C'est peut-être parce que Lincoln est né dans un bordel qu'il s'est très vite mis à le foutre. Mais voilà que Dieu décide de s'occuper de lui, notamment en lui conférant l'immortalité. En échange, il voudrait que Lincoln devienne justicier, et la partie n'est pas gagnée...
Un bijou de noirceur existentielle sur fond de western, avec un rythme propre composé cycliquement d'action et de flânerie, de discussions existentielles ( pour rire ) et de jurons. Savoureux.
Un cowboy immortel, qui ne respecte rien ni personne, pas même Dieu ou Diable... C'est dans ce contexte, entre western parodique, réflexions philosophiques, mauvais coups et trahisons, que vit Lincoln. Il ne demandait rien, juste qu'on lui foute la paix. Alors, puisque c'est pas possible, tant pis, ce sera le bordel. Et c'est pas les deux petits vieux qui le suivent, qui vont y changer quelque chose...
Le match du siècle n'a pas tout dit...
Séville, le 8 juillet 1982. Demi-finale de la coupe du monde de football opposant la France à la République Fédérale d'Allemagne. 58e minute de jeu. Sur une ouverture lumineuse de Michel Platini, Patrick Battiston se présente seul face aux cages du gardien allemand Harald Schumacher. Sorti à sa rencontre sans regarder le ballon, celui-ci percute alors de sa hanche la tête de l'attaquant français en pleine course, le laissant inconscient sur le sol. Une heure plus tard, l'équipe de France s'incline après une séance de tirs au but. Pour beaucoup, l'un des plus grands drames de l'histoire du football vient de s'écrire. Une injustice, une tragédie... pire, le traumatisme d'une nation toute entière ! L'attentat de Schumacher, la supériorité française, les pleurs de Platini, l'espoir, la joie, la haine : tout a été écrit sur ce match d'anthologie. Tout, ou presque... Hantés par les fantômes de Séville, Didier et Fred, deux potes fans de foot à la limite de la névrose, décident de nos jours de mener l'enquête. Ce qu'ils ont découvert, personne n'y avait fait attention : un détail, qui aurait pu changer le cours de l'histoire. Le match du siècle n'a pas encore tout dit...
À la fois truculente et extrêmement documentée, cette enquête fiction raconte, avec humour, l'une des pages les plus douloureuses du sport français dont les cicatrices n'ont toujours pas été pansées. Mais au-delà du mythe de France-Allemagne 1982, Les Fantômes de Séville offre aussi un formidable travail sociologique sur la France de la fin des trente glorieuses - dont les auteurs prétendent que cette défaite en a précipité la chute ! Hilarant et passionnant, un ouvrage qui se dévore que l'on soit amoureux de ballon rond ou non.
Orphelin élevé par les prostituées d'un saloon, lincoln est en colère contre le monde.
Odieux, malveillant et malintentionné, il réussit à se faire détester de tout le village qui le chasse. errant sur les routes du far-west, ce sale mioche devenu adulte fait la rencontre de sa vie... dieu en chair et en os. celui-ci entreprend la rude conversion de lincoln. grâce à un pacte d'immortalité qu'il a conclu avec le divin, nous assistons à un duo plein d'humour et de cynisme à faire hurler de rire !
La guerre fait rage le long des frontières entre la confédération de Naphtalie et l'envahissante Monoposie. Alors que le gouvernement confédéré cherche à faire fructifier son investissement dans la guerre sur le sol Naphtalien, le président Kanadry, lui, ne songe qu'à donner rendez-vous à la star de cinéma Tho Radia qui a fui la dictature de Monoposie. Elle s'amuse à tromper la surveillance de la police depuis son transfuge, pour le rejoindre discrètement. Commence alors un jeu du chat et de la souris, bien moins innocent que l'on pourrait l'imaginer...Rebondissement en cascades, jeux de mots, dialogues cocasses et fin digne des meilleurs James Bond (ou presque), les auteurs de L'idole dans la bombe s'en sont donnés à coeur joie pour conclure cette série qu'on a longtemps cru inachevée.La suite et fin de la série culte de Stéphane Presle, Jérôme et Anne-Claire Jouvray, près de 15 ans après la publication du tome 2.
