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Claude Courchay
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Seuls sont les indomptés
Claude Courchay
- Lattes
- Romans Contemporains
- 21 Septembre 2005
- 9782709627498
Lorsque Jean visite la bergerie que met en vente son ami Max, il sait qu'il a enfin trouvé son paradis. Entourée par les broussailles, cette vieille bâtisse aux murs de galets, au plafond soutenu par d'énormes poutres, ressemble à un monastère tibétain perdu dans le Lavandin, idéal pour se retirer du monde et se remettre de plusieurs divorces et d'autant de petits boulots ingrats. Aucun bruit, ni télé, ni tondeuse, ni couinements de gosses, seuls quelques coups de fusil rappellent que la bâtisse se situe au milieu du terrain de jeu favori des chasseurs. Jean vit là, seul et bienheureux. Mais un matin, il découvre, comme tombée du ciel, une petite fille qui a mystérieusement trouvé refuge dans sa bergerie. Jean sait qu'il devrait alerter la police et les services sociaux. Mais Babou a les yeux si bleus et elle l'appelle Papa d'une voix si tendre... Peut être quelqu'un viendra t-il la récupérer ? Ses amis tentent de le mettre en garde : on l'accusera de pédophilie, d'enlèvement, de séquestration. Mais Jean ne se résout pas à l'abandonner. Un terrible piège se referme alors sur lui : Babou est retrouvée assassinée dans la propriété de Jean. La police le soupçonne immédiatement. Il est condamné à dix ans de prison et libéré cinq ans plus tard. Il n'a alors de cesse de prouver son innocence et de comprendre ce meurtre.
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Jean est un baroudeur. Grand reporter, photographe, il écume le monde, là où la guerre et la misère font rage. A ses retours, il squatte l´appartement d´une amie à Paris ou il descend dans le Midi de son enfance. Il s´arrête à Aix en Provence chez « Vieux Monsieur », son presque père, puis chez Jeanne, sa presque soeur qui vit avec sa vieille mère dans une bergerie des collines bas Alpines. Le temps de se reposer, de se retrouver et il repart pour de nouvelles aventures, de nouvelles guerres.
Pour Jeanne, les retours de Jean sont comme des moments de renaissance. Recluse, séquestrée volontaire auprès d´une mère sombre et aussi seule qu´elle, Jeanne a toujours caché l´amour qu´elle porte à ce feu follet. Elle attend Jean, sûre qu´il renoncera bientôt à ces voyages et s´installera avec elle. Peu importe dès lors ses aventures et les filles de passage puisque Jeanne reste sa favorite. Son jour viendra.
Tout bascule lorsque Jean rencontre à Paris Léa, une actrice débutante, qui l´émerveille, le bouscule de ses charmes et de sa jeunesse. Pour Jean et Jeanne, plus rien se sera pareil. Entre ces deux êtres pareils à l´eau et l´huile, les complots se forment, rongeant les espoirs et les amours. Claude Courchay nous guide dans les chemins de traverse provençaux ou dans les sombres milieux parisiens branchés et nous donne à contempler des destinées à la fois dramatiques et ordinaires. Un très beau roman sur les drames d´une vie, l´amour, l´attente, les espoirs déçus, les rendez-vous manqués.
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Le théâtre, c'est la rencontre d'un texte, d'une troupe et d'un public, le temps d'une représentation. Est-ce vraiment tout ? Que se passe-t-il le reste du temps ? Qui sont les acteurs ? Comment vivent-ils ? Pourquoi choisissent-ils certains textes, et pas d'autres ? Qu'est-ce qui les fait s'accrocher à ce métier magnifique et impossible ? Ce sont ces questions, et bien d'autres, que Claude Courchay rencontrera, lorsqu'il partagera l'existence de L'attroupement du festival d'Avignon au Théâtre national de Strasbourg. Il croisera l'existence de gens fous de leur travail, sachant mettre leur folie au service de cette passion : le théâtre. Il les observera, tâchant de monter, dans la salle close d'un théâtre national, ce Jules César de Shakespeare qu'ils avaient su faire triompher dans le cadre ouvert d'un festival «off».
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«Claude Courchay, né en 1933 à Dakar, professeur pour la coopération, suspendu provisoirement de ses fonctions, se promène à travers le monde sans jamais se fixer, curieux des êtres et des événements qu'il juge avec brutalité, cynisme et tendresse. Il avait déjà publié : La vie finira bien par commencer en 1972, La Soupe chinoise en 1973 et Chroniques pour un cochon malade en 1974. On le retoruve dans ce nouveau récit, parlant de lui à la troisième personne au long de ses voyages qui le mènent d'Addis-Abeba au Yémen, de Djibouti à Aix-en-provence ou à Nice.» Bulletin Gallimard, janv.-fév.-mars 1976.
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À condition d'être traversés, le désespoir et le scepticisme d'un «dur» de la littérature se métamorphosent en foisonnante expérience. Le «journal» que poursuit rageusement Claude Courchay en est l'illustration : elle est explosive et cruelle, certes, parce que cyniquement plongée dans l'actualité de notre univers secoué. Mais l'oeil, l'oreille, l'écriture de l'auteur ont le don d'enregistrer et restituer tout ce que cet univers peut cacher de marginalités dramatiques ou honteuses - la drogue, le sexe, la politique -, ainsi que de grandeur et de verve. La Révolution de 68 l'a déçu. Alors il voyage sur toute la planète : l'U.R.S.S., le Laos, le Portugal, le Mexique, les U.S.A., le Québec, et même certains points chauds de la France sont ses postes successifs d'observation.
