Ce manuel d'initiation s'adresse aux étudiants qui commencent une formation au Nouveau Testament sans connaissances préalables particulières.
Il intéressera quiconque veut en maîtriser les orientations générales, sur les plans historique, littéraire et théologique. Une attention toute particulière aux contextes dans lequel il s'inscrit permet au lecteur d'aborder de nombreux textes non bibliques contemporains de sa naissance. Une présentation approfondie du monde juif de l'époque souligne les continuités et l'originalité du premier christianisme.
Une évocation du jésus historique et de Paul à partir des sources disponibles met notamment en relief le processus de reprise littéraire de leurs trajectoires dans le Nouveau Testament. Chacun de ses vingt-sept livres fait l'objet d'une présentation resserrée en autant de fiches d'apprentissages où le plan, le contenu et les circonstances de rédaction sont regroupés pour en faciliter la mémorisation.
Cartes, tableaux, index et glossaire enrichissent ce manuel qui complète les ouvrages équivalents en français, dont l'Introduction au Nouveau Testament (Labor et Fides, 20094) et le Guide pour l'étude du Nouveau Testament (Labor et Fides, 1999). Cette initiation se veut moins spécialisée que ces deux manuels de référence.
Cette recherche propose une approche, largement inédite, des représentations de l'au-delà attestées dans la Bible et le Proche-Orient ancien. Deux grands types sont observés : des représentations spatiales, qui envisagent que l'humain, à sa mort, rejoint le monde divin ; des représentations temporelles, qui conçoivent quant à elles que c'est à la fin des temps qu'une résurrection rendra possible la pleine communion avec Dieu.
L'ouvrage montre parallèlement que ces deux conceptions, spatiale et temporelle, loin de s'exclure, se complètent et gagnent à être conçues en tension. L'une et l'autre reflètent une anthropologie spécifique, plus optimiste dans le cas de l'eschatologie verticale, tout imprégnée par une conception harmonieuse de l'Alliance, plus pessimiste en ce qui concerne l'eschatologie temporelle, qui attend l'établissement de la communion d'un acte ultime du Dieu Créateur.
Concernant la prédication de Jésus, l'auteur montre que l'accent est placé sur la présence de l'au-delà, et comment, après lui, les deux trajectoires des eschatologies spatiale et temporelle ont continué de faire leur chemin au sein du mouvement chrétien naissant.
Christian Grappe est professeur de Nouveau Testament à la Faculté de théologie protestante de l'Université de Strasbourg. Il a notamment publié aux PUF D'un temple à l'autre (1992) et Images de Pierre aux deux premiers siècles (1995), et, chez Labor et Fides, Le Royaume de Dieu. Avant, avec et après Jésus (2004), Le sacrifice et Sacrifices scandaleux (avec Alfred Marx, 1998 et 2008), et Initiation au monde du Nouveau Testament (2010).
Fondée en 1921, la Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses publie, en français, des articles scientifiques couvrant l'ensemble des disciplines de la théologie protestante.
Fondée en 1921, la Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses publie, en français, des articles scientifiques couvrant l'ensemble des disciplines de la théologie protestante.
Les sacrifices dans la Bible suscitent souvent le malaise chez les lecteurs.
Comment comprendre par exemple ces mises en scène sanglantes ou encore l'ordre divin donné à Abraham de sacrifier son fils unique ? Le présent travail propose de faire le point sur le sacrifice dans la Bible et de faire place à un certain nombre de préjugés lourds de conséquences pour l'image du Dieu de l'Ancien et du Nouveau Testament. Cet ouvrage veut ainsi apporter une contribution à la théologie biblique en traitant une question difficile.
La première partie, centrée sur l'Ancien Testament, étudie les éléments constitutifs du sacrifice en insistant sur sa finalité. Il est ce lieu où Dieu vient à la rencontre des siens en vue de les bénir, les sacrifices "expiatoires", "réparateurs", n'ayant d'autre fonction que d'ôter les obstacles à cette communion. Dans la seconde partie, l'invitation, adressée à tous, sans préalable ni rite, à s'associer au festin des noces (Marc 2,19) ouvre à la compréhension de la prédication, par Jésus, de l'avènement du Royaume.
L'offre gracieuse de la communion s'accompagne du don de la réparation ; désormais, les deux pôles du culte sacrificiel s'y trouvent à la fois assumés et subvertis. Quant aux sacrements, ils viennent, après l'enlèvement de l'Epoux, signifier aux croyants qu'ils ont le privilège insigne de participer, par delà l'octroi de la réparation, au " déjà " d'une communion promise à s'épanouir encore dans la plénitude du Royaume.