La danse
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Le danseur des solitudes
Georges Didi-Huberman
- Éditions de Minuit
- Paradoxe
- 6 Avril 2006
- 9782707319586
« J'ai vu, un jour, dans les Alpujarras, un oiseau immobile dans le ciel. C'était un petit rapace. Son corps, à mieux y regarder, esquissait bien quelques gestes infimes : juste ce qu'il fallait pour demeurer dans le ciel en un point aussi précis qu'intangible. Sans doute était-ce le sitio convenable pour bien guetter sa proie. Mais il lui avait fallu, pour cela même, renoncer à voler vers un but, ne surtout pas fendre l'air, tout annuler pour un temps indéfini. C'est parce qu'il s'était placé contre le vent - parce que le milieu, l'air, était lui-même en mouvement - que le corps de l'oiseau pouvait ainsi jouer à suspendre l'ordre normal des choses et à déployer cette immobilité de funambule, cette immobilité virtuose. Voilà exactement, me suis-je dit alors, ce que c'est que danser : faire de son corps une forme déduite, fût-elle immobile, de forces multiples. » Il ne s'agit, dans ce livre, que de regarder et de décrire philosophiquement, autant que faire se peut, un grand danseur de baile jondo, Israel Galván. Il s'agit de reconnaître dans son art contemporain un art de « naissance de la tragédie ». Il s'agit d'écouter son rythme et de reconnaître dans ses mots - au moins trois d'entre eux : la jondura ou « profondeur », le rematar ou l'art de « mettre fin » et le templar, intraduisible - de grands concepts esthétiques que notre esthétique ignore encore. Cet ouvrage est paru en 2006.
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Pourquoi éprouvons-nous le besoin de danser ? Qu'est-ce qui se joue dans la danse ?
Une enquête philosophique dans les coulisses de l'Opéra.
Nous ne connaissons aucune société humaine sans danse.
Mais pourquoi éprouvons-nous le besoin de danser? Pourquoi certains mouvements nous émeuvent-ils, nous procurent-ils un tel sentiment de vie ? Que nous apprend cet art sur les liens entre discipline et liberté ?
Alexandre Lacroix a eu l'autorisation exceptionnelle de pénétrer dans les coulisses de l'Opéra de Paris. Pendant plusieurs mois, il a suivi le travail des danseurs étoiles Ludmila Pagliero et Stéphane Bullion qui, par leurs mots, leurs gestes, lui ont permis d'entrer dans l'intimité de leur art.
Le résultat est un essai nous ouvrant les yeux sur ce qui se joue dans la danse. Une enquête philosophique qui réjouira les néophytes comme les amateurs éclairés, car sa lecture intensifie notre plaisir de spectateur et de danseur. -
Une histoire dessinée de la danse
Laura Cappelle, Thomas Gilbert
- Seuil
- 6 Septembre 2024
- 9782021542752
Danses guerrières, macabres, modernes, urbaines : de la Préhistoire au XXIe siècle, c'est toute la richesse de l'histoire de la danse qui est ici traduite par le dessin.
Andréa et Camille traversent les époques pour faire l'expérience dans leurs corps de l'évolution du mouvement. Entre désir de raffinement du geste et soif de nouveauté et d'expression de soi, leurs visions de la danse croisent le développement des techniques et du regard porté sur cet art en Occident. On y rencontre aussi bien Marie Taglioni, Loïe Fuller et Pina Bausch que des figures moins connues, de la mime romaine Galeria Copiola à Louis-Julien Clarchies, ancien esclave devenu danseur et chef d'orchestre sous Napoléon.
Alliant rigueur scientifique et puissance des traits, Laura Cappelle et Thomas Gilbert remettent ainsi en mouvement les traces de cet art éphémère. -
De nos blessures un royaume
Gaëlle Josse
- Buchet/Chastel
- Litterature Francaise
- 9 Janvier 2025
- 9782283039717
7 jours, 1000 kilomètres. Agnès, danseuse, tourne un jour le dos à sa vie. Elle part. Un périple lent, un itinéraire sans logique apparente. Dans quel but ?