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Vivre vite est une drogue dure. Chez les forts, elle provoque la puissance du vertige. Pierre, en ces trépidantes années 70, va en jouer sans limite. Audacieux et manipulateur, charismatique et cynique, gourou de sa propre foi en lui-même et n'ayant que la baraka pour loi, il se veut l'homme des aventures extrêmes. Que ceux qui l'aiment le suivent ? Entre retraite campagnarde et horizons planétaires, ils connaîtront grâce à lui le succès. Ne suffit-il pas à Pierre de vouloir pour réussir ? De la bergerie aixoise retapée en refuge pour la bande à l'agence de voyage créée pour offrir continents, escales et séjours au plus grand nombre, la monde entier sera bientôt à ses pieds.
Christian le sait. Il y croit. Fidèle d'entre les fidèles, il a abandonné sa carrière d'avocat et ses rêves de journalisme pour devenir le lieutenant de Pierre. Fasciné, il s'est laissé emporter par la vague. Lié à la vie à la mort, il est prêt à affronter les tempêtes. Peu importent les plumes laissées en chemin, les illusions défaites, les amours ruinés. Au diable la raison, la lucidité, le risque de se perdre. Foncer tête baissée, danser sur le volcan, aller jusqu'au bout, tel est le pacte.
Jusqu'au bout ? Ou jusqu'à ce qu'après tant de journées ocre et sèches, de courses folles à travers les déserts et après les fuseaux horaires, vienne l'heure d'une simple question : " Qui est vraiment Pierre ? " Agrégé d'histoire, ayant exercé tour à tour les métiers de maçon, serveur et caissier Claude Courchay, depuis Retour à Malaveil qui lui le grand prix RTL, s'est affirmé comme l'un des romanciers qui comptent aujourd'hui.
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Gaël, photo-reporter, spécialiste des petites guerres, veut souffler. Il en a trop vu. A la longue, ce métier de voyeur vous déboussole son homme. Il part se mettre au vert dans les Alpes. Là, le ciel va lui tomber sur la tête. Le ciel, c'est-à-dire Ariane.
La belle n'est pas libre, et quand bien même... Pour Gaël, tout amour qui parvient à ses fins est un amour fini. Facile à dire, difficile à vivre.
" On ne meurt plus d'amour." Dommage. Comment faire pour supporter l'insupportable ? Pour espérer sans espoir ? C'est ce déchirement, ce désespoir et ce bonheur d'un possible impossible que raconte Claude Couchay.
Avant de devenir romancier à succès (Retour à Malaveil a obtenu le prix RTL), Claude Courchay, agrégé d'histoire, s'est essayé à plusieur métiers : maçon, caissier, professeur...
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Pour mieux comprendre le livre de Claude Courchay, il faut se rappeler American graffiti, ce film qui est une ballade nostalgique sur la jeunesse des années 50 et 60. Un monde - presque une civilisation - sépare cette jeunesse-là de celle d'aujourd'hui. Les adolescents subissaient encore des contraintes, ils luttaient contre des tabous à présent abolis, ils étaient puceaux et basculaient dans l'univers de la sexualité avec une sorte de honte, d'angoisse et de maladresse inouïes. Quand commence Demain la veille, la guerre est finie. La guerre froide s'est installée. La France se bat en Indochine. À Aix-en-Provence, un jeune normalien, Jean Saunois, se débat pour son compte. Il a dix-huit ans. Orphelin de père, il ne veut pas être à la charge de sa mère. Il sera instituteur. Jean Saunois voudrait se battre, espérer, aimer. Il va se heurter à une discipline sans imagination. À quelques jours des vacances, il sera renvoyé. Cette exclusion va lui permettre de mettre à l'épreuve l'amitié et l'amour. Sans argent, sans métier, va-t-il simplement changer de caserne ? L'adolescence est l'âge où des espoirs infinis se cassent les ailes contre un monde fini. Demain la veille, témoignage sur ces séminaires laïques que furent les écoles normales, nous rappelle que, même dans les difficiles années 50, «la joie venait toujours après la peine».
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Gaël, photo-reporter, spécialiste des petites guerres, veut souffler. Il en a trop vu. A la longue, ce métier de voyeur vous déboussole son homme. Il part se mettre au vert dans les Alpes. Là, le ciel va lui tomber sur la tête. Le ciel, c'est-à-dire Ariane.
La belle n'est pas libre, et quand bien même... Pour Gaël, tout amour qui parvient à ses fins est un amour fini. Facile à dire, difficile à vivre.
" On ne meurt plus d'amour." Dommage. Comment faire pour supporter l'insupportable ? Pour espérer sans espoir ? C'est ce déchirement, ce désespoir et ce bonheur d'un possible impossible que raconte Claude Couchay.
Avant de devenir romancier à succès (Retour à Malaveil a obtenu le prix RTL), Claude Courchay, agrégé d'histoire, s'est essayé à plusieur métiers : maçon, caissier, professeur...
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Un roman sur la guerre de 1914 montrant les consquences psychologiques sur les hommes.