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Littérature
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Josette, Pierre et Jean sont lycéens, Sarah est coiffeuse, Charlie trompettiste, Marie danseuse, Lucienne apprentie mannequin. Dans un Paris occupé, ils appliquent à la lettre les mots d'ordre zazous : danser le swing, boire de la bière à la grenadine, lire des livres interdits, chausser en toutes circonstances des lunettes de soleil et enfiler de longues vestes à carreaux. Traqués par les nazis, pourchassés par les collaborateurs, rejetés par la Résistance, les zazous ne veulent pas changer la vie, simplement ne pas voir leur jeunesse confisquée.
Dans cet ample roman aux allures de comédie musicale, Gérard de Cortanze nous fait découvrir un véritable fait de société et la bande-son virevoltante qui, de Trenet à Django Reinhardt, sauva une génération de la peur.
Le portrait étincelant d'une jeunesse qui résiste à la barbarie. Thierry Voisin, Télérama.
Un véritable tableau de Paris sous l'Occupation. Benoît Duteurtre, Le Figaro.
Prix Jacques-Chabannes 2017.
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Divisé en sept chapitres, accompagné d'une anthologie, d'une chronologie, d'une bibliographie et d'un cahier iconographique, l'essai de Gérard de Cortanze aborde les grands thèmes de l'oeuvre de J.-M. G. Le Clézio.
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Il est quatre heures du matin. Dans le restoroute où il s'est arrêté un instant, Constantin fait le bilan de sa vie. Un bilan résigné, presque désenchanté. Dans la voiture l'attendent une femme dont il n'est peut-être plus amoureux et sa fille pour qui il n'est sans doute pas le père idéal. Quand soudain une silhouette de femme déclenche en lui le souvenir d'un passé qu'il croyait oublié.Chassé-croisé des désordres amoureux, des vies parallèles qui se perdent et se recroisent, entre Rohmer et Wenders, L'Amour dans la ville dépeint le paysage amoureux des vingt dernières années, avec juste ce qu'il convient de désillusion, de pudeur, de solitude, de dérive, de sensibilité et d'amertume.Avec L'Amour dans la ville, Gérard de Cortanze poursuit cette quête sentimentale délicate et complexe déjà présente dans Les enfants s'ennuient le dimanche, Giuliana et Elle demande si c'est encore la nuit, où les sentiments contrairement à la société qui les engendre, gardent leur poids d'éternité et de secret.
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En janvier 2000, gérard de cortanze est invité à venir présider la cérémonie d'ouverture au public du château des roero di cortanze, l'antique demeure familiale située au coeur du piémont, entre turin et asti.
Ce retour sur la terre de ses ancêtres est prétexte à une flânerie sur les rives du pô, les pentes des alpes, mais aussi du côté des grands textes de la littérature italienne. parti à la découverte de son enfance, l'auteur écrit le roman vrai du castello di cortanze, personnage principal de ses trois derniers romans, les vice-rois, cyclone et assam. une invitation au voyage, entre rêve et réalité.
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Lorsqu'il part en voyage, Gérard de Cortanze n'est jamais seul.
Il emporte dans ses malles des livres à découvrir, des souvenirs de lecture, des auteurs avec lesquels converser. Il croise sa géographie personnelle avec la réalité présente des villes et des pays qu'il parcourt, et les liens particuliers que ces villes et ces pays entretiennent avec la littérature. Ainsi, à ses côtés, nous promenons-nous à La Havane avec Hemingway, à New York avec Auster, à Biarritz avec Barthes.
Nous découvrons le Mexique grâce aux récits de Le Clézio, la Colombie par les sculptures de Botero, et la Sicile en mettant nos pas dans ceux du prince de Salina, personnage emblématique du Guépard. Suivant scrupuleusement les conseils de Jean-Jacques Rousseau, Gérard de Cortanze se promène à pied dans Montréal et Rome, Bahia et Budapest, dans le Paris des surréalistes et la Venise des simulacres. Faisant une place de choix aux villes littéraires de la culture hispanique, on le retrouve à Madrid et à Séville, dans les couloirs de l'Escurial de Philippe II, et sur les routes cubaines.
Après d'ultimes stations à Amsterdam, Jérusalem et Saint-Pétersbourg, le livre se clôt sur un hymne à la lumière du sud " qui prend sa source dans le ciel et la mer, et devient incidente quand elle arrive sur la transversale des champs ", tant il est vrai, que dans cette quête du sens, l'auteur ne voyage pas pour se fuir mais pour se trouver.
