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Charles Dobzynski
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«Voilà qui est très rare, cette force d'évidence, ces mots si simples qui sortent d'une si longue nuit, ce tempo intime sans effet aucun, sans autre écho que celui qui traîne de naissance et à vie aux basques du destin. Être qui, être quoi, et moins que rien, et plus que tout, ce Juif qui se cherche ? Comment devenir ce qui est imposé et donné hors de soi, malgré soi ? Impossible de jouer avec ce Je là qui n'est pas un double ni un hétéronyme mais un legs arraché aux exils, aux exodes, aux pogroms par les mains d'une mère. Charles Dobzynski n'a pas à décliner une identité vraie ou fausse, il est par les lieux et les errances, par les convois et les commotions de l'Histoire toujours à se déprendre d'une partie prenante, toujours à casser les dogmes, à soigner son humour, à se défier de Dieu. Avec ce livre d'une tenue qui tient du miracle, il se révèle témoin majuscule du siècle des utopies sanglantes, irréductible et juste voix de cette poésie vécue qui engage l'être tout entier sans renoncer jamais à son pouvoir d'effraction. Depuis les Feuillets d'Hypnos ou La Rose de personne, Je est un Juif est une oeuvre décisive comme il y en a peu dans le champ de la conscience et de la parole salvatrice, surtout par temps de mise aux normes et d'amnésie programmée. En fait, et tout uniment, Je est un Juif est un chef-d'oeuvre.» André Velter.
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Entre combat au corps à corps et prière, ici la mort est prise "à vif" dans un amour de la langue et de l'humain. «Elle est venue pour insulter le pavillon du vivant.» Le lyrisme de Charles Dobzynski vaut pour le siècle - une conscience tragique de l'histoire le fonde - et pour la personne. Le sujet est conduit à affronter l'impossible, cela même qui échappe, ce réel qui se dérobe à toute explication. Mais, échappant, ce réel nous abandonne une de ces « miettes d'infini» qui nous suffisent, dit l'auteur, à tenir face à tout ce qui s'acharne de ce côté-ci du monde, de ce côté-ci du XXe siècle où l'atroce l'a disputé à l'horrible, de guerre en guerre, de train en train où se sont entassés rêves ou ombres d'hommes, selon ; à tenir du côté des «quartiers de la révolte et du refus" .
L'écriture de Charles Dobzynski, avec la force d'une tornade, bouleverse notre monde intérieur : La violence c'est être soi / mais sans limites / à l'assaut de l'inexistence.
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Après Poètes de France, Charles Dobzynski poursuit, dans Poètes du Monde, un inventaire critique qui jalonne notre temps. Il y dessine sa propre carte géographique : elle n'inclut ni tous les pays ni toutes les grandes figures du XXe siècle, mais marque des prédilections, une diversité : révélations de la francophonie, impact de la poésie d'Amérique latine, des États-Unis, de Russie, esquisse d'une configuration des poésies juives. C'est l'âge d'or de la découverte, de l'invention, de la révolte.
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LE RÉEL D'À CÔTÉ est un poème en trois mouvements, comme un trio musical. Il consiste en l'instauration et l'appropriation d'un dialogue,sous le signe de la passion,soit de manière indirecte (il et elle) soit sous forme d'une suite où le rêve et la réalité sont constamment confrontés. Le mouvement central fait alterner prose et vers : il représente l'articulation ou le fléau de la balance, une instance définie par le vers : "lecture en creux de bouche à bouche". L'ensemble représente pour l'auteur une démarche nouvelle, dans son propre langage, un langage à la fois intériorisé et extrapolé.
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"« Le Quetzalcoatl est un Dieu qu'idolâtrait le peuple aztèque on ne sait s'il naquit du feu ou d'une tranche de pastèque.
On l'appelait Serpent à plumes c'était le maître des forêts survolant le volcan qui fume défi ant le caïman des marais.
Des légendes et des coutumes, de jour en jour enregistrées il fut l'archiviste attitré grâce au grand zèle de ses plumes. » Au grès de fables résolument modernes, des animaux, remarquablement humains, font le tour du monde, du Mali au Pérou, d'Espagne au Tibet. Revisitant un style ancestral, Charles Dobzynski appose sa touche, tantôt engagée et sérieuse, tantôt plus légère, mais toujours avec poésie et malice. La complicité inventive du dessinateur Daniel Hénon fait de l'ensemble une véritable réussite.
