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Le Livre de Poche
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Josette, Pierre et Jean sont lycéens, Sarah est coiffeuse, Charlie trompettiste, Marie danseuse, Lucienne apprentie mannequin. Dans un Paris occupé, ils appliquent à la lettre les mots d'ordre zazous : danser le swing, boire de la bière à la grenadine, lire des livres interdits, chausser en toutes circonstances des lunettes de soleil et enfiler de longues vestes à carreaux. Traqués par les nazis, pourchassés par les collaborateurs, rejetés par la Résistance, les zazous ne veulent pas changer la vie, simplement ne pas voir leur jeunesse confisquée.
Dans cet ample roman aux allures de comédie musicale, Gérard de Cortanze nous fait découvrir un véritable fait de société et la bande-son virevoltante qui, de Trenet à Django Reinhardt, sauva une génération de la peur.
Le portrait étincelant d'une jeunesse qui résiste à la barbarie. Thierry Voisin, Télérama.
Un véritable tableau de Paris sous l'Occupation. Benoît Duteurtre, Le Figaro.
Prix Jacques-Chabannes 2017.
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Le roi qui voulait voir la mer
Gérard de Cortanze
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 21 Août 2024
- 9782253941699
Le 21 juin 1786, Louis XVI, qui n'a jamais voyagé, décide de se rendre à Cherbourg, contre l'avis de ses plus proches conseillers. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu'on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions vikings ? Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l'expédition autour du monde de La Pérouse, mais n'a jamais embarqué, à trente-deux ans, sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu'il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste.
Gérard de Cortanze nous propose une échappée passionnante, et nous dévoile un Louis XVI intime, humaniste, plus à l'aise avec les humbles que parmi ses courtisans, un Louis XVI comme on ne l'a encore jamais vu.
Un pur bonheur de lecture. Franz-Olivier Gisbert, Le Point.
Quel merveilleux voyage que ce livre ! Stéphane Bern, Europe 1.
Prix Littéraire du Cotentin 2023. -
Le New York de Paul Auster
Gérard de Cortanze
- Le Livre de Poche
- Documents
- 8 Septembre 2004
- 9782702488744
Paul Auster's New York explore les liens intimes entre l'écrivain et sa ville, sa vie et ses romans, et le suit à la trace, depuis le 6, Varick Street, où il écrivit L'invention de la solitude, jusqu'au coin de la Troisième Rue et de la Septième Avenue à Brooklyn, que le héros du film Smoke prend en photo chaque matin à 8 heures. Ce livre, dans lequel on a le sentiment de se voir délivré un secret fraternel, a été rendu possible grâce à l'amitié liant Paul Auster à l'auteur. L'écrivain de la Trilogie new-yorkaise a confié à Gérard de Cortanze des documents personnels, des informations inédites, ainsi que de nombreuses clefs relatives à son oeuvre. Au fil des pages, on comprend quels liens étroits unissent Paul Auster à ses personnages et à sa ville. Rue par rue, maison après maison, Paul Auster's New York est une promenade chaleureuse, qui reconstitue minutieusement le puzzle d'une ville imaginaire et concrète découverte par Paul Auster alors qu'il était enfant. Tout en levant le voile sur une partie de son univers, ce livre dessine un portrait tout en nuances d'un des plus grands écrivains américains de son temps.
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Elle s'appelait Violette Morris. Sportive de haut niveau, figure des nuits parisiennes et du music-hall, elle fut aussi une grande amoureuse : Joséphine Baker et Yvonne de Bray, grâce à qui elle rencontra Cocteau et Marais, furent parmi ses conquêtes. Inclassable, extravagante, résolument moderne, féministe engagée, lesbienne assumée, elle suscita la crainte et le rejet d'une France corsetée dans son conformisme, dont elle incarna tous les démons refoulés.
Il fallait un roman, flamboyant et plein d'humanité, pour retracer le destin d'une scandaleuse qui fut la contemporaine de Colette et laissa derrière elle une légende noire : celle d'une femme libre qui courait trop vite pour son temps.J'ai adoré ! Un livre extraordinaire ! Gérard Collard, Canal+Un incroyable destin, devenu sous la plume de Cortanze, un formidable roman d'aventures. Sophie Delassein, l'ObservateurPrix Historia du roman historique 2019. -
Frida Kahlo ; la beauté terrible
Gérard de Cortanze
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 21 Août 2013
- 9782253176756
Septembre 1925, une jeune Mexicaine voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de remarcher et épouse en 1929 Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Portée par ses engagements politiques et ses amours exaltées, mais toujours torturée par la douleur physique, elle construit à son tour une oeuvre picturale puissante et singulière. Recommandant de ne pas fuir la laideur pour y voir au contraire la naissance d'une « beauté terrible », elle invente une autre réalité. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.Elle connaîtra les bonheurs fous et les malheurs immenses, l'envie d'en découdre dans un milieu d'hommes dont le paternalisme est l'exacte définition du mépris. Donnant des oeuvres violentes et sublimes, brûlant sa vie et ses amours des deux sexes, Frida jettera jusqu'au bout une lumière intense qui parvient jusqu'à nous dans ce livre. F. G., Marie Claire.