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On dit de la jeunesse qu'elle est présomptueuse et qu'elle nourrit pour l'inutile une passion fugace. Pour Michele Pezza, tout juste âgé de dix-sept ans, la jeunesse est une ivresse continuelle. Engagé, durant l'hiver 1798, aux côtés des francs-tireurs de la Sainte Foi, l'insoumis magnifique livre contre les troupes d'occupation françaises un combat de partisans. Avec sa horde de banditi et Fortuna-Rachele, sa jeune amante, il hante le maquis napolitain à la recherche du bonheur. Invisible, invincible, protégé par une meute de loups et des rites magiques, Michele Pezza occupe dans le cycle des Vice-rois une place unique : celle du héros romantique animé d'un prodigieux goût de vivre. Une défense exaltée de l'amour fou, de formidables traques à pied ou à cheval, d'innombrables rencontres avec des personnages inoubliables, des traversées maritimes, des bals masqués : un vaste roman aux dimensions stendhaliennes, écrit dans la langue la plus vive qui soit.
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Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer : Les derniers jours d'Ernest Hemingway
Gérard de Cortanze
- Albin Michel
- 18 Septembre 2024
- 9782226479242
Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba.
Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l'écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l'intimité d'un géant, et celle du couple qu'il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d'électrochocs et poussé au suicide par le FBI. -
Le roi qui voulait voir la mer
Gérard de Cortanze
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 21 Août 2024
- 9782253941699
Le 21 juin 1786, Louis XVI, qui n'a jamais voyagé, décide de se rendre à Cherbourg, contre l'avis de ses plus proches conseillers. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu'on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions vikings ? Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l'expédition autour du monde de La Pérouse, mais n'a jamais embarqué, à trente-deux ans, sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu'il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste.
Gérard de Cortanze nous propose une échappée passionnante, et nous dévoile un Louis XVI intime, humaniste, plus à l'aise avec les humbles que parmi ses courtisans, un Louis XVI comme on ne l'a encore jamais vu.
Un pur bonheur de lecture. Franz-Olivier Gisbert, Le Point.
Quel merveilleux voyage que ce livre ! Stéphane Bern, Europe 1.
Prix Littéraire du Cotentin 2023. -
Moi, Tina Modotti, heureuse parce que libre
Gérard de Cortanze
- Libretto
- Essais Documents
- 1 Février 2024
- 9782369148838
Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Éprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à Mexico où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre...Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la « Mata Hari du Komintern » construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle.
Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie. -
Le New York de Paul Auster
Gérard de Cortanze
- Le Livre de Poche
- Documents
- 8 Septembre 2004
- 9782702488744
Paul Auster's New York explore les liens intimes entre l'écrivain et sa ville, sa vie et ses romans, et le suit à la trace, depuis le 6, Varick Street, où il écrivit L'invention de la solitude, jusqu'au coin de la Troisième Rue et de la Septième Avenue à Brooklyn, que le héros du film Smoke prend en photo chaque matin à 8 heures. Ce livre, dans lequel on a le sentiment de se voir délivré un secret fraternel, a été rendu possible grâce à l'amitié liant Paul Auster à l'auteur. L'écrivain de la Trilogie new-yorkaise a confié à Gérard de Cortanze des documents personnels, des informations inédites, ainsi que de nombreuses clefs relatives à son oeuvre. Au fil des pages, on comprend quels liens étroits unissent Paul Auster à ses personnages et à sa ville. Rue par rue, maison après maison, Paul Auster's New York est une promenade chaleureuse, qui reconstitue minutieusement le puzzle d'une ville imaginaire et concrète découverte par Paul Auster alors qu'il était enfant. Tout en levant le voile sur une partie de son univers, ce livre dessine un portrait tout en nuances d'un des plus grands écrivains américains de son temps.
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Revenue d'entre les morts, la jeune Christine traverse le feu et la glace, parle aux oiseaux, prédit l'avenir, vole d'arbre en arbre. En cette fin du XIIème siècle où les femmes sont considérées comme versatiles ou folles et rendues responsables de la Chute originelle, elle refuse le silence et la soumission. Adepte de la vie évangélique, elle se consacre au soin des malades, à la prière et à la contemplation mystique, mais n'en prône pas moins la redistribution des richesses, condamne les mauvais prêtres et prend la défense de la communauté juive. Féministe avant la lettre, celle qu'on appelle désormais Christine l'Admirable exhorte les épouses à se révolter contre leur mari, les nonnes à fuir les couvents et entraîne dans son sillage des centaines d'errantes, annonciatrices des fameuses béguines. Dans ce roman fascinant, qui traverse un siècle secoué par de grands bouleversements culturels et religieux, Gérard de Cortanze dresse le portrait d'une sainte femme dont les revendications sont d'une modernité stupéfiante. Gérard de Cortanze nous livre un récit passionnant porté par des héroines aussi troublantes que fascinantes. Page des Libraires
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Elle s'appelait Violette Morris. Sportive de haut niveau, figure des nuits parisiennes et du music-hall, elle fut aussi une grande amoureuse : Joséphine Baker et Yvonne de Bray, grâce à qui elle rencontra Cocteau et Marais, furent parmi ses conquêtes. Inclassable, extravagante, résolument moderne, féministe engagée, lesbienne assumée, elle suscita la crainte et le rejet d'une France corsetée dans son conformisme, dont elle incarna tous les démons refoulés.