Charles Dobzynski est poète, écrivain, journaliste, traducteur (Rilke, Maïakovski, Hikmet, la poésie yiddish). Près de cinquante titres de poésie et de prose, romans, nouvelles, essais, ouvrages pour la jeunesse : dernier en date, un roman, Solène et le Cyborg (Ed. Publibook, 2009).
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De quoi nous parle "Le bal des baleines" ? De notre temps que sa crise fait craquer ici et là. Craquements inopinés : dans le monde animal, où les papillons s'avèrent des ennemis publics, où les baleines danseuses donnent des leçons à ceux qui les traquent. Charles Dobzynski, auteur du "Commerce des mondes" (grand prix de la science-fiction française en 1986) ne nous décrit pas un monde impossible, mais un monde détraqué, que corrode l'air du temps, où le burlesque, le nonsense et l'humour distillent leurs ferments.
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L'escalier des questions est en nous. On ne cesse de le gravir, mais il n'a pas de fin. Les images ou les vues juxtaposées d'une vie en constituent les marches, les gradins, la spirale qui nous conduit toujours ailleurs. Elles se trouvent dans ce livre métamorphosées en des proses qui sont l'école buissonnière de la turbulence, de l'insolite et de l'humour. À New York ou à Ceylan, elles débusquent le " mystère des transports " ou les imprévus du " voyajeu " Entre le vécu et le rêvé, ces courtes fictions pratiquent une mise en scène de l'inconnu, dans les paysages et les êtres.
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Le monde yiddish : une légende à vif ; littérature, chanson, arts plastiques, cinéma
Charles Dobzynski
- L'Harmattan
- 3 Mai 2000
- 9782738471611
Il existe un monde du yiddish, toujours vivant malgré les tragédies.
Un monde né d'une histoire, d'une langue, au cours des siècles, et qui n'a cessé de s'épanouir dans une culture, une littérature, un art, sous des aspects multiples et originaux où s'est déployé son goût de la vie et de l'invention.
Après nous avoir révélé dans Le Miroir d'un peuple la poésie yiddish, Charles Dobzynski, enfant de ce monde yiddish, devenu écrivain français, s'attache dans cet essai à étendre le champ de nos découvertes : il étudie l'histoire de la poésie, du conte, de la chanson populaire et de la musique klezmer (jamais abordée sous cet angle).
Il nous offre une série de monographies des grandes figures de la poésie (Leivick, Sutzkever, Markish . ) ou du roman (Cholem Aleikhem). Commencer par Marc Chagall, dont il nous donne à lire notamment les poèmes traduits par lui du yiddish, il examine les arts plastiques et l'apport dans leur domaine respectif d'artistes tels que Thomas Gleb, Abraham Krol, Ilex Beller, Michel Milberger et Devi Tuszynski.
Ce panorama, à la fois très informé et très personnel, s'achève sur une vue générale du cinéma yiddish et procède à l'analyse de son chef-d'oeuvre Le Dibbouk.
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L'oeuvre littéraire de Charles Dobzynski s'aventure en des chemins si variés (poésie, nouvelles, romans, essais, traductions) qu'un des intérêts du recueil de récits La Surprise du lieu est de le saisir avant la distinction des genres. Les lieux, on le sait, sont révélateurs. Qu'il s'agisse du bois de Vincennes, d'un village dans le Hainaut, du domaine hindou, d'un café littéraire sur les grands boulevards, d'Aden, de Dieppe ou du XIXe arrondissement, ils nous renseignent à profusion sur l'écrivain qui les fréquente car c'est en eux que s'est incrustée la mémoire du passé, des amis, des voyages, des illuminations, des peurs et des choix de l'existence. C'est donc à une espèce d'autobiographie morcelée que nous convie Charles Dobzynski dans La Surprise du lieu, voyages dans des espaces et dans son temps.
Grand format 17.25 €Indisponible
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Les choses n'en font qu'à leur tête
Charles Dobzynski
- Cadex
- Marine Cadex
- 1 Septembre 1998
- 9782905910981
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Four à brûler le réel ; poètes de France
Charles Dobzynski
- L'Harmattan
- 16 Décembre 2011
- 9782296088108
Poète et critique, Charles Dobzynski nous invite à un singulier voyage au bout du siècle. Tout un siècle du territoire de la poésie qu'il parcourt, sous l'égide de Pierre Reverdy auquel il a emprunté son titre : « Le poète est un four à brûler le réel ». Ce panorama englobe 57 poètes, commence avec Guillaume Apollinaire et s'achève sur Franck Venaille. Il suit l'ordre alphabétique et celui des générations, avant et après 1940, avec un flash-back intermédiaire consacré à Rimbaud, Verlaine et Mallarmé. Tour d'horizon qui ne se prétend pas complet : il opère des choix, avoue ses prédilections. Elles sont fondées sur trois décennies de chroniques, à partir de l'observatoire que fut pour l'auteur la revue Europe. Il y a disposé régulièrement ses jalons, avec les classiques de la modernité.
