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Claude Foucart
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Visions françaises de l'Allemagne ; de Léon Bloy à Pascal Quignard
Claude Foucart
- Klincksieck
- 9 Janvier 2008
- 9782252035825
sur le plan littéraire, les rapports franco-allemands ont préoccupé les plus grands écrivains européens, de léon bloy, après la guerre de 1870, aux écrivains actuels dont michel tournier et pascal quignard.
il est ainsi facile de suivre une évolution que thomas mann et andré gide ont marquée, eux aussi, de leur influence. préoccupés par l'avenir de l'europe, ils ont tenté de découvrir le secret d'une relation intellectuelle et politique partagée entre le désir de cerner l'étrangeté de l'autre et la volonté d'affirmer la richesse de leur culture. après les grandes guerres du xxe siècle, il est alors curieux de voir que les écrivains français ont réussi à redonner une image de l'unité possible de nos deux peuples, de découvrir les liens profonds qui peuvent les unir.
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Le temps de la "gadouille" ou le dernier rendez-vous d'andre gide avec l'allemagne (1933-1951)
Claude Foucart
- Peter Lang
- 1 Octobre 1997
- 9783906754925
Les rapports d'André Gide avec l'Allemagne sont connus dans leur ensemble. Mais la période la moins étudiée est bien la plus complexe, celle qui suit l'arrivée au pouvoir de Hitler en 1933. A partir de ce moment, Gide se voit confronté aux réalités politiques et humaines de cette époque. Il observe avec attention les progrès du national-socialisme avec une curiosité qui lui est propre: fasciné par le monstre politique dont il perçoit assez vite les dangers pour l'Europe et toujours attaché à l'Allemagne comme source certaine d'un renouveau européen qui devrait permettre de sortir d'une crise sans fin. Gide s'attache à aider les émigrés. Il acquiert ainsi une nouvelle réputation, celle du Sage capable de sauver des valeurs bien menacées. Mais il est, lui-même, livré aux critiques non seulement des nationaux-socialistes qui s'efforcent d'utiliser à leur profit sa rupture avec le communisme après 1936, mais aussi de la gauche qui est amenée à préciser son interprétation des faits, à faire de l'écrivain un renégat, même si des différences se font jour entre les socialistes et les communistes à cette occasion. Et puis vient la guerre. Gide rentre dans le silence qui témoigne de son impuissance face aux drames humains. L'Allemagne reste l'objet de son attention. Et lorsque le régime national-socialiste s'effondre, il ne tarde guère à se rendre tout d'abord en Autriche, à Pertisau pour affimer la force des petits peuples, puis en Allemagne. Le discours prononcé devant la jeunesse à Munich en 1947 sera le grand moment des retrouvailles avec un peuple auquel Gide ne se lasse pas de rappeler son attachement à une époque où la guerre froide annonce de nouveaux drames.