Dans son sac, il y a un livre. Il est la raison de ce voyage qui la conduit à l'autre bout de l'Europe. Continuer à vivre exige parfois d'étranges détours.
Dans ce nouveau roman, on retrouve la sensibilité de Gaëlle Josse. Elle signe ici un texte bouleversant et lumineux sur la quête de soi. C'est aussi une déclaration d'amour aux livres, à la littérature, et à toutes les vies de papier qui nous rendent un peu plus vivants.
De nos blessures un royaume est le premier roman de Gaëlle Josse publié chez Buchet/Chastel. -
Un, deux, trois petits tours et puis s'en va : Lin a un mari, deux filles, des amitiés, des moments de rare bonheur. Inexorablement pourtant, une passion qui est aussi son métier - la danse - s'impose à elle. Jusqu'au jour où elle choisit...
La virevolte, c'est cela : une impulsion irrésistible, un élan, un jaillissement qui, de l'accouchement à l'abandon et à l'envol, restent à jamais un sursaut vers la vie.
La danse, le mystérieux travail du temps, le vertige et le désarroi d'être mère, l'indicible solitude, la beauté et la vulnérabilité des corps, la puissance des cycles, l'énigmatique empreinte du destin familial : dans ce livre qui jamais ne juge, il y a une force de compréhension bouleversante.
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Devant leur petit garçon, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
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Au latina, un café parisien, luis invite ana à danser un tango.
Passionnés parla danse argentine, ces deux inconnus découvrent qu'ils ont en commun une histoire. leurs aïeux croisaient déjà leurs pas au rythme du tango, dans le buenos aires du début du xxe siècle, avant les dictatures, quand l'argentine était encore la terre promise d'innombrables immigrants
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«On est tous si affamés de pirouettes et de sauts, qu'on danse en dehors des cours, dans les chambres, dans le hall, dans le jardin».
Nanterre, école de danse de Paris. Chine, Delphine et Stéphane n'ont qu'un rêve : devenir les étoiles de l'Opéra Garnier. Avec beaucoup de grâce, Astrid Éliard nous entraîne dans un monde à part, où l'on vit en tutu et chignon pour les filles, en collant pour les garçons. Mais derrière cet uniforme, on découvre des adolescents comme les autres, préoccupés par les questions de leur âge et de leur époque.
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Des forêts de l'Oural aux clubs de l'underground new-yorkais en passant par Leningrad et les hauts lieux de la jet-set internationale, un roman flamboyant porté par une écriture âpre et riche où se dessine une somptueuse histoire d'amour, d'art et d'exil.
En 1944, dans un hôpital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public : aucun des soldats mutilés n'oubliera cet instant éblouissant... Dès lors, ce fils de paysan sait. Il sait qu'il ne reculera devant rien : mentir à sa mère, braver la colère du père, endurer brimades et humiliations. Pour danser comme il le doit, il ira jusqu'à s'exiler à jamais. Travailleur acharné, obsédé de beauté et de perfection, Rudik fascinera tous ceux qui croiseront sa route, leur offrant le sentiment d'avoir côtoyé un ange ou un démon, un vrai génie, un monstre de sexe et d'excès.
Une icône du XXe siècle : Noureïev.
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Surtout n'arrêtez jamais de danser...
À la suite d'une série de rêves, un journaliste free-lance désabusé part à la recherche d'une ex-petite amie, pourvue des oreilles les plus parfaites que la terre a jamais portées, mystérieusement disparue. Sa quête le mène à l'hôtel du Dauphin de Sapporo, où il va devenir le chaperon d'une adolescente paumée, et recevoir des instructions cryptiques de la part d'un homme-mouton, caché dans une chambre miteuse d'un étage fantôme, dont la principale est de : continuer à danser .
Sixième roman d'Haruki Murakami, entre roman noir et quête métaphysique, Danse, danse, danse, nous emmène du nord glacé du Japon à Hawaï en passant par les recoins les plus reculés l'imaginaire envoûtant du maître de la littérature japonaise.