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Posséder un robot: tel était le rêve de Solène que s'emploie à réaliser son père, l'ingénieur Jean Stolar, lorsque celle-ci est contrainte de rester à domicile suite à un accident. Après un premier compagnon pour le moins décevant, la voilà donc flanquée d'un nouveau prototype, beaucoup plus avancé que son prédécesseur, répondant au nom de Robik. Un cyborg aux traits humains, abouti, obéissant aux grandes lois de la robotique... Une créature dont le comportement va toutefois commencer à se dérégler. Et pour cause, Robik accumulera bévues et étourderies, fautes et petites exactions, conduisant la jeune Solène à s'interroger sur ce qui ne tourne pas rond dans la boîte crânienne de son curieux ami.
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Le journal de la lumière et de l'ombre
Charles Dobzynski
- Castor Astral
- Poesie
- 4 Avril 2013
- 9782859209117
« On croit s'avancer dans l'évidence et on se retrouve dans l'inconnu », écrit Bernard Noël dans sa préface à Journal de la lumière & journal de l'ombre. Cette phrase est certainement la clé d'un livre qui s'emploie à déjouer la logique des lumières et des ombres, qui sont nos doubles, nos complices ou nos impostures. Le sentier emprunté est celui d'une forme à deux modules : de brefs tercets y alternent avec des proses, le tout entrecoupé de fables, de chansons qui s'accordent différemment au fil conducteur et constituent ainsi des incursions dans l'absurde. Pourquoi un journal ? C'est que la lumière n'est pas un élément immatériel : elle a la langue bien pendue, comme Schéhérazade, et ne cesse de raconter son mode de vie et ses tribulations. Le poète en fait l'inventaire. Comme il procède à celui de l'ombre haut parlante qui exerce un dur métier : être et ne pas être. Ce qui circule entre ces deux faces, l'utopie, l'entropie, et leurs incessantes mutations, c'est le flux à vif de l'humour. Il déplace les notions communes en y provoquant des télescopages qui font chavirer l'ordre du visible. Dans l'oeuvre du poète Charles Dobzynski s'inscrit ici un embranchement inattendu de son « arbre d'identité », « jamais cet abîme au-dessous des ailes qu'on s'invente ».
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Né en 1929 à Varsovie d'où ses parents émigrent à Paris en 1930, Charles
Dobzynski voit ses études interrompues par la guerre. Il a vingt ans lorsque
Paul Éluard présente ses premiers poèmes dans Les Lettres françaises. Il
devient chroniqueur cinéma aux Lettres françaises, et secrétaire, puis
rédacteur en chef de la revue Europe. En 1986 il reçoit le Grand prix de la
science-fiction française pour Le Commerce des mondes, et en 1992 le prix Max
Jacob pour La vie est un orchestre. Il est membre de l'académie Mallarmé et du
jury du prix Apollinaire. Chevalier des Arts & Lettres, il a reçu en 2006 le
Goncourt de la poésie.
Grand format 14.20 €Indisponible
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Un cavalier se pose en observation et surveille ce vulgaire soldat venu de l'autre côté de la frontière et qui s'approche l'air de rien. Un fou, ou bien une folle, déplore le fait que sa vie soit placée sous le signe de l'incertitude, toujours il lui faut trouver la tangente, la diagonale. Soudain, le premier meurtre d'une longue série: un joueur d'orgue est retrouvé mort. Pourquoi l'a-t-on tué? Etait-ce vraiment un musicien ou était-il un espion, un bandit? Dans cette guerre sanglante qui ne pourra s'achever que par l'abdication ou la mort d'un des souverains, que font les têtes couronnées? Les rois se réfugient derrière leur tour pour orchestrer le combat, c'est le roque. Les reines sont plus offensives, elles vont au combat. Sur le grand échiquier de la vie, les pièces se déplacent et pour une fois, elles prennent la parole.
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Un recueil de pomes lourds de souvenirs, saturs d'images qui s'enchanent les unes aux autres jusqu' composer un tableau sonore du temps qui passe. Charles Dobzynski dirige la revue Europe.
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