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Dictionnaire amoureux : des sixties
Gérard de Cortanze
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 5 Avril 2018
- 9782259230575
« Les sixties ont aujourd'hui cinquante ans. Le puzzle des noms qui les compose fait désormais partie de l'histoire. Il n'est que d'en citer quelques-uns : Arpanet, Beatles, Carré blanc, Dim Dam Dom, Hula-hoop, Jaguar Type E, Martin Luther King, mai 68, mini-jupe, Mur de Berlin, Nouveau roman, Pop Art, Schmilblick, Woodstock, etc. Nous pourrions ajouter : la présence incontournable de l'homme de Londres devenu chef de l'État et celle de l'astronaute, Neil Armstrong, qui marche sur la lune et porte au rêve.
Ce livre, volontairement subjectif, est empli du temps qui passe, des gens, des choses, des faits, des événements, des réflexions, des inventions, des victoires et des défaites. J'ai voulu retenir de cet album photos des années 60, les tempêtes, les éclats, les instants d'hésitations, les silences, et surtout une immense clameur : celle d'une génération, qui se voulait sans peur et sans reproche, et qui, à sa manière, a changé le monde. » G. de C.
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1665. Nicolas d'Assan, le jeune baron de Valognes, nourrit un goût immodéré pour les miroirs et n'hésite pas, en dépit des risques, à faire venir en contrebande des miroirs de Venise. Repéré par la police du Roi, il est d'abord fortement encouragé à rouvrir la verrerie que son père avait fermée des années plus tôt, puis contraint de partir à plusieurs reprises à Venise recruter des ouvriers verriers afin de permettre à la toute nouvelle Manufacture Royale des Glaces de Miroir de rivaliser avec la Sérénissime. Lors de son premier voyage, il fait la rencontre de la belle Azzura qui accepte de venir travailler à Paris, mais disparaît mystérieusement le jour du départ. Six mois plus tard, au retour de sa troisième mission, il engage l'un des ouvriers vénitiens, l'énigmatique Vittorio Dino, qui va faire de la verrerie de Valognes une réussite éclatante. Au point de déclencher l'ire de Colbert et d'être recruté de force à la Manufacture Royale. Les années suivantes, Nicolas d'Assan va les employer à éclaircir le mystère de l'identité réelle de Dino, apparemment lié à celui de la disparition de sa mère, à sa naissance
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Janvier 1859.
Un village de savoie, peu de temps avant l'annexion française. une épaisse couche de neige a blanchi les empreintes laissées par les hommes. derrière les murs d'une sombre bâtisse, oeuvre un personnage étrange : un certain giovanni gioberti, dont le visage est entièrement bleu - bleu indigo. sans cesse à la poursuite d'une nuance de bleu qui lui échappe, oscillant entre ombre et lumière, gioberti l'indigotier lutte avec sa mémoire.
Les rêves peuvent ressembler à la réalité et la vérité n'être qu'une illusion. l'homme bleu est-il un saint ou un monstre ? livre initiatique, voyage au centre du mal, indigo traque, dans une langue fluide et poétique, toute la richesse et la cruauté de notre réalité intérieure. la quête inlassable du bleu absolu n'a peut-être qu'un but : la rédemption ?.
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Dans la France des années disco, " qui n'a pas de pétrole mais qui a des idées ", l'enfant de De Gaulle en maillot de bain, devenu un adolescent, se cherche.
Se cachant derrière des masques, et plutôt que de pleurnicher sur le monde, il applique à la lettre la règle qu'il s'est imposée: la joie à tout prix. Ce qui n'est pas une mince affaire... Les Trente Glorieuses sont en pleine déconfiture et, la flambée de 68 retombée, il faut trouver un remplaçant au Général. Notre jeune héros voit passer les brèves années Pompidou, le modernisme affiché de Valéry Giscard d'Estaing, dont les efforts sont brisés par le second choc pétrolier, et la venue au pouvoir de la gauche la plus vieille d'Europe.
Dans ce roman doux amer, Gérard de Cortanze revendique son appartenance à la génération Shadoks: " 1 : Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. 2: Quand on ne sait pas où l'on va, il faut y aller, et le plus vite possible ".
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Le titre de ce roman des origines s'est vite imposé : de gaulle en maillot de bain, comme on le disait alors dans les cours de récréation.
La maîtresse en maillot de bain. les parents en maillot de bain. gérard en maillot de bain. tout le monde en maillot de bain, tous les acteurs de cette tragi-comédie à la française, tous en maillot de bain sur la scène de la vie, avec, en toile de fond, la france de l'immédiate après-guerre, celle de deux mutations majeures : la décolonisation et la modernisation. la france des 40 % de français qui ne se lavent qu'une fois par mois et des 75 % qui n'utilisent jamais de brosse à dents.
La france des appareils ménagers, ces amis des femmes et des huit actifs pour un retraité. la france des yé-yé et de la 4 cv, de poujade et de minou drouet, du spoutnik et de l'ange blanc, de l'ortf et du journal pilote, de la fin de la soutane et de l'apparition des collants. la france de la libération des moeurs et de la culture, mais qui ne conçoit pas de projet social sans brutalité, qui s'arc-boute sur ses acquis, qui oppose déjà les jeunes aux vieux.
La france qui se relève et qui court, mais vers quoi. dans ce livre drôle et généreux, gérard de cortanze s'attache à décrire une " france réelle " qui l'a vu grandir et se demande si les " trente glorieuses ", même en maillot de bain, l'ont été autant qu'on l'a prétendu.