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Cortanze Gerard
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Divisé en sept chapitres, accompagné d'une anthologie, d'une chronologie, d'une bibliographie et d'un cahier iconographique, l'essai de Gérard de Cortanze aborde les grands thèmes de l'oeuvre de J.-M. G. Le Clézio.
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Il est quatre heures du matin. Dans le restoroute où il s'est arrêté un instant, Constantin fait le bilan de sa vie. Un bilan résigné, presque désenchanté. Dans la voiture l'attendent une femme dont il n'est peut-être plus amoureux et sa fille pour qui il n'est sans doute pas le père idéal. Quand soudain une silhouette de femme déclenche en lui le souvenir d'un passé qu'il croyait oublié.Chassé-croisé des désordres amoureux, des vies parallèles qui se perdent et se recroisent, entre Rohmer et Wenders, L'Amour dans la ville dépeint le paysage amoureux des vingt dernières années, avec juste ce qu'il convient de désillusion, de pudeur, de solitude, de dérive, de sensibilité et d'amertume.Avec L'Amour dans la ville, Gérard de Cortanze poursuit cette quête sentimentale délicate et complexe déjà présente dans Les enfants s'ennuient le dimanche, Giuliana et Elle demande si c'est encore la nuit, où les sentiments contrairement à la société qui les engendre, gardent leur poids d'éternité et de secret.
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En janvier 2000, gérard de cortanze est invité à venir présider la cérémonie d'ouverture au public du château des roero di cortanze, l'antique demeure familiale située au coeur du piémont, entre turin et asti.
Ce retour sur la terre de ses ancêtres est prétexte à une flânerie sur les rives du pô, les pentes des alpes, mais aussi du côté des grands textes de la littérature italienne. parti à la découverte de son enfance, l'auteur écrit le roman vrai du castello di cortanze, personnage principal de ses trois derniers romans, les vice-rois, cyclone et assam. une invitation au voyage, entre rêve et réalité.
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Lorsqu'il part en voyage, Gérard de Cortanze n'est jamais seul.
Il emporte dans ses malles des livres à découvrir, des souvenirs de lecture, des auteurs avec lesquels converser. Il croise sa géographie personnelle avec la réalité présente des villes et des pays qu'il parcourt, et les liens particuliers que ces villes et ces pays entretiennent avec la littérature. Ainsi, à ses côtés, nous promenons-nous à La Havane avec Hemingway, à New York avec Auster, à Biarritz avec Barthes.
Nous découvrons le Mexique grâce aux récits de Le Clézio, la Colombie par les sculptures de Botero, et la Sicile en mettant nos pas dans ceux du prince de Salina, personnage emblématique du Guépard. Suivant scrupuleusement les conseils de Jean-Jacques Rousseau, Gérard de Cortanze se promène à pied dans Montréal et Rome, Bahia et Budapest, dans le Paris des surréalistes et la Venise des simulacres. Faisant une place de choix aux villes littéraires de la culture hispanique, on le retrouve à Madrid et à Séville, dans les couloirs de l'Escurial de Philippe II, et sur les routes cubaines.
Après d'ultimes stations à Amsterdam, Jérusalem et Saint-Pétersbourg, le livre se clôt sur un hymne à la lumière du sud " qui prend sa source dans le ciel et la mer, et devient incidente quand elle arrive sur la transversale des champs ", tant il est vrai, que dans cette quête du sens, l'auteur ne voyage pas pour se fuir mais pour se trouver.
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On dit de la jeunesse qu'elle est présomptueuse et qu'elle nourrit pour l'inutile une passion fugace. Pour Michele Pezza, tout juste âgé de dix-sept ans, la jeunesse est une ivresse continuelle. Engagé, durant l'hiver 1798, aux côtés des francs-tireurs de la Sainte Foi, l'insoumis magnifique livre contre les troupes d'occupation françaises un combat de partisans. Avec sa horde de banditi et Fortuna-Rachele, sa jeune amante, il hante le maquis napolitain à la recherche du bonheur. Invisible, invincible, protégé par une meute de loups et des rites magiques, Michele Pezza occupe dans le cycle des Vice-rois une place unique : celle du héros romantique animé d'un prodigieux goût de vivre. Une défense exaltée de l'amour fou, de formidables traques à pied ou à cheval, d'innombrables rencontres avec des personnages inoubliables, des traversées maritimes, des bals masqués : un vaste roman aux dimensions stendhaliennes, écrit dans la langue la plus vive qui soit.
