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Antoine Choplin
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Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima (Japon). Ce soir-là, en quittant l'usine, il découvre Harumi venue l'attendre plus de dix ans après leur dernière entrevue. Des rendez-vous, emplis de pudeur et d'humanité, vont ponctuer leurs retrouvailles.
Ce face à face ravive les souvenirs... Remonte à la mémoire de Masao, cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère d'Harumi. Les années passées comme gardien du phare d'Ogijima. Ou encore les heures de plénitude à bord de la barque qu'il a construite de ses propres mains.
La Barque de Masao, roman habité par les lumières changeantes et les brises marines, est le deuxième texte d'Antoine Choplin publié aux éditions Buchet/Chastel. -
Ernesto est astronome dans le modeste observatoire de Quidico au Chili. Il étudie les nuages de Magellan, une galaxie naine. Il vit seul dans ce territoire mapuche avec son chat, Le Crabe et Walter un vieux télescope peu performant.
Lors d'un voyage à Santiago, dans l'espoir de trouver le financement pour une pièce (lame de Schmidt) de son télescope défectueux, Ernesto ne peut s'empêcher de visiter le musée de la Mémoire où une photo de Paulina, sa fiancée disparue durant la dictature de Pinochet le plonge dans un passé douloureux.
C'est dans ce même musée qu'il fait connaissance d'Ema qui porte elle aussi une histoire lourde.
Ils devront surmontés les blessures jamais cicatrisées de cette terrible période.
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Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris, et de s'installer quelques jours place Campo de' Fiori à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des badauds de passage et savoure la beauté des jours.
Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs avec douceur.
Sous l'ombre tutélaire du grand Giordano Bruno dont la statue pèse sur le Campo de'Fiori, Marya et Gaspar vont se révéler - dans le creuset de leurs énigmes, de leurs esprits vifs et volontiers joueurs, de leurs regards singuliers et acérés sur le monde.
L'amour s'impose alors, implacable comme une attaque de mat.
Partie italienne, nouveau roman d'Antoine Choplin, ne revendique rien, ne prend aucun parti, ne défend aucune cause.
Prédominent, au fil des pages, la légèreté de l'existence et la puissance de la mémoire. -
A Guernica, en avril 1937, le jeune Basilio passe son temps dans les marais à peindre des hérons cendrés, alors que la population fuit dans la crainte de l'arrivée des Nationalistes. Le jour même du bombardement, le 26 avril, il cherche à rendre le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d'un oiseau. Mais une fois la ville en feu, il ne peut se retenir d'aller voir le massacre de ses propres yeux. Comment rendre compte de la réalité, que ce soit celle d'un héron ou d'une guerre terrible ?
Basilio se rendra jusqu'à Paris, au début de l'été, pour découvrir le Guernica de Picasso, cette oeuvre magistrale, témoignage imparable de la tragédie, bien que le peintre célèbre n'en ait pas été le témoin. Avec son économie de style, Antoine Choplin nous interroge sur la nécessité de l'art pour rendre compte de notre condition humaine, même la plus extrême.
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Un homme sur une moto à laquelle est accrochée une remorque bringuebalante traverse la campagne ukrainienne. Il veut se rendre dans la zone interdite autour de Tchernobyl. Il a une mission.
Le voyage de Gouri dans ce noman's land est l'occasion pour lui de retrouver ses anciens amis et d'évoquer un monde à jamais disparu où seule la chaleur humaine a survécu au désastre.
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Bedrich Fritta se retrouve enfermé avec sa femme et son fi ls dans le ghetto de Terezin.
Séparé des siens, il se retrouve a ecté à l'atelier dessin du camp. Les jours s'étirent lentement entre l'élaboration de plans pour les bâtiments de Terezin et un quotidien de survie avec parfois des moments intenses avec sa femme et son fi ls. Très vite, les membres de l'atelier commencent à dessiner la réalité de Terezin avec l'espoir d'informer le monde sur leurs conditions de vie. Mais les nazis vont interrompre de façon brutale cette initiative. Alors commence pour Bedrich un aller sans retour vers l'enfer. Antoine Choplin s'est inspiré des dessins de Bedrich Fritta pour raconter cette histoire.
