L'hypothèse de la circulation des normes de lutte contre le terrorisme part d'une idée apparemment simple inspirée de ce que le terrorisme étant un phénomène mouvant et contagieux, les normes qui lui sont consacrées pour le combattre doivent l'être aussi.
La circulation des normes de lutte contre le terrorisme apparaît alors comme le phénomène de transmission d'un espace normatif à un autre du ou des dispositifs servant à faire obstacle de manière répressive ou préventive à un ou plusieurs actes qualifiés de terrorisme. Le groupe de recherche SELELCT (Sécurité et Liberté à l'Épreuve de la Lutte contre le Terrorisme) du CREDHO-DI (Centre de Recherche pour l'Étude des Droits de l'Homme et du Droit International) de l'Université de Rouen a cherché à vérifier cette hypothèse à l'occasion d'une recherche comparative et collective visant à décrire les phénomènes normatifs à l'oeuvre au cours d'un tel bouleversement politique et institutionnel.
Les réflexions réunies dans cet ouvrage critiquent et expliquent d'un point de vue juridique le lien qui peut exister entre les faits politiques et leur traduction normative, notamment institutionnelle.
Des droits fondamentaux au fondement du droit, le lien semble non seulement direct, mais évident.
Or l'examen des différents discours théoriques sur le droit montre qu'il n'en est rien. Le livre de Charlotte Girard analyse précisément les différences de traitement du rapport entre ces deux termes dans les discours théoriques juridiques, en particulier ceux qui posent la question du fondement du droit. Soit l'étude des droits fondamentaux se distingue de celle du fondement du droit - les droits fondamentaux ne mènent pas naturellement au fondement du droit -, soit on associe les deux notions - les droits fondamentaux sont au fondement même du droit.
Or cette distinction renvoie à ce que la théorie du droit différencie traditionnellement : les approches juspositiviste d'une part et jusnaturaliste d'autre part. La confrontation de ces discours théoriques à la question du fondement du droit, qu'elle se traduise ou non par les droits fondamentaux, révèle une certaine fragilité des présupposés respectifs de ces discours. En réalité, le fondement du droit n'est pas seulement un élément de débat juridique et normatif, mais il relève aussi et surtout d'un débat politique et institutionnel.
C'est en effet en raison de son caractère normatif que le fondement du droit - quel que soit le discours qui le porte, y compris le discours juridique théorique - appartient pleinement au champ politique.
Une question appelle-t-elle nécessairement une réponse ? L'un des droits fondamentaux de l'individu n'a-t-il pas rapport avec son pouvoir de maîtriser sa parole ? Ces interrogations permettent d'aborder le thème du droit au silence comme attribut essentiel de l'individu. C'est du point de vue du droit comparé franco-anglais que ces questionnements prennent toutes leurs dimensions. En effet, à partir d'une observation superficielle, la comparaison dévoile un décalage non négligeable entre les systèmes juridiques français et anglais. Cet ouvrage tente d'approfondir l'examen et de découvrir les fondements de cette différence. Cette asymétrie sera-t-elle confirmée, voire dépassée pour en arriver à une différence encore plus essentielle : doit-on penser que la conception-même des droits de l'Homme ne serait pas superposable en France et en Grande-Bretagne ?
Printemps 1964, à Naples, en Italie. Lucia, dix ans, vit au sein d'une troupe de cirque avec son père, Roberto, et affectionne particulièrement son lion, Cyrus. Mais après un terrible incendie qui a tout ravagé, elle décide de surmonter sa tristesse et d'échafauder un plan... Des lions, il y en a en Afrique du sud ! Jamais à court d'idée, elle fugue et embarque à bord d'un cargo, avant d'être rejointe in-extremis par son père.
À leur arrivée à Durban, ils découvrent un pays en proie aux inégalités. Happés par une manifestation malgré eux, Roberto qui tente de défendre Nelson, un jeune garçon noir battu par un policier sans scrupules, se fait arrêter... Lulu et Nelson que tout tend à séparer se retrouvent unis autour d'un même combat : la quête de la liberté.
