec son passé et d'une femme qui gagne sa liberté. Après Nation Pigalle, Anne Plantagenet propose, dans ce texte à la tonalité plus intimiste, une invitation à un voyage vibrant des couleurs, des odeurs et de la lumière de l'Algérie actuelle.
-
Printemps 1960.Appelé pour l'Algérie, Antoine demande à ne pas porter les armes et se retrouve infirmier à l'hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l'étage, Oscar, un jeune caporal amputé d'une jambe, l'attire étrangement. Avec lui, Antoine prend conscience de la véritable raison de sa présence ici : aider ses «frères humains». Même l'arrivée de sa femme, venue le rejoindre pour accoucher, ne saura détourner Antoine d'Oscar, dont il espère entendre le secret.
-
Poste restante : Alger ; lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes
Boualem Sansal
- Folio
- Folio
- 13 Mars 2008
- 9782070355501
«En France, où vivent beaucoup de nos compatriotes, les uns physiquement, les autres par le truchement de la parabole, rien ne va et tout le monde le crie à longueur de journée, à la face du monde, à commencer par la télé. Dieu, quelle misère ! Les banlieues retournées, les bagnoles incendiées, le chômage endémique, le racisme comme au bon vieux temps, le froid sibérien, les sans-abri, l'ETA, le FLNC, les islamistes, les inondations, l'article 4 et ses dégâts collatéraux, les réseaux pédophiles, le gouffre de la sécurité sociale, la dette publique, les délocalisations, les grèves à répétition, le tsunami des clandestins... Mon Dieu, mais dans quel pays vivent-ils, ces pauvres Français ? Un pays en guerre civile, une dictature obscure, une République bananière ou préislamique ? À leur place, j'émigrerais en Algérie, il y fait chaud, on rase gratis et on a des lunettes pour non-voyants.»
-
Lorsque la famille s'installe à Alger, la mère se mue en citadine à l'allure européenne et l'adolescente entame une correspondance secrète. Une histoire d'amour s'esquisse. Dans Alger où la jeune fille ne cesse de circuler, après ses cours au grand lycée, elle s'enivre d'espace et de poésie. Un an avant une explosion qui secouera tout le pays, l'amorce de cette éducation sentimentale va-t-elle tourner court ?
-
En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et rêve de créer une librairie-maison d'édition à Alger. Il imagine un espace dédié à la littérature, l'amitié et la Méditerranée. Albert Camus lui offre son premier texte, Jean Giono un nom : Les Vraies Richesses. En 2017, Ryad, étudiant parisien, est recruté pour fermer la librairie algéroise sous le regard vigilant d'Abdallah, le dernier gardien des lieux.
-
Goûts d'Algérie : recettes & rencontres
Hanane, Anissa Abdelli, Aline Princet
- Mango
- Gouts D'ailleurs
- 20 Octobre 2023
- 9782317033421
Un livre haut en couleurs et en saveurs !
Un beau livre magnifique, graphique, contemporain et savoureux sur la cuisine algérienne. Hanane Abdelli, cheffe du restaurant Mama Nissa partage avec nous 60 recettes parmi les meilleures et les plus authentiques de l'Algérie et nous emmène dans un voyage gourmand unique. Et en plus des recettes, des textes, des ambiances et des portraits de personnalités d'origine algérienne qui évoquent leurs souvenirs de cuisine, leurs plats favoris et les images sensorielles auxquelles ils sont rattachés. Un livre unique, gourmand et riche en rencontres ! -
«Un certain goût pour la paresse s'installe chez le meurtrier impuni. Mais quelque chose d'irréparable aussi : le crime compromet pour toujours l'amour et la possibilité d'aimer. J'ai tué et, depuis, la vie n'est plus sacrée à mes yeux. Dès lors, le corps de chaque femme que j'ai rencontrée perdait très vite sa sensualité, sa possibilité de m'offrir l'illusion de l'absolu. À chaque élan du désir, je savais que le vivant ne reposait sur rien de dur. Je pouvais le supprimer avec une telle facilité que je ne pouvais l'adorer - ç'aurait été me leurrer. J'avais refroidi tous les corps de l'humanité en en tuant un seul. D'ailleurs, mon cher ami, le seul verset du Coran qui résonne en moi est bien celui-ci : "Si vous tuez une seule âme, c'est comme si vous aviez tué l'humanité entière."»