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Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer : Les derniers jours d'Ernest Hemingway
Gérard de Cortanze
- Albin Michel
- 18 Septembre 2024
- 9782226479242
Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba.
Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l'écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l'intimité d'un géant, et celle du couple qu'il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d'électrochocs et poussé au suicide par le FBI. -
Le 21 juin 1786, Louis XVI, qui n'a jamais voyagé, décide de se rendre à Cherbourg, contre l'avis de ses plus proches conseillers. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu'on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions Vikings ?
Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l'expédition autour du monde de La Pérouse, mais n'a jamais embarqué, à trente-deux ans, sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu'il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste.
Gérard de Cortanze nous propose un voyage échevelé et passionnant en terre normande, et nous fait découvrir un Louis XVI intime, humaniste, plus à l'aise avec les humbles que parmi ses courtisans : un Louis XVI comme on ne l'a encore jamais vu.
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Moi, Tina Modotti, heureuse parce que libre
Gérard de Cortanze
- Albin Michel
- 2 Janvier 2020
- 9782226439765
Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Éprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à México où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre...
Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la « Mata Hari du Komintern » construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle. Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie.
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La nouvelle édition du livre référence sur les 24 heures
Les voitures mythiques, les pilotes inoubliables, les prouesses technologiques, l'ambiance, les émotions... tout ce qui fait la légende de la plus grande course automobile du monde raconté par Gérard de Cortanze, écrivain... et petit neveu de Charles de Cortanze, vainqueur au Mans en 1938.
« Gérard de Cortanze, pour qui cette course est une histoire de famille, a raison : les 24 Heures du Mans, c'est d'aventures ! » Jean TODT -
Revenue d'entre les morts, la jeune Christine traverse le feu et la glace, parle aux oiseaux, prédit l'avenir, vole d'arbre en arbre. En cette fin du XIIème siècle où les femmes sont considérées comme versatiles ou folles et rendues responsables de la Chute originelle, elle refuse le silence et la soumission. Adepte de la vie évangélique, elle se consacre au soin des malades, à la prière et à la contemplation mystique, mais n'en prône pas moins la redistribution des richesses, condamne les mauvais prêtres et prend la défense de la communauté juive. Féministe avant la lettre, celle qu'on appelle désormais Christine l'Admirable exhorte les épouses à se révolter contre leur mari, les nonnes à fuir les couvents et entraîne dans son sillage des centaines d'errantes, annonciatrices des fameuses béguines. Dans ce roman fascinant, qui traverse un siècle secoué par de grands bouleversements culturels et religieux, Gérard de Cortanze dresse le portrait d'une sainte femme dont les revendications sont d'une modernité stupéfiante. Gérard de Cortanze nous livre un récit passionnant porté par des héroines aussi troublantes que fascinantes. Page des Libraires
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Une histoire de l'automobile en 100 modèles mythiques
Gérard de Cortanze
- Albin Michel
- 19 Avril 2023
- 9782226479518
Comment raconter l'histoire de l'automobile en cent modèles ? C'est le défi de ce livre où anecdotes et techniques se complètent et s'épaulent. La formidable aventure de l'automobile est en effet tout autant humaine qu'industrielle, comme en témoigne l'histoire de l'équipementier Valeo, qui a ouvert ses archives inédites à Gérard de Cortanze. En 1923, Eugène Buisson, avec sa Société Anonyme Française du Ferodo, équipait les bolides de garnitures de freins et d'embrayages. Au fil des années, la petite entreprise s'associa à d'autres, en absorba certaines, en racheta, en développa. Cibié, Ducellier, éclaireurs des routes sombres, Sofica, le chauffagiste, Chausson, maître des radiateurs, rejoignirent le groupe en train de se former, vaste puzzle qui commença à sortir des frontières hexagonales pour partir à la conquête du monde... Ce fil rouge de l'innovation, choisi par l'auteur à l'occasion du centenaire de Valeo, permet de partir à la découverte des modèles les plus mythiques de l'histoire automobile, de la Panhard et Levassor type A à la Rolls-Royce Phantom, de la Citroën Traction Avant à la Renault Dauphine, de la Ford Mustang Shelby à la Tesla M3 ou encore de l'Aston Martin DB7 à la Porsche 911 !Cent ans d'innovations, d'inventivité, de conquêtes rassemblés dans ce livre qui se lit comme un roman, illustré d'une iconographie rare et très riche
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Elle s'appelait Violette Morris. Sportive de haut niveau, figure des nuits parisiennes et du music-hall, elle fut aussi une grande amoureuse : Joséphine Baker et Yvonne de Bray, grâce à qui elle rencontra Cocteau et Marais, furent parmi ses conquêtes. Inclassable, extravagante, résolument moderne, féministe engagée, lesbienne assumée, elle suscita la crainte et le rejet d'une France corsetée dans son conformisme, dont elle incarna tous les démons refoulés.