On retrouve notre héros, Lincoln, à cheval en plein galop. Il poursuit un bandit qui a enlevé un jeune enfant. Plus loin sur le chemin, perchés dans un arbre, Dieu et les trois nouveaux membres de la bande attendent, prêts à intervenir. Lorsque le bandit passe en dessous, un des trois gamins s'élance dans les airs accroché à une corde et tente de capturer le criminel. Le jeune homme percute sa cible de plein fouet et ils tombent tous deux lourdement au sol. L'enfant, toujours attaché au cheval continue son chemin mais Lincoln le rattrape rapidement. Cette première mission de la « bande à Lincoln » est plutôt une réussite et Dieu semble satisfait malgré les réticences de son protégé .
Dieu et Lincoln passent des vacances paradisiaques sur une plage de rêve où
notre "anti-héros" s'ennuie prodigieusement. Le Diable va tenter sa chance et le
transporter sur son nouveau terrain de jeu : Manhattan. Mais malgré tous
ses efforts pour faire de Lincoln son poulain, il va rapidement déchanter en
comprenant qu'il n'aura pas plus de réussite que son concurrent.
C'est dans ce décor new-yorkais, encombré de buildings et de bidonvilles, bien
loin des grandes plaines du far west, que notre cow-boy va se retrouver ballotté
entre Dieu et Diable, chacun luttant pour sa cause.
1917, l'Amérique apporte son soutien à la France. Lincoln, incorporé d'office, fait son arrivée sur le vieux continent...
Nous sommes en juin 1917 et notre stupide cow-boy, ex-policier, ex-escroc, ex-révolutionnaire, ex-trafiquant d'alcool est devenu soldat dans l'armée des Ètats-Unis. En cette même période, l'Europe est ravagée par un conflit mondial et meurtrier, et l'Amérique a décidé d'y envoyer ses troupes. Ainsi Lincoln va débarquer en France et peut-être en profiter pour enfin se trouver un coin tranquille ou passer des jours peinards, loin des ennuis, loin de tout. Peut-être...
Que feriez-vous si vous aviez dix ans et que vous veniez d'avoir un revolver pour votre anniversaire alors que vous n'aimez pas les armes ? C'est tout le problème d'Eliot, fils du shérif de la ville, qui n'arrive pas à faire comprendre à son père qu'il n'est pas un as de la gâchette. En même temps, force est de reconnaître que même lorsqu'il tire n'importe où, il atteint toujours sa cible ! Ce n'est d'ailleurs pas son seul problème. Un autre, et non des moindres, s'appelle Bianca. Camarade de classe - si elle se donnait la peine de venir suivre les cours -, elle aime tout ce qu'Eliot déteste : l'aventure, les revolvers, la bagarre, enquêter, suivre des bandits... Elle a d'ailleurs un talent rare pour entraîner Eliot dans des situations dangereuses.
Bien entendu, dans cette petite ville de l'Ouest américain, nous croiserons également un gang de bandits en herbe, plus doués pour voler des ombrelles et des caramels que pour piller une banque. Mais avec l'aide d'un magicien un peu trop porté sur la bouteille, ils comptent bien s'enrichir en profitant des âmes crédules de la ville d'Eliot. Leur gros problème étant que tout le monde est armé jusqu'aux dents, même les petites vieilles qui refusent donc de se faire piquer leur sac.
Début de l'année 1919, le gouvernement des États-unis décide d'imposer la prohibition à tout le pays. Mais il faut savoir que dès la fin du siècle précédent, plusieurs états décidèrent déjà d'interdire la vente et la consommation d'alcool. On les appelait les états "secs".
Quand Lincoln, qui vit une retraite paisible de trappeur dans les montagnes enneigées du Montana, découvre qu'il ne pourra plus s'offrir sa cuite hebdomadaire au Saloon de la ville, ça l'agace. Et quand Lincoln est agacé, c'est tout le pays qui risque de le sentir passer.
Voilà maintenant cinq ans que Lincoln est policier à New York sans que ni Dieu, ni Diable ne se manifeste. Par des moyens, forcément contestables, il est parvenu à gravir les échelons et c'est en chef de brigade bedonnant et corrompu que nous le retrouvons.
Mais Dieu veille et veut remettre les choses en ordre. Lincoln va devoir se reprendre de gré ou de force et bien évidemment, ce sera de force : Dieu le fait arrêter et il se retrouve au bagne... Mais Lincoln n'est pas une truffe et il comprend vite que le vieux barbu planque une idée sous son chapeau...