Il fallait un roman, flamboyant et plein d'humanité, pour retracer le destin d'une scandaleuse qui fut la contemporaine de Colette et laissa derrière elle une légende noire : celle d'une femme libre qui courait trop vite pour son temps.J'ai adoré ! Un livre extraordinaire ! Gérard Collard, Canal+Un incroyable destin, devenu sous la plume de Cortanze, un formidable roman d'aventures. Sophie Delassein, l'ObservateurPrix Historia du roman historique 2019. -
Frida Kahlo le petit cerf blessé
Gérard de Cortanze
- Libretto
- Litterature Francaise
- 20 Août 2020
- 9782369145738
Gérard de Cortanze livre ici une reconstitution sensible de la vie de Frida Kahlo (1907-1954).
Pour raconter cette figure mythique de l'art du xxe siècle, il choisit de mettre en lumière, de manière tout à fait subjective, des rencontres ou des événements qui ont marqué son existence et imprégné sa création. On y croise donc, tout au long des sept courts chapitres, son compagnon Diego Rivera bien sûr, mais aussi la photographe-portraitiste Gisèle Freund ou Léon Trotski, réfugié au Mexique et dont elle a été la maîtresse.
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La solitude du labyrinthe ; essai et entretiens
Paul Auster, Gérard de Cortanze
- Actes Sud
- Babel
- 1 Octobre 2004
- 9782742752553
En parfaite complicité avec Gérard de Cortanze, Paul Auster répond à un faisceau serré de questions sur sa vie, sa carrière, son oeuvre. A bâtons rompus, il raconte sa jeunesse, ses débuts, ses années noires et ses premiers succès. Il s'interroge sur ses influences, parle de littérature, de cinéma, de religion, de vie privée, de New York et de politique. Depuis la parution de La Solitude du labyrinthe chez Actes Sud en 1997, Gérard de Cortanze et Paul Auster se sont retrouvés à de nombreuses reprises, et cette nouvelle édition augmentée propose plus d'une centaine de pages d'échanges inédits, dont les plus récents, postérieurs au 11 septembre 2001, témoignent de préoccupations politiques qui se sont concrétisées dernièrement par un engagement citoyen de l'écrivain américain. Les entretiens sont précédés d'une étude du "labyrinthe" austérien, accompagnés de photographies et d'une biobibliographie détaillée.
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Janvier 1937, Léon Trotski et Natalia Sedova obtiennent l'asile politique au Mexique où Diego Rivera et Frida Kahlo les hébergent dans la fameuse Casa azul. Entre le rescapé de la Guépéou et l'artiste flamboyante naît une passion aussi vive qu'éphémère. Affolant ses gardes du corps, mettant en déroute les tueurs lancés à ses trousses, Trotski lui donne des rendez-vous secrets, s'enfuit avec elle dans une hacienda, glisse des billets enfi évrés dans les livres qu'il lui offre. Frida sera son dernier grand amour. Des années plus tard, l'artiste confi era que cette rencontre fut l'une des meilleures choses qui lui soient arrivées et cette période l'une des plus fécondes de sa vie.
Cortanze réinvente la folie de vivre. C'est magnifique. Yves Viollier, La Vie.
Un texte bouillonnant de vie et de fureur. Valérie Gans, Madame Figaro.
Une trépidante épopée amoureuse et politique. Claire Julliard, L'Obs. -
Savoie, 1859.
Etrange personnage que Giovanni Gioberti, francisé en Jean Giobert, dont le visage est bleu. De ce bleu profond dont il a le secret et qui l'obsède : l'indigo. Perdu entre la quête d'un bleu parfait et un douloureux passé qui le ronge, l'homme au visage indigo serait-il un saint ou un monstre ?... tandis qu'il vit reclus dans son château à l'écart du monde, une série de crimes atroces frappe la région. Existerait-il un lien entre ces meurtres et lui ?...
