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Après Paris, voici New York, une anthologie des meilleurs poèmes de E. E. Cummings consacrés à la Grande Pomme.
C'est en 1917, à vingt ans, que Cummings découvre New York : la cité l'enthousiasme par sa vitalité et l'audace de ses gratte-ciel. Après un séjour à Paris, il s'installe en 1923 à Patchin Place, une impasse de Greenwich Village qu'il ne quittera plus.
De sa fenêtre, le poète observe et interprète ce qui l'entoure. S'intéressant aux individus plus qu'aux curiosités pour touristes, il brosse le portrait des clochards, marchands ambulants ou danseurs de rue, toujours en quête de la magie du quotidien, de l'originalité sous la banalité. S'il se méfie du cinéma, il apprécie les virées au zoo, au cirque, au music-hall et, à partir des années 1930, dans les boîtes de strip-tease. À ses yeux, le public est le spectacle, et la poésie doit, dans sa virtuosité, en restituer le mouvement.
Comme sa ville composite, Cummings est en avance sur son temps. Il ne croit pas à la démocratie dans un pays encore ségrégationniste, non plus qu'au progrès technique. Mais son constant pacifisme, sa défense du vivant sous toutes ses formes, recoupent des préoccupations très actuelles. " (J. D.)
Traduit de l'anglais et présenté par Jacques Demarcq -
En 1917, Cummings se porte volontaire dans le corps américain d'ambulanciers Norton-Harjes. Son
meilleur ami, Slater Brown, ayant écrit du front des lettres qui déplaisent au censeur français, est
arrêté, et on embarque Cummings du même coup. Interrogé par une commission d'enquête sur les
raisons qui l'avaient amené à s'enrôler (« C'est que vous détestez les Boches ? »), il lui suffirait
d'un mot pour se faire libérer, mais « Avec soin je façonnai cette réponse : « Non. C'est que j'aime
beaucoup les Français. » Que le meilleur endroit en 1917 pour un Américain qui aime beaucoup les
Français ait été une prison française, c'est l'évidence même. Il est envoyé dans un camp de
concentration à la Ferté-Macé (Orne), où il passera trois mois avant d'être libéré, sur l'intervention
de la Maison Blanche. A la demande de son père, Cummings s'isole dans la ferme familiale du New
Hampshire pendant l'été 1920, en compagnie de Brown, afin d'écrire ses souvenirs sur son
« voyage du pèlerin » D. Jon Grossman, traducteur de L'énorme chambrée.
Ce sont ces souvenirs que nous dévoilent E. E. Cummings dans L'énorme chambrée, qui, malgré
des purges considérables réalisées par les éditeurs américains de l'époque connaît un succès
notable. Le monde des lettres est très enthousiaste, John Dos Passos en tête et en Angleterre,
Lawrence d'Arabie qui remuera ciel et terre pendant six ans, pour trouver un éditeur anglais à E. E.
Cummings. Le livre sera traduit en de très nombreuses langues et deviendra un classique qui
survit, aujourd'hui encore, grâce à un cercle toujours grandissant d'admirateurs intelligents et
sensibles.
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E. E. Cummings est l'un des poètes américains les plus importants du XXe siècle. Il a expérimenté de façon radicale la forme du poème, inventant une nouvelle langue (emploi peu orthodoxe des majuscules, de la ponctuation, utilisation avant-gardiste des conventions syntaxiques et de la typographie). Au-delà de sa modernité évidente, sa poésie n'en appartient pas moins à une vieille tradition poétique (usage fréquent par exemple du sonnet). Une poésie qui traite des thèmes de l'amour et de la nature, mais aussi des relations entre l'individu et la société ou le monde.
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XLI poèmes
Edward Estlin Cummings
- La Nerthe Librairie
- La Petite Classique
- 15 Novembre 2006
- 9782916862002
Troisième recueil publié de l'auteur reprenant les poèmes écartés dans ces deux précédents.
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Ceci (n')est (pas) l'Amérique 4
Edward Estlin Cummings, Thomas stearns Eliot, Kay Boyle, Marcia Nardi, Charles Sheeler
- La Nerthe Librairie
- 8 Octobre 2021
- 9782490774265
Sommaire :
e. e. cummings - Le personnel amour [anthologie] (extraits)
T. S. Eliot - La terre mise à nu [Première traduction de
The Waste Land, 1926, revue et approuvée par l'auteur]
Marcia Nardi - Huit poèmes
Charles Sheeler - Dessins
Kay Boyle - Jour heureux pour L. V. -