-
Oeuvres complètes Tome 3 et Tome 4
Albert Camus
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 14 Novembre 2008
- 9782070121243
Coffret de deux volumes vendus ensemble
-
-
Une éducation algerienne ; de la révolution à la décennie noire
Wassyla Tamzali
- Folio
- Folio Histoire
- 2 Février 2012
- 9782070445691
Issue d'une célèbre famille de notables algériens, qui tiendra une place importante dans la guerre de libération, Wassyla Tamzali est née dans une grande ferme coloniale au bord de la mer. Sa jeunesse ne lui a laissé que des souvenirs de bonheur et d'odeurs d'orangers. Un drame va tout changer : en 1957, son père est assassiné par une jeune recrue du FLN. Malgré cette forfaiture puis la nationalisation des propriétés familiales, la jeune femme s'enthousiasme pour la construction de l'Algérie nouvelle, dont elle épouse toutes les utopies, avant que ne tombent les illusions, dans les années du terrorisme islamique. Ce récit passionné nous introduit dans l'intimité d'un milieu méconnu, qui avait fait le double pari de l'indépendance et du maintien de l'héritage chèrement acquis de la colonisation. Wassyla Tamzali conclut le livre par un constat plein de tristesse, mais dénué d'amertume : en Algérie, le retour des tribus et la haine du cosmopolitisme qui l'accompagne ont sonné le glas de ces espérances. Le dernier acte de la décolonisation sera tragique et douloureux, et d'abord pour les gens de son espèce.
-
Ils ont été appelés en Algérie au moment des « événements », en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d"anniversaire en hiver, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.
-
Fernand Pouillon et l'Algérie ; bâtir à hauteur d'hommes
Kaouther Adimi, Daphne Bengoa, Léo Fabrizio
- Macula
- 14 Juin 2019
- 9782865891177
Daphné Bengoa et Leo Fabrizio, respectivement cinéaste et photographes, publient pour la première fois les fruits d'un projet d'envergure mené en commun sur l'oeuvre algérienne de l'architecte français Fernand Pouillon (1912-1986).
Fernand Pouillon conçoit l'aménagement de l'espace urbain avec pour précepte l'amélioration des conditions de vie de l'homme : lui apporter confort et qualité de vie, et ce quelque soit la destination de ses constructions (habitats d'urgence, logements sociaux, universitaires ou hôteliers). C'est pour l'architecte la seule garantie d'une meilleure intégration des individus au tissu social et culturel. Remettre l'humain au centre, bâtir pour sa dignité et ainsi, peut-être, lui permettre une relation harmonieuse à son environnement.
Si ce postulat semble une évidence pour tous, Fernand Pouillon reste néanmoins l'un des rares exemples du XXe siècle à l'avoir véritablement mis en pratique dans l'ensemble de son oeuvre, en France comme en Algérie. Bâtisseur effréné, il élabore chaque projet avec une exigence d'efficacité, de rationalité et d'économie de moyens. En parallèle, il étudie, enseigne, écrit et édite un ensemble de travaux relatifs à l'architecture et plus largement, sur la tâche et la responsabilité de l'architecte. Son oeuvre bâtie en Algérie - des cités (1953-1958) aux complexes touristiques et logements étudiants (1966- 1982) - éclaire particulièrement sa démarche et l'évolution d'une conception singulière de l'architecture sociale. Elle reste néanmoins encore très méconnue du grand public et la création d'un corpus photographique contemporain sur ce volet de son travail est à ce jour inédit.
-
Histoire de l'Algérie : des origines à nos jours
Michel Pierre
- Tallandier
- 13 Avril 2023
- 9791021045033
Aucun autre pays n'a de liens aussi denses et complexes avec la France que l'Algérie. Ne serait-ce que par les millions de Français qui y ont des racines. Au point que le simple énoncé du nom suscite une gamme infinie de sentiments passionnels et d'opinions tranchées.
C'est dire l'importance de recourir à l'Histoire et de faire un récit de temps long. Celui qui inclut la Préhistoire illustrée par l'art pariétal du Sahara, puis l'Antiquité avec ses vestiges puniques et numides avant que l'Afrique du Nord ne fasse partie de l'Empire romain devenant peu à peu chrétien. Viennent ensuite les siècles de l'islam à la conquête des terres berbères, qui donnent naissance à des royaumes divers et aux grands empires almoravide (XIe-XIIe siècles) et almohade (XIIe-XIIIe siècles). À partir du XVIe siècle, la régence d'Alger, pour partie liée à l'Empire ottoman, confirme le pays dans sa géographie actuelle et dans un destin tout à la fois méditerranéen et africain. Après 1830, les 132 ans de présence française s'inscrivent dans l'histoire coloniale de l'Occident avant qu'une guerre de libération nationale n'y mette fin. L'Algérie devenue indépendante se construit avec ses atouts, ses problèmes, ses réussites et ses échecs. Et ses tragédies telle la décennie noire de 1992 à 2001 ou ses espoirs symbolisés par le Hirak en 2019. -
Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ». À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier. C'est dans ce contexte que Salim Zerrouki revient sur son histoire avec justesse, pudeur et humour. Depuis son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois- , où se mêlent Algériens, Russes, Allemands de l'Est, Cubains, venus de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens), l'auteur déploie ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour dépeindre un portrait personnel, politique et religieux d'une Algérie méconnue et terrible entre 1975 et 2000. Un récit dur, sensible, documenté mais toujours drôle.