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1940, en pleine débâcle, Louis au volant d'un camion fuit devant l'arrivée prochaine des Allemands. Sa cargaison est précieuse.
Il transporte des tableaux du Louvre. Sur la route, il dépasse une femme. Il ne doit pas s'arrêter. Et pourtant! la rencontre avec Sarah va changer sa vie.
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Dans ce court récit, Antoine Choplin rend hommage à Ceija Stojka, cette artiste inclassable.
Lors d'une cérémonie en l'honneur de l'artiste et alors qu'un homme en complet déroule un discours officiel, la narratrice, ami d'enfance de Ceija Stojka et complice de vie, se souvient de son parcours hors norme.
Déportée à l'âge de dix ans, Ceija Stojka survit à trois camps de concentration, Auschwitz, Ravensbrück et Bergen-Belsen. C'est à cinquante-cinq ans qu'elle rompt le silence et se lance dans un travail de mémoire, lequel donne naissance à plusieurs récits et à plus d'un millier de dessins et de tableaux alors qu'elle est autodidacte.
Le livre est accompagnée d'illustrations de Ceija Stojka.
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Autour d'un double portrait d'un père et de son fils, de ses variations et de ses dissonances, Antoine Choplin compose une mélodie sensible.
Au moyen d'une écriture délestée du superflu, il frappe juste et bien. Plus qu'un roman social sur la fin d'un certain monde ouvrier, Cour Nord est un roman plein d'émotion retenue pour le désarroi et les mystères de ses personnages.
L'usine du Nord où travaillent Léo et son père va fermer. En grève depuis dix-sept jours, les ouvriers attendent une ultime négociation avec la direction. Père et fils vivent ensemble dans une petite maison, mais partagent-ils autre chose ? Car si le père est un de ces vieux ouvriers attaché à son usine, syndicaliste militant, Léo, trompettiste, passe ses soirées à répéter avec des copains. Ils ont monté un quartet de jazz et préparent leur premier vrai concert, à Lille. Le père incarne les derniers combats, les dernières défaites d'une classe ouvrière, fière d'ellemême, attachée viscéralement à ses usines, quand le fils ne participe même pas aux votes des grévistes. Après l'échec des négociations, le père s'engage en désespoir de cause dans une grève de la faim solitaire et s'installe sur un matelas dans la Cour Nord, tandis que Léo prend la tangente. Il ne tient même pas sa promesse de passer voir son père chaque jour, et s'échappe de l'usine pour suivre dans le ciel les avions s'envolant vers New York, où son copain Gasp est allé récemment assister aux funérailles du pianiste de jazz Thelonious Monk. Il passe du temps au bistro « Chez Fanny » où il retrouve une ouvrière de l'usine, Nadine, qu'il ne drague même pas ou si peu. Chacun rêve d'un ailleurs, Nadine d'ouvrir une oisellerie à la frontière belge, Ahmed, un copain d'atelier, de revoir la mer, Vincent, un membre du quartet, d'installer des pistes de ski sur le grand terril de Noeux-les-Mines...
Structuré musicalement en quatre mouvements (exposition du thème, double variation et reprise), Cour Nord explore, avec le minimum d'effets, une communauté humaine confrontée à la fin d'un certain monde et cherchant à s'inventer un avenir. La 'petite musique' de Choplin tourne autour de ses personnages, de leur désarroi et de leurs contradictions, avec lucidité et respect.