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« Viva Frida n'est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l'esprit est celle d'une suite de « tableaux vivants ». Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l'intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacan. On l'accompagne à New York, à Paris.
On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l'entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l'hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la « beauté terrible » de son univers.
Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n'aura été ignoré. C'est le coeur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu'elle vit. » Gérard de Cortanze « Je vous recommande de lire cette bio qui n'a rien de classique ! C'est très vivant ! » CNEWS « L'écrivain Gérard de Cortanze est un amoureux fou de Frida Kahlo et pour lui le style de Frida ce n'est pas qu'un look. » France Inter « Le beau portrait d'une femme délicatement plurielle, follement inspirante. » Le Quotidien du Luxembourg -
Laisse tomber les filles
Gérard de Cortanze
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 21 Août 2019
- 9782253237969
Le 22 juin 1963, quatre adolescents assistent, place de la Nation à Paris, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire de Salut les copains. Trois garçons : François, rocker au coeur tendre, tenté par les substances hallucinogènes ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800 mètres. Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe.Des Trente Glorieuses jusqu'à la « marche républicaine » du 11 janvier 2015, ce roman pétri d'humanité, virevoltant, joyeux, nous raconte, au son des guitares électriques et sur des pas de twist, l'histoire de ces baby-boomers devenus soixante-huitards, idéalistes, ardents, refusant de se résigner au monde tel qu'il est et convaincus qu'ils pouvaient le rendre meilleur.
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Nouvelle édition en 2017
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Des prémices de l'unification italienne à la montée du fascisme, un père et son fils affrontent à leur manière bouleversements des temps.
Ercole Tommaso assiste au déclin et à l'abandon de vieilles valeurs aristocratiques ; Roberto à la découverte d'une implacable modernité incarnée par les premières courses automobiles. Pourtant, si différents soient-ils, tous deux feront l'expérience de la solitude et de l'exil, tendant vers un seul but entre la France et l'Italie, celui d'un possible bonheur.
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Une nuit d'Epiphanie, des bourgeois effrayés croient voir les Rois mages traverser leur ville.
Mais les trois voyageurs ne viennent nullement célébrer la présentation de l'Enfant Dieu aux hommes, et ne transportent ni or ni encens ni myrrhe. Ils viennent de traverser l'Italie, les Alpes, ont franchi tous les obstacles et passé toutes les frontières, afin de livrer à Nicolas d'Assan, baron de Valognes, leur mystérieuse cargaison : d'immenses miroirs de Venise. C'est le grand gel de l'hiver. C'est une nuit extraordinaire. La vie de Nicolas d'Assan va s'en trouver à jamais bouleversée.
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Grenade, 31 décembre 1066 : cinq mille Juifs sont massacrés en une nuit. Échappent à la tuerie la jeune Gâlâh et Halim, son ami. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Tolède, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Haarlem, à Treblinka, à Sarajevo, à New York, à Grenade encore, à Paris enfin, devant une école, un matin de septembre où un tueur l'attend. Grand roman d'amour entre une juive et un poète musulman, L'An prochain à Grenade est aussi un roman épique au souffle puissant, traversé par les guerres et les pogroms. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'échos étrangement actuels. Un conte philosophique enfin, sur la naissance du mal et la persistance de la haine.En dénonçant les horreurs de la guerre, Gérard de Cortanze, Prix Renaudot 2002 pour Assam, nous offre une méditation sur un monde où les mots « fraternité » et « tolérance » semblent avoir perdu tout sens.
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Donc, elle allait partir.
Elle allait donc réellement partir. Partie. " Envolée ". Les passagers pour le vol Air Afrique 760 à destination de N'Djamena sont priés... Partir. Pourtant, elle était encore là. Pour quelques petites minutes encore. Quelques petites minutes misérables comme des mouches, crevant sur le rebord de la vitre. Quelques petites minutes encore. " Pourquoi pars-tu ? Ne pars pas. " " Arrête de faire l'enfant ". Ils étaient là, tous les deux.
Elle, avec sa grosse malle en fer. Sa grosse malle bleue et cadenassée, qu'il avait extirpée du coffre de la voiture. Lui : " Attends, je vais chercher un chariot ". Sa grosse malle enregistrée, pleine de vêtements, de cassettes ; quelques livres, une lettre qu'il avait glissée entre deux paires d'espadrilles, un flacon de Critalle de Chanel. Elle allait partir. " Je n'aime pas ces moments. Tu n'aurais pas dû venir.
" Elle allait partir. Autour d'eux, au-dedans d'eux : la foule banale d'un aéroport banal.
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