Il fallait un roman, flamboyant et plein d'humanité, pour retracer le destin d'une scandaleuse qui fut la contemporaine de Colette et laissa derrière elle une légende noire : celle d'une femme libre qui courait trop vite pour son temps.
Prix Renaudot pour Assam, Gérard de Cortanze est l'auteur de nombreux romans, parmi lesquels Les amants de Coyoacan, L'an prochain à Grenade, Zazous, Laisse tomber les filles...
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Un après-midi de septembre 1925, une jeune Mexicaine de dix-huit ans voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de pouvoir remarcher. Belle, indépendante, vive, elle se marie en 1929 avec Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.
Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir « pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible », elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière: « Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ?
Toutes les photographies ainsi que le film de Gisèle Freund sont issus des collections de l'IMEC, coéditeur de cet ouvrage. -
1937. Après 9 ans de mariage, le couple Frida Kahlo/Diego Rivera bat de l'aile. Aux infidélités de Diego répondent celles de la jeune femme, qui n'est pas heureuse et commence à boire. Pourtant un événement va bouleverser sa vie : l'installation au Mexique de Trotski et de sa femme Natalia, qui viennent de se voir enfin accorder l'asile politique. Diego et Frida les accueillent à la Casa Azul et très vite une amitié s'installe. Mais, par jeu ou besoin de mesurer son pouvoir de séduction, Frida décide de séduire le vieux révolutionnaire. Délaissant la rédaction de ses discours, sa biographie de Lénine, affolant ses gardes du corps, il glisse des billets enfiévrés dans les livres qu'il offre à Frida, lui donne des rendez-vous secrets, escalade le mur de sa maison, s'enfuit avec elle dans l'hacienda de San Miguel Regla. Plus qu'une idylle, une passion dévorante naît entre les deux et Frida sera le dernier grand amour de Léon Trotski. Bien des années plus tard, elle confiera à une amie que leur rencontre fut l' « une des meilleures choses qui lui soit arrivée » et que cette période fut l'une des plus fécondes de sa vie de peintre.
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« Viva Frida n'est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l'esprit est celle d'une suite de « tableaux vivants ». Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l'intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacan. On l'accompagne à New York, à Paris.
On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l'entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l'hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la « beauté terrible » de son univers.
Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n'aura été ignoré. C'est le coeur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu'elle vit. » Gérard de Cortanze « Je vous recommande de lire cette bio qui n'a rien de classique ! C'est très vivant ! » CNEWS « L'écrivain Gérard de Cortanze est un amoureux fou de Frida Kahlo et pour lui le style de Frida ce n'est pas qu'un look. » France Inter « Le beau portrait d'une femme délicatement plurielle, follement inspirante. » Le Quotidien du Luxembourg -
Le 22 juin 1963 à Paris, quatre adolescents assistent, place de la Nation, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire de Salut les copains. Trois garçons : François, rocker au coeur tendre, tenté par les substances hallucinogènes ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800 mètres.
Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe.