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On a ouvert les portes. Si ce n'est la lassitude des corps accumulée depuis toutes ces années, rien n'empêche plus ces hommes et ces femmes de quitter le camp. Ils sont libres. La plupart restent là pourtant, espérant l'arrivée d'hypothétiques camions. Quelques autres, sous l'impulsion du robuste Garri, entreprennent de partir à pied. Il s'agira pour eux de rejoindre les plaines du Nord-Est, là où il se pourrait que tout soit encore comme avant, et qu'une vie nouvelle puisse s'y reconstruire. Enfin, cela reste à vérifier.
En tout cas, avant cela, il faudra bien franchir les longs plateaux, les villages dévastés, et surtout, la barrière redoutable des hautes montagnes...
Nord-Est est le récit d'une expédition, aux ressorts profondément humains, entre fable et western métaphysique.
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Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar
Antoine Choplin
- La Fosse Aux Ours
- 5 Janvier 2017
- 9782357070950
Quelques jours dans la vie de Thomas Kusar ou comment un jeune cheminot de Trutnov (Tchécoslovaquie) croise sur son chemin Vaclav Havel, comment une amitié se noue entre les deux hommes entre parties d'échecs et bières partagées jusqu'au balcon du Château, place Venceslas, à Prague... Le dernier roman d'Antoine Choplin, inspiré d'une histoire vraie, s'intéresse comme souvent aux humbles et montre comment, parfois, le destin les porte, les fait basculer du côté des justes et les fait participer, presque par hasard, à la grande Histoire...
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Au coeur de paysages singuliers et innommés qui pourront évoquer les revers sombres de l'Histoire, des hommes, solitaires ou réunis en une clique fragile, entreprennent un périple.
Aux processus guidant leur épopée, il est ici porté une attention particulière. Tous déploient un arsenal de ruses, géniales ou misérables, pour approcher, atteindre parfois, leur objectif.
Mais l'important serait surtout que le ressort de ces progressions emprunte avant tout à des forces d'humanité, de simple et lumineuse intelligence, de fraternité pure.
Quatre récits de quêtes minuscules et magistrales, comme autant de fables espérant chacune de cette capacité inouïe de l'homme à se maintenir debout, à braver quelque chose ensemble, le regard tendu sans relâche vers un horizon autre.
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Antoine Choplin a remonté " sa " rivière au fil des quatre saisons.
Une route à pied, en solitaire, pour s'enivrer de paysages, de nature, d'histoire et de littérature.
Un récit intime sur la marche et l'écriture par l'auteur de La Nuit tombée (La Fosse aux ours), Prix France Télévisions 2012.
L'écrivain grenoblois a choisi de revenir aux sources.
Celles de l'Isère, depuis sa confluence avec le Rhône, jusqu'au glacier qui la voit naître, à plus de 2600 mètres, dans le massif des Alpes.
En remontant la rivière à pied, il progresse à contre-courant dans l'espace, mais aussi dans le temps, parcourant le chemin en quatre étapes, au fil des quatre saisons. Ou comment confronter les coins familiers qu'il fréquente aujourd'hui avec ceux arpentés hier, enfant, aux côtés de son père. Comment transformer une promenade dominicale en épopée, marchant plus de 30 kilomètres par jour. Comment croiser des proches mais aussi des vagabonds. Explorer en terrain connu.
Un beau récit qui mêle contrastes, passé, patrimoine, histoire et interrogations sur l'écriture. À chaque saison son chapitre, son paysage, son ressenti, ses rencontres. Quatre volets d'une marche intime, et d'une marche qui entretient aussi avec l'écriture une relation puissante.
La Nuit tombée (Fosse aux ours), Prix France Télévisions 2012. -
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Ce matin, monsieur bobbie quitte la grande maison pour faire sa promenade dans les rues de la ville.
La même promenade, très exactement, que tous les jours précédents. ce qu'il ne pouvait prévoir, c'est le cortège bruyant de la manifestation, cette foule joliment compacte et les slogans attrayants. intrigué, il s'approche. jusqu'à se faire happer. dès lors, tout bascule pour monsieur bobbie.
Cette courte histoire nous plonge dans l'univers du bizarre monsieur bobbie, personnage tout droit sorti d'un film de jacques tati.