À leur arrivée en Afrique du Sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s'est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Depuis, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, femme militante, de caractère. Sa rencontre avec Danny, qui sait parler aux lions, pourrait l'aider à recréer sa ménagerie, mais les menaces fusent de tous côtés...
À leur arrivée en Afrique du sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s'est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Dans l'attente de sa libération et grâce à l'aide de ce nouvel ami, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, une femme militante. Lulu et Nelson sont désormais sur les traces des lions du bush, sans se douter du danger qui les guette...
Yaya est enfin de retour chez elle à Shanghai. Ce grand voyage où s'est mêlé espoir et désillusions, s'achève avec une très mauvaise surprise pour le petite fille. La grande maison où elle s'attendait à retrouver sa famille est déserte. Seul le fidèle chauffeur Chang est resté pour l'accueillir.
Heureusement, Tuduo et son petit frère vont remonter le moral de la fillette, et lui redonner espoir. Car il se pourrait bien que ses parents ne soient pas si loin. Mais dans l'ombre reste tapi l'ennemi de toujours, qui paraît plus que jamais indestructible.
Dans le dernier épisode, Yaya et Tuduo ont fui Shanghai assiégée en sautant in extremis dans le camion d'un petit cirque ambulant... Jetés sur les routes du pays en guerre, bombardé par l'aviation japonaise, Tuduo tente de persuader Yaya de rester sous la protection bienveillante de leurs sauveurs. Mais Yaya n'en fait qu'à sa tête ! N'écoutant ni les leçons de morale de Pipo, ni les mises en gardes de Tuduo, elle reprend la route et ne sera pas longue à se jeter dans la gueule du loup...
La troisième et dernière intégrale de la balade de Yaya rassemble les tomes 7, 8, et 9, retravaillés dans un format franco-belge.
À la fin de la deuxième intégrale, Zhu a sauvé Yaya d'une attaque de loups dans la forêt. Comprenant qu'elle a perdu la mémoire, il se fait passer pour son sauveur. Tuduo et Sauce d'huître, toujours sur les traces de Yaya, découvrent des indices qui bouleversent le cours de leur périple...
Après être tombé d'un bateau et avoir été rejeté sur une plage, malmené par les marées, les mouettes et les crabes, le petit Azil pense être arrivé au terme de sa route. Sauvé par M. Lepillier, un instituteur de passage, il devient la mascotte d'une classe de maternelle. Chaque week-end, Azil est accueilli dans les familles des enfants où il devra être traité « comme un ministre » ainsi que l'a bien précisé M. Lepillier.
Yaya et Tuduo, assommés dans une barque à la dérive, échouent sur une île déserte.
En ur vagig o tiroudeañ emañ Yaya ha Tuduo, badaouet war une enezenn zidudu eo skoet 'benn ar fin...
Deskiñ a ra Yaya en em zibab a-benn gellout chom bev er bed dianav-mañ.
Met n'eo ket ken klet ha ma seblant bezañ ar baradoz naturel-mañ... ha souzhadennoù e-leizh a vo a-hed o diloloadenn !
.La collection " Droit et justice " est dirigée par Guillaume Drago, professeur agrégé des Facultés de droit. Les textes publiés dans cette collection sont des ouvrages collectifs élaborés à partir de colloques organisés dans le cadre de la Mission de recherche " Droit et justice ".
Bro Sina 1937.
Dont a ra ar Japaniz tre e Shangai, 'pezh a lak miliadoù a Sinaiz hag a Gornogiz o doa kavet goudor en dilezadurioù da dec'hout kuit.
E-kreiz reuz an emgannoù e teu daou vugel da vezañ mignoned, padal e vev an eil pell eus bed egile : merc'h ur c'henwerzhour sinat pinvidik eo Yaya ha Tuduo zo ur paotr yaouank a vev e straedoù.