Commencé au coeur des Trente Glorieuses et se clôturant sur la « marche républicaine » du 11 janvier 2015, ce livre pétri d'humanité, virevoltant, joyeux, raconte, au son des guitares et sur des pas de twist, l'histoire de ces baby-boomers devenus soixante-huitards, fougueux, idéalistes, refusant de se résigner au monde tel qu'il est, et convaincus qu'ils pouvaient le rendre meilleur.
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A partir de longues conversations avec Le Clézio, G. de Cortanze tente de retracer les étapes d'une vie et d'une oeuvre qui s'apparentent à une longue quête, en suivant à la trace ce voyageur immobile qui affirme ne pas inventer mais transmettre.
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Dictionnaire amoureux : des sixties
Gérard de Cortanze
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 5 Avril 2018
- 9782259230575
« Les sixties ont aujourd'hui cinquante ans. Le puzzle des noms qui les compose fait désormais partie de l'histoire. Il n'est que d'en citer quelques-uns : Arpanet, Beatles, Carré blanc, Dim Dam Dom, Hula-hoop, Jaguar Type E, Martin Luther King, mai 68, mini-jupe, Mur de Berlin, Nouveau roman, Pop Art, Schmilblick, Woodstock, etc. Nous pourrions ajouter : la présence incontournable de l'homme de Londres devenu chef de l'État et celle de l'astronaute, Neil Armstrong, qui marche sur la lune et porte au rêve.
Ce livre, volontairement subjectif, est empli du temps qui passe, des gens, des choses, des faits, des événements, des réflexions, des inventions, des victoires et des défaites. J'ai voulu retenir de cet album photos des années 60, les tempêtes, les éclats, les instants d'hésitations, les silences, et surtout une immense clameur : celle d'une génération, qui se voulait sans peur et sans reproche, et qui, à sa manière, a changé le monde. » G. de C.
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Grenade, 31 décembre 1066 : 5000 Juifs sont massacrés en une nuit par une foule musulmane en furie. Parmi les morts, Samuel Ibn Kaprun, chef des armées du vizir, premier ministre, receveur des impôts, pourvoyeur d'esclaves, grand poète et. Juif. Echappent à la tuerie, sa jeune fille Gâlâh et Halim, son amant musulman vite assassiné par les brigades intégristes. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Treblinka, à Sarajevo, à New-York, à Grenade à nouveau, bien des siècles plus tard, à Paris enfin, devant une école juive, un matin de septembre 2012, où l'attend un tueur prénommé Iblis, nom qui dans le Coran désigne le Diable.
L'An prochain à Grenade est un roman d'amour, qui raconte l'idylle entre une jeune femme juive et un poète musulman. Un roman épique, où résonnent les guerres, les pogroms, les soulèvements populaires. Un roman littéraire, qui par son souffle, s'inscrit dans la lignée du Dernier des Justes et de la Mémoire d'Abraham. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'une façon étrangement actuelle. Un conte philosophique enfin, qui débouche sur une interrogation essentielle : pourquoi l'antisémitisme, pourquoi l'intolérance, pourquoi la haine ?
Ce livre fort donne à lire une indispensable méditation sur l'extrême difficulté (impossibilité ?) à faire cohabiter les croyances religieuses, sur le désenchantement d'un monde où les mots de fraternité et de tolérance ont perdu tout sens. Quelle histoire, sinon celle subie par la jeune Gâlâh - mémoire vivante du peuple juif - résume à ce point la noirceur de l'humanité ?