Avec une grande économie de moyens, antoine choplin construit une fable drôle et désenchantée, métaphore à peine décalée de notre monde moderne et de ses chimères.
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Évariste, artiste-peintre singulier, entreprend un voyage. Il veut peindre son ultime tableau. Pourtant, une fois devant sa toile vierge, il est comme impuissant. Ce chaos le renvoie à son histoire dont on devine l'épaisseur
et les heures sombres. Mais ce séjour est aussi l'occasion de rencontres peu communes qui transformeront Évariste et surtout les personnes qu'il côtoie. Son regard différent, son appétit du monde et sa capacité d'émerveillement
révèlent chez Évariste sa profonde humanité.
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Entre 1911 et 1925, R. Burgsthal crée des vitraux pour l'abbaye cistercienne de Fontfroide, à la demande des nouveaux propriétaires. Cet ouvrage présente le cheminement de l'artiste, ses rapports avec son mécène G. Fayet, l'élaboration de l'ensemble et sa conservation, et propose une étude détaillée de chaque vitrail.
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Alors qu'il se rend en bord de lac pour une séance d'apnée (discipline âpre, exigeante et de faible profit), un homme est victime d'une panne de voiture et échoue à Plan-les-Ouates, bourgade qu'il ne connaît pas. Ainsi, dans l'attente d'une réparation, s'ouvrent à lui quelques heures d'une vacuité parfaite dans un espace vierge de tout repères. Embarrassé par cette liberté inopinée - que faire de ce temps ? Pourquoi se diriger ici plutôt que là -, il décide de confier son itinéraire à celui d'une femme dont il entreprend la filature. Le récit de cet homme, avec son appétit des mots, est singulier et témoigne d'un lien ambigu à la complexité du monde qui l'entoure : sa passion ludique pour la lexicographie serait une manière de tenter de l'embrasser ; son besoin d'apnée, le signe d'une incapacité à le faire.
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Parmi les décombres d'une ville détruite par la guerre, des militaires continuent à traquer un ennemi sans visage. Quatre d'entre eux entreprennent le "nettoyage" d'une impasse. Parmi eux, sous les ordres de l'impitoyable capitaine Kalinski, il y a Oleg Youssov, le géant chauve lanceur de poids. Ils progressent ainsi, de bâtisse en bâtisse, commettant les pires exactions. Au bout de l'impasse, Timour et sa famille ont trouvé refuge parmi les ruines. Malgré l'approche des soldats, ils refusent de fuir. Des minutes d'effroi s'écoulent jusqu'aux coups de poing martelant la porte d'entrée. La rencontre sera inévitable. Une collision, plutôt. D'autant plus tragique qu'elle sera aussi l'occasion de retrouvailles, celles d'Oleg et de Timour, qui les mois précédents, au milieu de cette barbarie, ont ébauché malgré tout les termes d'une amitié. Au coeur de ces paysages anéantis qui peuvent évoquer la Tchétchénie d'aujourd'hui, le roman tente de s'attacher à une fragile archéologie de ce qui demeure vivant, de ce qui ne cesse de palpiter. Il interroge ces petits fragments d'humanité dénichés ici et là, aux heures même les plus sombres.
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Les cairns sont ces monticules de pierres que l'on trouve en montagne, qui servent aux randonneurs à signaler leur passage. Très présents dans ce livre (sous la forme de nombreuses photographies), ils en balisent l'itinéraire. Verticalité, souffle, rythme de la pensée que cadencent les pas : Antoine Choplin nous invite ici à une réflexion sur le rapport physique qu'entretient le marcheur avec le paysage.
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Tambour et peignoir incarnat
Antoine Choplin
- Petit Vehicule
- Plaine Page
- 14 Novembre 2001
- 9782842732905
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La cime du regard ; chantier poétique
Antoine Choplin
- La Bartavelle
- Modernites
- 2 Mai 2001
- 9782877445948