Claude Bourgeyx
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quel est ce mystérieux fil à retordre que gégé-la-flemme donne à la maîtresse, alors qu'il n'a pas de fil sur lui ? pourquoi dieu ne serait-il pas une fille ? pourquoi les vaches ne pondent-elles pas d'oeufs oe
quarante-deux histoires cocasses et ahurissantes où les mots s'emballent et dérapent, pour notre plus grand plaisir.
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Échanges de lettres. Tu m'écris, je te réponds. Des personnages libèrent leur plumes ; tous de drôles d'oiseaux plus ou moins recommandables.
Cette correspondance bigarrée nous emmène tout droit dans l'univers de Claude Bourgeyx, peuplé de héros étriqués qui affrontent comme ils le peuvent les accidents de la vie.
Dans ces variations épistolaires se mêlent aveux d'amour, déclarations de guerre, échanges de méchants souvenirs, confession de fantasmes croustillants ... Et tant d'autres choses encore. C'est inattendu, toujours cocasse, le plus souvent désopilant. Le cachet de la Poste faisant foi ! -
Mademoiselle Werner a quelques bonnes raisons de contester sa parenté. Un père démissionnaire, qui se prétendait adjudant, et dont la rumeur ne cesse de colporter des bizarreries de caractère un tantinet perverses. Une mère prématurément décédée, gouvernante dudit adjudant, forcément prédisposée dans les rapports domestiques à un masochisme de bon aloi.
Comment faire sa vie avec ça ? La seule issue est d'inventer son destin sans se laisser distraire par les idées reçues de ceux qui, comme vous, souffrent du mal d'aimer. Mademoiselle Werner le sait, sans l'avoir appris de Flaubert : "L'évidence vous aveugle, quand elle ne vous crève pas les yeux". Voilà pourquoi elle fonce, les yeux bandés, dans les plus sordides impasses existentielles.C'est là sa manière et son style, pour, dit Claude Bourgeyx : "Faire de sa vie accidentée un ouvrage d'art dérisoire, un chef-d'oeuvre d'absurdité".
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Commande d'écriture pour une classe d'art dramatique du conservatoire de Mérignac (33), cette tragi-comédie est iconoclaste et cruellement joyeuse ; elle célèbre l'art dramatique et invite les jeunes gens d'aujourd'hui à s'y risquer encore et toujours.
Cette pièce met en scène des personnages impatients de savoir ce qui les attend derrière une porte entr'ouverte d'où filtre un peu de lumière. Franchiront-ils le seuil pour trouver la gloire sur les planches ou le bonheur dans la vie ? "T'as qu'à croire !" répond l'auteur.
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Sous l'uniforme que portent les Leprince se cache un sale petit secret de famille. L'inceste et le crime y ont partie liée. Comme dans toute bonne tragédie. Et chaque jour que Dieu fait, il faut rejouer la scène. Puisque c'est écrit.
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Il revient l'adjudant à la retraite, plus fugueur et fantasque que jamais. Et c'est encore l'incroyable madame Werner, sa vieille gouvernante, qui le pousse aux extrémités du non-sens. Vingt tableaux brossés à rebrousse-poil des idées convenues sur la platitude du quotidien. 2e suite de tableaux écrits pour le spectacle de Claude Piéplu.
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On ignore son nom, son prénom c'est "je".
Ce je faussement anonyme, c'est notre part d'inavouable : nos petites envies de tuer, nos rêves de soumissions perverses, nos fringales de gloire ou notre résignation à s'incliner devant la fatalité. Écrits pour Claude Piéplu, ces textes ont été diffusés sur les antennes de France-Inter.
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Mosaïque de vies, le livre présente des personnages du quotidien, qui s'interrogent et forcent à nous questionner. Dans la continuité de Des gens comme ça, Claude Bourgeyx expérimente, à travers les dialogues, les tourments de personnages faisant face à des événements tantôt tragiques, tantôt absurdes, souvent drôles. Alternants conversations troublantes et déclarations comiques, l'auteur se situe dans un univers entre Lewis Carroll et Topor, entre humour noir et non-sens, surréalisme et fantastique.
