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Nouvelle édition en 2017
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Des prémices de l'unification italienne à la montée du fascisme, un père et son fils affrontent à leur manière bouleversements des temps.
Ercole Tommaso assiste au déclin et à l'abandon de vieilles valeurs aristocratiques ; Roberto à la découverte d'une implacable modernité incarnée par les premières courses automobiles. Pourtant, si différents soient-ils, tous deux feront l'expérience de la solitude et de l'exil, tendant vers un seul but entre la France et l'Italie, celui d'un possible bonheur.
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Floride, 1933. Roberto et Diodata, deux Italiens en rupture avec le fascisme, ont trouvé refuge dans un port du bout du monde. S'est constitué autour d'eux un petit cercle d'amis aux origines multiples. Du passé de Roberto dans les courses automobiles, du château familial d'Ercole Tommaso, ou des frasques de Diodata en poétesse futuriste, le couple n'a rien raconté à son entourage, tout au désir d'une vie paisible. C'est alors que survient l'imprévisible cyclone qui les précipite vers Cuba et, contre toute attente, dans une Europe qu'ils vont retrouver en plein désastre.
Gérard de Cortanze s'interroge sur les bonheurs et les pièges de l'engagement politique. La guerre d'Espagne, les camps de réfugiés du sud de la France, la Résistance à Marseille puis en Italie, la rafle du ghetto juif de Rome : un couple amoureux affronte les maux d'un siècle dans l'incertitude des séparations, des déchirements et des choix.
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Une nuit d'Epiphanie, des bourgeois effrayés croient voir les Rois mages traverser leur ville.
Mais les trois voyageurs ne viennent nullement célébrer la présentation de l'Enfant Dieu aux hommes, et ne transportent ni or ni encens ni myrrhe. Ils viennent de traverser l'Italie, les Alpes, ont franchi tous les obstacles et passé toutes les frontières, afin de livrer à Nicolas d'Assan, baron de Valognes, leur mystérieuse cargaison : d'immenses miroirs de Venise. C'est le grand gel de l'hiver. C'est une nuit extraordinaire. La vie de Nicolas d'Assan va s'en trouver à jamais bouleversée.
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Princesse lombarde exilée dans le Paris des années 1830, Laura Trivulzio est fascinante, et sa beauté, infernale, suscite haine et passion. Après avoir ouvert un salon littéraire fréquenté par La Fayette, Bellini, Heine, Balzac, Liszt, Musset, elle devient l'avocate de la cause italienne, prend la tête d'une armée, lance des journaux, dirige des hôpitaux, se passionne pour les médecines parallèles, entreprend un périple qui la conduit de Malte à Constantinople, connaît la vie des harems, lutte contre les brigands d'Anatolie et enfin, après avoir traversé des territoires inconnus des cartographes, atteint Jérusalem... Rebelle et engagée, Laura scandalise par son audace, et surtout par l'extravagance de sa vie amoureuse. Dans ce roman riche en rebondissements, Gérard de Cortanze mêle réalité et fiction pour faire le portrait de cette femme libre et généreuse, romantique et féministe, portée par le désir ardent de voir s'élargir le rôle social et intellectuel de la femme.
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Dans L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui est impossible de faire lire les passages de ses livres où il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation. Et que dire des événements les plus intimes de cette enfance ? Ce côté de son histoire reste à ce jour occulté, voire dénié. Cet essai - accompagné d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers - brise le silence, entamant un voyage du côté de ce corps et de cette vie totalement méconnus. Récit des premières années d'un « "traître à sa classe" à qui il arrive tant de choses personnelles », cette biographie montre comment l'écriture « remonte d'une enfance » ; de Bordeaux à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme, puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 : le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers. Vérités et légendes. En conclusion, une phrase de Montaigne : « Il faut étendre la joie, mais retrancher la tristesse. »
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En janvier 2000, Gérard de Cortanze est invité à venir présider la cérémonie d'ouverture au public du château des Roero Di Cortanze, l'antique demeure familiale située au coeur du Piémont, entre Turin et Asti. Ce retour sur la terre de ses ancêtres est prétexte à une flânerie sur les rives du Pô, les pentes des Alpes, mais aussi du côté des grands textes de la littérature italienne. Parti à la découverte de son enfance, l'auteur écrit le roman vrai du Castello Di Cortanze, personnage principal de ses trois derniers romans, Les Vice-rois, Cyclone et Assam.
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Attiré par le désert parce qu'il en attend quelque chose d'humain, et par les indiens parce que nous avons tant à apprendre d'eux, j.
M. g. le clézio est un " nomade immobile ". depuis qu'un matin de 1948 un cargo hollandais le mena jusqu'au nigeria pour retrouver un père qu'il n'avait jamais vu, il sait que vie et écriture ne font qu'un. depuis l'époque oú il est allé chez les emberas, il est à la recherche d'une cohérence et d'un équilibre philosophique. des maisons sans mur, un temps qui revient, du bonheur à conquérir, le clézio n'est pas un rêveur.
Sa littérature dénonce, provoque, combat. ce livre, conçu à partir de longues conversations que gérard de cortanze a eues avec l'auteur du procès-verbal, tente de soulever des pans du voile. en suivant à la trace un écrivain qui " n'invente pas mais transmet ", cet essai biographique évoque les étapes d'une vie et d'une oeuvre qui s'apparentent à une longue quête : celle d'une maison familiale perdue.
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Nouvelle édition
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«Après plusieurs incursions sur les côtes cubaines, Hemingway loue, en avril 1932, une chambre à l'hôtel Ambos Mundos, à La Havane, où il écrira de nombreux articles et son roman Pour qui sonne le glas.Sept ans plus tard, Martha Gellhorn, qu'il a rencontrée en Espagne pendant la guerre civile, trouve près de La Havane, à San Francisco de Paula, une maison de style colonial espagnol : la Finca Vigia. Au milieu de ses vastes bibliothèques, parmi soixante-sept chats et chiens, entouré de tableaux qu'il aime, de ses fétiches africains et de ses trophées de chasse, il y écrit, dans la douleur, une oeuvre. Quand il ne pêche pas, il assiste à des parties de pelote basque, pratique le tir au pigeon au Club du Cerro, retrouve ses amis américains et ses chers pêcheurs cubains. Il ne quittera Cuba qu'en juillet 1960. Un an plus tard, il se suicidera.Il avait passé trente ans de sa vie à Cuba. Ce livre est l'histoire d'une rencontre entre un écrivain et un pays.»Gérard de Cortanze.