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1665. Nicolas d'Assan, le jeune baron de Valognes, nourrit un goût immodéré pour les miroirs et n'hésite pas, en dépit des risques, à faire venir en contrebande des miroirs de Venise. Repéré par la police du Roi, il est d'abord fortement encouragé à rouvrir la verrerie que son père avait fermée des années plus tôt, puis contraint de partir à plusieurs reprises à Venise recruter des ouvriers verriers afin de permettre à la toute nouvelle Manufacture Royale des Glaces de Miroir de rivaliser avec la Sérénissime. Lors de son premier voyage, il fait la rencontre de la belle Azzura qui accepte de venir travailler à Paris, mais disparaît mystérieusement le jour du départ. Six mois plus tard, au retour de sa troisième mission, il engage l'un des ouvriers vénitiens, l'énigmatique Vittorio Dino, qui va faire de la verrerie de Valognes une réussite éclatante. Au point de déclencher l'ire de Colbert et d'être recruté de force à la Manufacture Royale. Les années suivantes, Nicolas d'Assan va les employer à éclaircir le mystère de l'identité réelle de Dino, apparemment lié à celui de la disparition de sa mère, à sa naissance
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« Aventino regarde par la fenêtre de la berline. Il est tombé cette nuit beaucoup de neige. On ne voit plus les sentiers, les chemins, plus une seule route destinée aux hommes. Dans le lointain, les Alpes hérissent leur muraille blanche. Turin, le château familial, la campagne alentour, le fond de son être, tout n'est plus qu'une immense solitude qui le suit au long de la route, jusque dans Gênes. Et sur le bateau, Aventino ne perçoit rien du vacarme du port : quelque chose, en lui, s'est déchiré. Perdu dans la contemplation du grand bassin noir et luisant, le voilà dans un monde qu'il ne reconnaît plus.
Une eau pâteuse se soulève et s'abaisse. Pourquoi tout ce temps sans revoir Maria Galante ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce départ ?
Parce que Aventino n'a plus rien à dire aux hommes de son siècle. » Lorsqu'Aventino Roero Di Cortanze, aristocrate rebelle, part en Indes à la recherche d'une hypothétique pousse de thé, il ne sait rien du pays où il finira par rester cinq ans.
Aventure spirituelle d'un homme partagé entre son amour pour deux femmes qui n'en forment peut-être qu'une, Assam raconte la nécessité de s'engager et la difficulté d'accepter la modernité en marche sans pour autant renier un passé, un art de vivre ancien, qui sont les fondement même de son être. -
Key West, Floride, 1933. Roberto et Diodata, deux Italiens en rupture avec le premier fascisme mussolinien, ont trouvé refuge dans ce port du bout du monde. Peu à peu s'est constitué autour d'eux un petit cercle d'amis aux origines multiples et aux aspirations progressistes affirmées. De son passé dans les courses automobiles, du château familial d'Ercole Tommaso, père de Roberto et dernier vice-roi de Sardaigne, ou des frasques de Diodata en poétesse futuriste, le couple n'a rien raconté à son entourage, tout au désir d'une vie désormais paisible. C'est alors que survient l'imprévisible cyclone qui les précipite vers Cuba et La Havane et, par la suite, contre toute attente, séparément puis ensemble, dans cette Europe qu'ils avaient fuie, et qu'ils vont retrouver en plein désastre...
Roman pétri d'histoire, Cyclone frappe par l'ampleur et la force de ses évocations. La guerre d'Espagne et ses Brigades internationales, les camps de réfugiés dans le Sud de la France, la Résistance à Marseille puis en Italie, la rafle du ghetto juif de Rome : un couple amoureux et engagé traverse des événements majeurs dans l'incertitude inquiète des séparations, des déchirements et des choix. Et c'est cette approche résolument individuelle, à taille d'homme, qui nous rend concrets des épisodes légendaires, et attachants ces personnages lancés à pleine force dans la violence de leur temps.
A ce livre qui s'interroge sur le mal d'un siècle, sur les hasards, les bonheurs et les pièges de l'engagement politique, Gérard de Cortanze a donné la forme d'une fresque aux dimensions européennes, portée par une belle générosité narrative. -
Janvier 1859.
Un village de savoie, peu de temps avant l'annexion française. une épaisse couche de neige a blanchi les empreintes laissées par les hommes. derrière les murs d'une sombre bâtisse, oeuvre un personnage étrange : un certain giovanni gioberti, dont le visage est entièrement bleu - bleu indigo. sans cesse à la poursuite d'une nuance de bleu qui lui échappe, oscillant entre ombre et lumière, gioberti l'indigotier lutte avec sa mémoire.
Les rêves peuvent ressembler à la réalité et la vérité n'être qu'une illusion. l'homme bleu est-il un saint ou un monstre ? livre initiatique, voyage au centre du mal, indigo traque, dans une langue fluide et poétique, toute la richesse et la cruauté de notre réalité intérieure. la quête inlassable du bleu absolu n'a peut-être qu'un but : la rédemption ?.