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J'ai toujours vécu dans l'effroi de ressembler à mon père. On peut se relever d'une leucémie, d'un infarctus, d'un cancer ou de quelque autre affection réputée fatale, mais on ne guérit pas de l'hérédité. Ces mots sont ceux d'un drôle de type entre deux âges qui vit chez ses parents, deux vieillards pas piqués des vers. Ainsi végète-t-il entre l'enfer familial et le paradis des acoquinements amoureux. Jusqu'au jour où il fait la connaissance de Blanche, une femme aux bien méchantes manières ! Une existence pareille suffirait à en détruire plus d'un, mais pas cet artiste azimuté qui croit dur connue fer en sa vocation de créateur de cages. De toutes sortes de cages. Avec une obsession : concevoir une cage dans laquelle on puisse enfin se sentir libre ! Avec ce morceau de bravoure de l'humour le plus noir et le plus extravagant, Claude Bourgeyx engendre une allégorie cruelle de l'amour et de la liberté.
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Des gens insensés autant qu'imprévisibles ouvre les portes d'un
monde tragi-comique où l'on croise, pêle-mêle : un écrivain martyrisé
par le personnage qu'il a créé ; une ancienne gloire de la
poésie qui fait un retour désastreux dans une émission de télévision
grand public ; un sexeur de poussins promu au rang d'homme
de lettres grâce au manuscrit trouvé dans un taxi ; un homme
se prétendant romancier et ne supportant pas d'être dérangé quand
il écrit, quitte à régler leur compte aux gêneurs ; un gringalet poursuivi
par un tueur à gages, et qui voit soudain son salut dans les
lacunes du scénario dont il est le héros ; un auteur dramatique raté
mettant en oeuvre une vengeance diabolique, digne des meilleures
pièces du genre ; un doux dingue qui relate ses étranges visions
nocturnes, faisant bien la nuance entre langage écrit et langage
parlé.
Claude BOURGEYX vit à Bordeaux où il enseigne le théâtre et le
cinéma à l'université Michel de Montaigne. Romancier et nouvelliste,
il a publié une quinzaine de livres dont Les Petits Outrages
et Les Petites Fêlures suivi de Mademoiselle Werner et Heureux
qui comme moi (Le Castor Astral), Coup de foudre (Belfond),
Le Chef-d'oeuvre et L'Amour imparfait (Arléa), Preuves à l'appui
(Le Seuil). Il a également écrit pour la jeunesse (Le Fil à retordre,
Grand Prix Jeunesse de la Société des Gens de Lettres, Nathan) et
est l'auteur de nombreuses pièces de théâtre régulièrement jouées
en France (interprétations de Claude Piéplu, Bernadette Lafont,
etc.) et dans les pays francophones. En 2006, l'adaptation théâtrale
de Mademoiselle Werner, interprétée par Anémone, a rencontré
un très grand succès au Théâtre des Variétés, à Paris. -
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" Bon sang, c'est quoi, le poids des mots ? Cinq cents grammes ? Un kilo ? Allez savoir ! Sans i,compter que les mots n'ont pas tous le même poids.
Il existe des mots lourds comme camion ou indigestion, et des mots légers comme duvet ou soupir. Il faut savoir que les mots légers ou réputés tels peuvent être lourds. Lourds de conséquences. Alors posons-nous la question : un mot léger, mais lourd de conséquences, pèse-t-il plus ou moins qu'un mot lourd aux conséquences légères ? " Claude Bourgeyx est passé maître dans l'art du dérapage. De la plus anodine des réalités, il tire des situations exceptionnelles où surréalisme et fantastique caracolent dans un joyeux bruissement de mots.
C'est cocasse, cruel, étouffant, léger, pernicieux, intoxicant. Claude Bourgeyx tient un scalpel à la place du stylo. Acides et destructeurs, ses textes se révèlent comme un grand cru de l'humour par l'absurde.
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(Texte provisoire) Un quidam s'octroie un brevet d'antiracisme au motif qu'il mange du couscous ; une femme ayant forcé sur la crème anti-âge retourne au point de départ de sa vie et réintègre l'utérus maternel ; un angoissé n'en finit pas de se demander si c'est lui ou son frère jumeau qui est mort à la naissance ; une vielle femme SDF affirme appartenir à une famille richissime et avoir un frère rock star ; un homme d'âge mur rêve d'être le sosie de Justin Bieber.