Traduit du japonais par Corinne Atlan -
1984. Cléo, treize ans, de milieu modeste, se voit un jour proposer d'obtenir une bourse délivrée par une mystérieuse Fondation pour réaliser son rêve : danser. Mais c'est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va précipiter d'autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur internet et suscite un appel à témoins destiné à identifier les anciennes victimes de la Fondation. Devenue danseuse de variétés, Cléo comprend que le passé est revenu la chercher, et qu'il est temps pour elle d'affronter son double fardeau de victime et de coupable.
À travers le portrait qu'en dressent ceux qui ont croisé et aimé Cléo, Lola Lafon explore, dans ce roman d'une justesse bouleversante, les systèmes de prédation et leur mécanique implacable. Avec empathie, elle dit aussi les corps sublimés et les corps souffrants, les lois du silence, l'impossibilité du pardon, et le sourire obligatoire derrière lequel sont tapies tant de douleurs. -
Danser, tomber, danser encore...Elle fut une enfant qui rêvait d'être sur scène, une petite fille brûlant de devenir une étoile, une adolescente dont l'unique désir était la danse, quelles que soient ses souffrances et ses sacrifices.
Pour la première fois, la danseuse étoile Aurélie Dupont raconte son rêve devenu réalité. Avec elle, nous découvrons le prix de l'exigence d'absolu ; les rigueurs du travail, les rapports avec les chorégraphes, génies ou tyrans ; les défis à relever, la volonté de se surpasser. Et par-dessus tout, les peurs et la joie, la quintessence de ce qui fait du corps de ballet de l'Opéra de Paris un lieu légendaire de passions exacerbées.
Un récit vibrant dont les mots frappent par ce qu'ils dévoilent de douleur et de volonté et par le portrait qui, au-delà de la danse, met à nu le destin d'une femme qui s'est battue pour être elle-même. -
Et si je vous disais que pour devenir danseur étoile, j'avais dû conclure un pacte avec le diable,
Si je vous racontais que c'est après avoir parlé à une voyante que j'ai quitté l'Opéra de Paris pour amener l'art en entreprise,
Si je vous expliquais que j'ai dû plonger dans un trou noir pour accéder à la singularité,
Si je vous confiais que c'est la souffrance qui m'a permis de comprendre ce qui me retenait prisonnier de mes rêves,
Vous me croiriez ?
Dans ce livre autobiographique et poétique, mêlant récit, rimes riches, jeux de mots et théories de vie, François Alu raconte les secrets des couloirs de l'opéra Garnier, les lumières des soirs de spectacle, la souffrance, la colère et la discipline. Mais surtout, il raconte le reste : la fantaisie, l'imagination, et cette liberté qui est toujours possible. Une véritable ode à la différence. -
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Figure emblématique de la danse française, Marie-Claude Pietragalla est une artiste rare, engagée, visionnaire.
Danseuse Étoile de l'Opéra de Paris et chorégraphe, elle fonde le Théâtre du Corps, compagnie indépendante, avec le chorégraphe Julien Derouault. Cette collaboration entre ces deux artistes atypiques s'appuie sur une synergie permanente, une complicité qui leur permet de poser un double regard sur le monde et leur travail de création : masculin féminin, réel fantasmé, abrupte et poétique, drôle et dramatique.
Pour elle et lui, le corps est ce lieu où s'inscrivent les manifestations de l'expérience humaine. Le spectacle vivant, moments de partage et de transcendance, dialogue inédit entre la scène et le public ne doit pas être élitiste, mais créateur de rêve pour tous.
« Nous croyons aujourd'hui à la nécessité de transfigurer le monde à travers le corps et de créer de nouvelles formes d'expressions, le langage du corps étant le plus ancien et le plus universel des arts vivants. » Avec toute la passion qui la caractérise, « Pietra » revient ici sur son parcours, ses rêves et son désir inaltérable d'être une artiste libre.
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Thomas Lebrun : composition savante et culture populaire en danse contemporaine (et vlan !)
