LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE.
Depuis cent cinquante ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu'elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant elle est belle, sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l'exaltation romanesque, un époux médiocre et obtus, l'absurde goût du luxe et des amants méprisables vont l'entraîner dans la ruine et une mort affreuse.
Pour diriger cet « orchestre des instincts et des sentiments féminins », qu'est selon lui Madame Bovary, Flaubert souffre mort et passion, à la fois grand prêtre et martyr de l'art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef-d'oeuvre apparaissent la crudité, la violence et l'érotisme, comme dans un roman d'aujourd'hui.
@ Disponible chez 12-21.
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE.
"Cela fit une histoire qui n'était pas oubliée trois ans après. Ils se la contèrent prolixement, chacun complétant les souvenirs de l'autre ; et, quand ils eurent fini :
C'est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Frédéric.
Oui, peut-être bien ! c'est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Deslauriers." Édition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l'université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).
Lire avec le texte intégral et la préface présentant l'oeuvre et son auteur.
Comprendre avec "Les clés de l'oeuvre". 20 pages pour aller à l'essentiel du contenu et de l'analyse de l'oeuvre. 34 pages pour approfondir l'étude de l'oeuvre.
Comme d'habitude, tout commence par un chapeau. Dans celui de Bouvard, il est inscrit « Bouvard ». Dans la casquette de Pécuchet : « Pécuchet ». Deux petits employés parisiens qui ne se connaissent pas et ont choisi, par hasard pour s'asseoir, le même banc. De cette rencontre inopinée naît un projet faramineux : étudier, compulser, recopier tous les livres - tout le savoir du monde. Astronomie, philosophie, mathématiques, rien n'échappera à l'aveugle curiosité des deux maniaques. Mais rien n'en sortira non plus, que le gros rire de Gustave Flaubert - qui livre là son ultime crachat à la face de la Bêtise...
Texte intégral.
12/21.