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Janvier 1937, Léon Trotski et Natalia Sedova obtiennent l'asile politique au Mexique où Diego Rivera et Frida Kahlo les hébergent dans la fameuse Casa azul. Entre le rescapé de la Guépéou et l'artiste flamboyante naît une passion aussi vive qu'éphémère. Affolant ses gardes du corps, mettant en déroute les tueurs lancés à ses trousses, Trotski lui donne des rendez-vous secrets, s'enfuit avec elle dans une hacienda, glisse des billets enfi évrés dans les livres qu'il lui offre. Frida sera son dernier grand amour. Des années plus tard, l'artiste confi era que cette rencontre fut l'une des meilleures choses qui lui soient arrivées et cette période l'une des plus fécondes de sa vie.
Cortanze réinvente la folie de vivre. C'est magnifique. Yves Viollier, La Vie.
Un texte bouillonnant de vie et de fureur. Valérie Gans, Madame Figaro.
Une trépidante épopée amoureuse et politique. Claire Julliard, L'Obs. -
Laisse tomber les filles
Gérard de Cortanze
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 21 Août 2019
- 9782253237969
Le 22 juin 1963, quatre adolescents assistent, place de la Nation à Paris, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire de Salut les copains. Trois garçons : François, rocker au coeur tendre, tenté par les substances hallucinogènes ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800 mètres. Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe.Des Trente Glorieuses jusqu'à la « marche républicaine » du 11 janvier 2015, ce roman pétri d'humanité, virevoltant, joyeux, nous raconte, au son des guitares électriques et sur des pas de twist, l'histoire de ces baby-boomers devenus soixante-huitards, idéalistes, ardents, refusant de se résigner au monde tel qu'il est et convaincus qu'ils pouvaient le rendre meilleur.
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Grenade, 31 décembre 1066 : cinq mille Juifs sont massacrés en une nuit. Échappent à la tuerie la jeune Gâlâh et Halim, son ami. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Tolède, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Haarlem, à Treblinka, à Sarajevo, à New York, à Grenade encore, à Paris enfin, devant une école, un matin de septembre où un tueur l'attend. Grand roman d'amour entre une juive et un poète musulman, L'An prochain à Grenade est aussi un roman épique au souffle puissant, traversé par les guerres et les pogroms. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'échos étrangement actuels. Un conte philosophique enfin, sur la naissance du mal et la persistance de la haine.En dénonçant les horreurs de la guerre, Gérard de Cortanze, Prix Renaudot 2002 pour Assam, nous offre une méditation sur un monde où les mots « fraternité » et « tolérance » semblent avoir perdu tout sens.
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Gérard de Cortanze Assam « Aventino regarde par la fenêtre de la berline. Il est tombé cette nuit beaucoup de neige. On ne voit plus les sentiers, les chemins, plus une seule route destinée aux hommes. Dans le lointain, les Alpes hérissent leur muraille blanche. Turin, le château familial, la campagne alentour, le fond de son être, tout n'est plus qu'une immense solitude qui le suit au long de la route, jusque dans Gênes. Et sur le bateau, Aventino ne perçoit rien du vacarme du port : quelque chose, en lui, s'est déchiré. Perdu dans la contemplation du grand bassin noir et luisant, le voilà dans un monde qu'il ne reconnaît plus. Une eau pâteuse se soulève et s'abaisse. Pourquoi tout ce temps sans revoir Maria Galante ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce départ oe Parce que Aventino n'a plus rien à dire aux hommes de son siècle. » Assam a reçu le Prix Renaudot 2002.
Cortanze fait partie de ces rares auteurs français pour qui le roman est un art total qui mêle images et sons, Histoire et histoires, sentiments et réflexion, beauté et tragédie.
Jean-Christophe Ruffin, Paris Match.
Une aventure qu'on dirait écrite par un Stendhal, parfois un Tolstoï qui aurait vu Les Aventuriers de l'arche perdue. Qui a dit que le roman français manquait de souffle oe Yves Viollier, La Vie.