Philippe Verrièle, Collectif
- Riveneuve
- L'univers D'un Choregraphe
- 21 Septembre 2023
- 9782360136551
Un ouvrage tout entier consacré à l
'univers du chorégraphe Thomas Lebrun, directeur du CNC de Tours, alliant pour les
20 ans de sa compagnie le
savant et le populaire avec humour.
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Un ouvrage complet sur l'univers du chorégraphe Thomas Lebrun, directeur du CNC de Tours
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Un ouvrage réunissant les expertises de critiques, journalistes, chorégraphes, de photographe et d'un illustrateur
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Un ouvrage pour le 20e anniversaire de la compagnie
- L
e 10e ouvrage de la collection "L'Univers d'un chorégraphe" dirigée par le critique Philippe Verrièle -
Personne mieux que Pina Bausch incarne aujourd'hui la danse contemporaine. D'abord danseuse, en Allemagne et à New York, elle devient peu à peu chorégraphe à Essen puis à Wuppertal, au début des années 1970. Avec sa compagnie, la célèbre Tanztheater Wuppertal, elle présente ses spectacles à travers le monde entier, pendant plus de trente ans. Dans cet ouvrage, dix ans après la disparition de la chorégraphe, Rosita Boisseau propose de redécouvrir le parcours de celle qui a inventé la danse-théâtre, à travers 12 explorations thématiques et en s'arrêtant en particulier sur 12 spectacles charnières qu'elle analyse.
Une iconographie exceptionnelle vient compléter et mettre en résonance ce texte. Le photographe, Laurent Philippe, a photographié depuis 1989 près de 35 spectacles de Pina Bausch !
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« Un soir d'été de ma huitième année, Sarah m'emmène voir mon premier ballet : Le Lac des cygnes. Je suis subjuguée par les corps, les costumes qui les revêtent, les mouvements qui les étirent et les développent. De la douleur et de la souffrance, je ne comprends que celles de l'amour entre Odette et Siegfried ; incapable de percevoir l'endurance des danseuses et danseurs, de deviner que dans les chaussons, les chairs sont meurtries, que la beauté est toujours composée d'un peu de laideur.
Le lendemain, au réveil, je sais que je serai danseuse. Dans mes rêves les plus fous, une grande danseuse.
Plié. Tendu. Plié. Tendu.
Je n'ai pas encore la technique. En revanche, j'ai le physique : longs bras, longues jambes, long cou, petit buste. Oui, j'ai tout du cygne. Mais je suis noire, comme ce petit canard qui, tant que sa vraie nature n'est pas révélée, est vilain, rejeté de tous pour cette unique raison.
Je serai le premier cygne noir. »C. L. P.
En 2021, Chloé Lopes Gomes a accusé certains responsables du Staatsballett de racisme. Après un recours en justice, elle a obtenu gain de cause, à travers une prolongation de son contrat et une indemnité.
Récit de résilience face à l'adversité, Le Cygne noir est son histoire. -
Théâtre, danse, cirque, performance - 20 artistes - Renouer les fils avec le passé - Les nouvelles scènes, comment s'y retrouver ? - Changer sa façon de voir - Lexique vagabond - D'où vient ce tohu-bohu ? - Idées reçues ou idées larges - Ils ont montré la voie
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Vieux comme le monde, l'art de la danse touche à l'enchantement du sensible, à l'essence du divin, au surnaturel, au Mystère, aux forces de la Nature et à notre nature. La danse est énergie, flamme et souffle, séduction et possession, extase et ravissement... Selon le lieu où elle s'exprime, l'endroit d'où on la regarde, qu'elle soit folklorique ou traditionnelle, classique ou contemporaine, la danse a mille visages. Elle est le fruit de métissages, prend des formes variées, répond à de multiples fonctions. Du ballet classique au bal populaire, du menuet aux Ballets russes, des entrechats aux recherches chorégraphiques les plus avant-gardistes, balade en compagnie de Mme de La Fayette, Molière, Gustave Flaubert, Karen Blixen, Thomas Mann, Yasunari Kawabata, Marie Nimier, Colum McCann, Eduardo Manet, Margaret Mitchell, Nijinski, Martha Graham, Pina Bausch, Merce Cunningham, et bien d'autres.
