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Arts et spectacles
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Frida Kahlo ; la beauté terrible
Gérard de Cortanze
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 21 Août 2013
- 9782253176756
Septembre 1925, une jeune Mexicaine voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de remarcher et épouse en 1929 Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Portée par ses engagements politiques et ses amours exaltées, mais toujours torturée par la douleur physique, elle construit à son tour une oeuvre picturale puissante et singulière. Recommandant de ne pas fuir la laideur pour y voir au contraire la naissance d'une « beauté terrible », elle invente une autre réalité. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.Elle connaîtra les bonheurs fous et les malheurs immenses, l'envie d'en découdre dans un milieu d'hommes dont le paternalisme est l'exacte définition du mépris. Donnant des oeuvres violentes et sublimes, brûlant sa vie et ses amours des deux sexes, Frida jettera jusqu'au bout une lumière intense qui parvient jusqu'à nous dans ce livre. F. G., Marie Claire.
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L'acier sauvage
Hélène Mooulonguet, Gérard de Cortanze
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 1 Décembre 1999
- 9782742725571
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Dans cet ouvrage, Gérard de Cortanze retrace avec talent le portrait de cette étoile filante, singulière et attachante, qui meurt en 1954 à l'âge de 47 ans. Richement illustré des oeuvres de Frida Kalho et des photographies d'époque, ce livre nous présente le destin tragique d'une personnalité extraordinaire.
Née au début du siècle dernier dans la banlieue de Mexico, cette artiste énigmatique et passionnée grandit au moment de la révolution mexicaine qui laisse une marque indélébile sur sa personnalité et sur son oeuvre. Victime d'une poliomyélite puis d'un grave accident de bus dans ces jeunes années, elle vivra l'enfer sur Terre, trente-neuf années de souffrance aiguë.
Elle cultive le goût du paradoxe, de la théâtralisation. Et une gaieté inaltérable. Tous ceux qui l'ont approchée en témoignent : un rire profond et communicatif, une voix rauque, beaucoup d'irrévérence, de plaisanteries, des jurons ravageurs, auront autant frappé que conquis Trotski, les surréalistes et tous ceux qui l'ont croisée à New York, à Paris ou ailleurs.
Si ses choix politiques, ses amours vibrantes - surtout pour Diego Rivera qu'elle épousa 2 fois - et son immense personnalité en font une séductrice redoutable, elle n'en souffre pas moins de douleurs chroniques et d'un syndrome de dépression, se trouvant laide, craignant perpétuellement d'être abandonnée, partagée entre une attirance puissante vers la mort et un extraordinaire appétit de vivre.
Qui n'a contemplé les yeux noirs en amande, les sourcils dessinant sur le front une ligne foncée, la lèvre supérieure de la bouche obscurcie par l'ombre d'une moustache, l'imposante chevelure et le port de reine de Frida Kahlo ? Ses robes voyantes, ses châles, sa coiffe d'organdi, ses colliers, ses bagues et ses bracelets que l'on retrouve dans ses auto-portraits ?
Pour survivre à ce drame, elle crée un univers pictural vigoureux et coloré, qui donne à son cri une forme émotionnelle et visible, nous offre la biographie de son âme. Avec une totale impudeur, l'artiste se dévoile, se met parfois en colère, exhibe son désarroi. -
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Le madrid de jorge semprun
Gérard de Cortanze, Antonin Borgeaud
- Chene
- 20 Septembre 1997
- 9782842770655
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Je vis dans la fréquentation des peintres et des sculpteurs. Nos échanges, amicaux et féconds, ont lieu, le plus souvent, dans leur atelier, cet espace aussi singulier qu'intime. Ce livre est l'histoire de nos rencontres. Tout au long de ces voyages dans une trentaine d'ateliers, une évidence m'est apparue : l'atelier n'est pas un lieu neutre. Clos, discret, impudique, il n'existe que dans le commerce qu'on entretient avec lui : artiste ou simple visiteur. Il n'est jamais silencieux, ni rébarbatif, ni redondant, ni morne, ni vide. L'atelier est un lieu de réponses plus que de questions. Tous me l'ont dit - Louise Bourgeois, Zao Wou-Ki, Soulages, Garouste, Antonio Saura, Combas, Buren, Texier, etc. : le lieu actif de l'atelier, impénétrable et intime, est le lieu où le créateur aime vivre, où il fait des choses qui sont ses inventions, où il se regarde, où il s'observe. Nombre d'artistes m'ont avoué ne rien «faire >> parfois dans leur atelier. Un tel peut y passer quelques heures, sans enlever son manteau, puis repartir, ou venir assister au jour qui se lève ; tel autre y attend le danger, ou s'expose à la lumière. Mais tous en conviennent : l'atelier, qui en dit souvent plus sur eux-mêmes que leurs oeuvres, «ne se fait pas comme ça». Il s'apprend, se prend, s'investit, se dompte. César a raison : «On met toute une vie à faire un atelier.» Gérard de Cortanze est l'auteur de plus de cinquante livres traduits en vingt langues, parmi lesquels le cycle des Vice-rois, et plus récemment Laura et Spaghetti !... On lui doit également de nombreux essais sur Auster, Semprun, Hemingway, Sollers, Le Clézio... lia obtenu le prix Renaudot avec son roman Assam. Il collabore au Magazine littéraire et dirige la collection Folio Biographies aux éditions Gallimard.