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Littérature
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Philippe Adrien ; un théâtre du rêve éveillé
Isabelle Barberis
- L'Harmattan
- Univers Theatral
- 6 Mars 2009
- 9782296073142
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Les mondes de copi ; machines folles et chimères
Isabelle Barberis
- Orizons
- 19 Décembre 2014
- 9782336298672
Kaléidoscopique, mue par une énergie éperdue et désespérée, l'oeuvre de Copi aborde aussi bien le théâtre, le récit que le dessin. Le dramaturge argentin exilé en France a théâtralisé de manière ironique la relation du dominé face au dominant, la tragédie du malentendu humain mais aussi du créateur menacé par ses propres chimères. Derrière les jeux de masques, derrière les oripeaux du travesti, les pratiques de Copi extériorisent les tiraillements internes au geste créateur.
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Théâtres contemporains ; mythes et idéologies
Isabelle Barberis
- Puf
- Intervention Philosophique Puf
- 23 Octobre 2010
- 9782130576976
Face au mépris de plus en plus inquiétant du monde politique à l'égard des arts et des artistes de scène, défendre la nécessité de la création scénique et montrer sa vivacité relèvent de l'urgence.
Or, pour combattre une telle hostilité et un tel rabaissement de l'art à des pourparlers entre gestionnaires, on ne peut se contenter d'appeler au renouveau d'un théâtre identitaire et communautaire, ni se satisfaire de démarches artistiques moralisatrices qui opèrent une sorte de retour du théâtre dans l'église. L'auteur cherche avant tout à cibler et intensifier les contradictions des arts vivants en ne dissociant pas approches esthétique et économique.
En s'attachant à défendre des formes innovantes et marginalisées par les politiques culturelles, elle montre comment les propositions scéniques du présent prennent en charge l'état de crise pour raviver leur fonction critique. Cet ouvrage s'adresse aux artistes et aux professionnels de la culture aussi bien qu'aux étudiants en arts et aux curieux de création scénique, sans oublier les sceptiques lassés par les vitrines du service public culturel.
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Destruction de l'intériorité, relativisme, nouvelles idoles, manichéisme, chantage au ralliement, vandalisme : cet ouvrage examine de près les visuels et les discours de l'âge identitaire auxquels nous sommes surexposés, de la publicité à la mode et aux tags en passant par le cinéma, les séries, et les artefacts plus élitistes de l'art subventionné. Les effets d'une telle « hyper-esthétique » (Yves Michaud) sur notre capacité à sentir librement se dévoilent comme propices à la violence, à la surinterprétation et finalement, à la crise mimétique généralisée : la panique identitaire.
Par son éloge des identités fixistes, le régime identitaire (décolonialisme, Grand Remplacement...) alimente les théories ultralibérales du choc des civilisations. Lorsqu'il s'apparente à un interactionnisme mou faisant valoir le fluide et l'interchangeable, il reconduit une logique publicitaire pour se faire l'allié d'une globalisation qui atomise les entités politiques au profit de la célébration du flux.
Nous évoluons dans des environnements sensibles de plus en plus sexualisés et racialisés. Avec leurs cascades de jeux de permutation, mais aussi leurs rêveries essentialistes d'alignement et de pureté, les nouvelles esthétiques identitaires sont sécuritaires et autoritaires : elles vont de pair avec une dégradation de la sphère politique, et une détérioration du jugement de goût libre et impartial. Ainsi que l'annonçait Régis Debray : « une entreprise est parachevée quand on prend l'autre pour soi et soi-même pour un autre. Quand le particulier peut se faire prendre pour un universel ».
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Le parasite au théâtre
Isabelle Barberis, Florence Fix
- Orizons
- Universites
- 18 Décembre 2014
- 9782336298641
Ce volume interroge les parasites de théâtre, souvent comiques, viveur sans scrupules, cocotte dépensière ou parent sans le sou, pique-assiette, menteur mais aussi êtres de désir et de renouvellement. Échec de l'hospitalité ou vivace rappel d'une altérité nécessaire à tout système vivant, le parasite résiste au démon de l'analogie et à celui de l'assimilation : il demeure autonome et singulier au coeur même du système dans lequel il s'insère ou se dissimule, brouillant le caractère visible des typologies théâtrales.