Voilà un aperçu des personnages sérieusement fissurés qui peuplent ici l'écriture de Claude Bourgeyx. Tous diffusent leurs humeurs dans des conversations avec des interlocuteurs pour la plupart aussi troublants qu'eux.
Des " gens comme ça ", pour peu qu'on soit au bon endroit, nous en croisons tous les jours. Et en dépit de leur apparente insignifiance, on les repère vite pour peu qu'on porte les bonnes lunettes.
ACTUALITÉ Claude Bourgeyx est invité à Lauzerte, pour le salon " Place aux nouvelles " le 13 et 14 septembre.
Des gens comme ça va être lu dans un théâtre par Virginie Lemoine le 10 octobre à Condom.
Claude BOURGEYX vit à Bordeaux où il enseigne le théâtre et le cinéma à l'Université Michel de Montaigne. Romancier et nouvelliste, il a publié une quinzaine de livres dont Les Petits Outrages et Les Petites Fêlures suivi de Mademoiselle Werner, Les Égarements de Monsieur René, Heureux qui comme moi et Des gens insensés autant qu'imprévisibles (Le Castor Astral), Coup de foudre (Belfond), Le Chef-d'ouvre et L'Amour imparfait (Arléa), Preuves à l'appui (Le Seuil). Il a également écrit pour la jeunesse (Le Fil à retordre, Grand Prix Jeunesse de la Société des Gens de Lettres, Nathan) et est l'auteur de nombreuses pièces de théâtre régulièrement jouées en France (interprétations de Claude Piéplu, Bernadette Lafont, etc.) et dans les pays francophones. En 2006, l'adaptation théâtrale de Mademoiselle Werner, interprétée par Anémone, a rencontré un très grand succès au Théâtre des Variétés, à Paris. -
Après plusieurs livres parus sous forme de dialogues, Claude Bourgeyx revient à la prose.
Ici, l'auteur nous convoque dans la chambre 3 d'un établissement digne de l'atmosphère du film Hôtel du nord de Marcel Carné.
Avec finesse et humour, Claude Bourgeyx, comme caché dans le placard, présente par chapitres courts, le va-et-vient du personnel, des clients d'une nuit, d'une heure...
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Nouvelles à chute
Anna Gavalda, Dino Buzzati, Julio Cortázar, Claude Bourgeyx, Fred Kassak, Pascal Mérigeau
- Magnard
- Classiques & Contemporains
- 30 Juin 2004
- 9782210754690
Grâce à ces textes contemporains d'auteurs prestigieux, les élèves découvriront avec plaisir le genre de la nouvelle et pourront se familiariser avec les notions propres au récit.
Idéal en début d'année de troisième ou de seconde pour motiver les élèves à être attentifs aux moindres indices dès leur première lecture, gageons que ce recueil original les fera également renouer avec un certain plaisir de lecture... Situé en fin d'ouvrage, l'appareil pédagogique complet est suivi d'une interview exclusive d'Anna Gavalda.
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Monsieur Régis
Claude Bourgeyx, Sandrine Revel
- Les Enfants Rouges
- Coquelicot
- 20 Mars 2009
- 9782354190200
Monsieur Régis vit avec sa mère. Il s'occupe à de petites affaires dont on ne sait pas grand chose; son temps semble bien vide; sa vie est un mystère. Parfois, on se demande s'il ne nous viendrait pas d'un autre monde. En vérité, Monsieur Régis est un farceur. Farceur imaginatif, joueur, menteur. Il s'invente de singulières histoires dont il est le héros, s'acharne à les croire vraies, s'égare dangereusement dans ces fictions dont il pourrait, au bout du compte, ne pas sortir indemne. Un jour, c'est sûr, monsieur Régis finira schizophrène.
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Grosses tetes et petits pieds
Claude Bourgeyx, Jochen Gerner
- Nathan
- Pleine Lune
- 15 Février 1998
- 9782092822401