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« Être danseur, c'est passer beaucoup de temps devant le miroir. Comment ne pas m'interroger à chaque spectacle sur mon rôle ? Comment dois-je l'habiter, l'interpréter et le danser devant un public d'aujourd'hui ?
J'ai décidé de me raconter tel que je suis, pour être capable ensuite de m'adresser à ceux qu'on ne représente hélas jamais. Le chemin va être long, mais je ne me retournerai pas. Je dois accepter celui que j'étais hier et que je suis toujours, étoile ou pas. Le titre n'y change rien. »
Le 28 décembre 2016, Germain Louvet est consacré danseur étoile à l'issue d'une représentation du Lac des cygnes. Investi d'une exigence d'excellence depuis son admission à l'école de danse de l'Opéra de Paris à l'âge de douze ans, il raconte sa passion, convoque les oeuvres qui le portent, celles qui lui résistent.
Mais sur scène comme en coulisses, le danseur étoile essaie de bousculer l'ordre établi du milieu de la danse. Germain Louvet fait porter sa voix en faveur de davantage de diversité, remet en cause les codes inculqués, questionne les stéréotypes des corps, et interroge sa pratique jusqu'à renverser l'idée de vocation.
Ce récit est celui d'un artiste engagé, pour qui toutes les choses qui se dansent sont un cri. -
Fernando López Rodríguez retrace l'évolution de l'histoire du flamenco depuis 1850, d'un point de vue politique, social et économique, et sa réception en France. Un art né garçon avec pour ancêtre le tablao du temps du café chantant, jusqu'à la naissance de l'opéra flamenca et ses croisements avec la danse contemporaine. Il éclaire la question du genre, la féminisation de cet art, et la double normativité à l'oeuvre, tentant de dépasser un pur binarisme au profil d'une esthétique du travestissement, dans la rue et au théâtre. Le flamenco queer ou une révolution intersectionnelle pour une abolition des représentations esthétiques et des sexualités normatives ?
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Hugo Marchand s'est réveillé un matin avec un rêve. Il avait neuf ans. C'est à ce rêve de danse que ce virtuose de la nouvelle génération d'étoiles de l'Opéra de Paris s'est accroché. Quatre ans après son entrée au conservatoire de Nantes, il est admis, médaillé d'or à treize ans, à l'École de danse de l'Opéra national de Paris. Malgré son profil atypique, il intègre le corps de ballet de l'Opéra à dix-sept ans. Il gravit les échelons, se mesure aux autres, comme à lui-même, dans les concours internationaux et accède au grade ultime de danseur étoile en mars 2017.En partageant le récit de son apprentissage, Hugo Marchand pose un regard sur la danse comme école de l'acceptation. Celle de l'immensité du travail qu'impose la concrétisation d'un rêve. De la quête d'excellence au façonnage de la confiance en soi pour le réaliser. Du bras de fer entre doutes et détermination. De la solitude à la surexposition, de l'amitié possible malgré la compétition. De la perpétuelle confrontation au miroir, reflet des imperfections à dépasser.L'expérience d'une métamorphose.
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Une réflexion passionnée et passionnante qui ravira les break dancers, les valseurs du dimanche, les amateurs de tango musette, de cucaracha, de bourrée bretonne, de boogie woogie, les noctambules de la zumba, mais aussi ceux qui n'aiment pas danser, les indécollables de la tapisserie comme les amateurs de philosophie.
Adoptant un rythme qui n'est pas celui de l'utile, la danse est une action poétique.
L'homme a découvert le plaisir pris dans le rythme, dans l'enivrement des sens jusqu'à épuisement. Observez le ballet des doigts du pianiste, le mouvement de la toupie, tout est danse. La sensibilité particulière du conférencier nous fait sentir cette poésie de l'arbitraire. On assiste en acte autant à une philosophie de la danse qu'à une danse de la philosophie.