Lincoln et Paloma quittent un Mexique en pleine confusion. Dégoûtée par le comportement scandaleux de ses anciens frères révolutionnaires, Paloma semble bien décidée à se ranger, fonder un foyer et y rester jusqu'à la fin de ses jours. Et ce avec la bénédiction de Dieu et du Diable, bien trop heureux à l'idée de voir Lincoln se ranger ou s'encanailler, c'est selon.
Mais c'est compter sans une vieille belle-mère à la langue bien pendue, les Texas Rangers, l'armée américaine et des Federales mexicains...
Lincoln est depuis quelques mois dans son trou, l'herbe a repoussé et c'est Dieu qui vient le sortir de sa tombe. Lincoln était bien au chaud, se foutait de tout, dans une espèce de sommeil prolongé, ne désirant plus remonter à la surface. Dieu ne l'entend pas de cette oreille et veut l'obliger à se bouger le cul. Mais Lincoln veut rentrer chez lui et demande à Dieu de le téléporter comme le Diable l'avait fait dans un précédent album. Comme Dieu ne veut pas, Lincoln doit se démerder seul. Ayant trouvé un bateau pour faire le voyage de retour, il rencontre des gens très engagés politiquement du coté des anarchistes. Séduit par l'idée anarchiste puisqu'elle affirme haut et fort Ni Dieu, ni maître et arrivé à New York, il va rejoindre le mouvement et probablement passer du coté des ultras qui fomentent des attentats. Sauf que très vite, repéré par la police et risquant la prison, pour ses camarades, il sera un martyr s'il est emprisonné, son procès sera une belle caisse de résonance pour les idées anarchistes. Mais Lincoln ne veut pas retourner en tôle et s'enfuit. Il doit disparaître aux yeux de la police et des anarchistes... Bref, il est encore dedans, jusqu'au cou...
Pauvre Eliot, déjà que son père le shérif l'oblige à porter un revolver du haut de ses 10 ans, le voici maintenant nommé adjoint et affublé d'une étoile. Dans une ville où la moindre embrouille de saloon finit en duel, l'arrivée de monsieur Johnson met le feu aux poudres. Ce riche armurier sans scrupules alimente la peur pour vendre sa camelote jusqu'à armer les enfants à l'école.
Une comédie western à la fois décalée et engagée pour réfléchir sur le problème des armes et de la violence.
La guerre entre la Monoposie et la Confédération de l'Ouest continue de faire rage. Passée à l'Ouest, Tho-Radia, l'idole des foules, commence à avoir de sérieux doutes sur le faux professeur Barzavotzig, qu'elle soupçonne d'avoir tenté de l'assassiner. Elle commence à être l'objet de menaces. En Monoposie, le vrai professeur Barzavotzig, défiguré, se retrouve sous la protection de Oligozol, une scientifique avec qui il avait failli se marier quelques années auparavant. Ensemble, ils présentent une invention géniale à l'académie des sciences.
La dictature y règne, de façon assez caricaturale, mais la résistance, la Confédération des étoiles, se lève doucement. Là, le professeur Barzavotzig met au point une bombe sur le principe de la fission de l'atome. Agressé par un voyou, Dimitri Ivanof Spongia, est laissé pour mort. Et Dimitri prend sa place. La Monoposie ne serait rien sans Thô-Radia, chanteuse et idole populaire. Proche des « terroristes », aidée par le commissaire Modra, elle arrive à fuir l'Est, pour rejoindre Watchintown, capitale de la Confédération, à l'Ouest. De nouveau, les autorités au pouvoir aimeraient faire de Thô-Radia un instrument de propagande. Et un malheur n'arrivant jamais seul, Spongia reste dans les parages.
Pour la première fois réunis, deux récits écrits par Denis Roland et illustrés par Jérôme Jouvray.
« On est forcément plus près de la vérité en slip »Arrivé à l'âge où l'on vit avec ses souvenirs, Johnny Jungle ressasse son étonnante vie : enfant sauvage élevé par les singes, il fut enlevé de la jungle par les hommes et se retrouva, adulte, à faire carrière à Hollywood, où il devint la star principale d'une série de films d'aventures en slip léopard...Mêlant humour et émotion, Jean-Christophe Deveney et Jérôme Jouvray imaginent un biopic croisant en même temps les destins de Tarzan et de Johnny Weissmuller, l'acteur qui l'interpréta à l'écran... Les auteurs jouent avec malice sur l'alternance des décors de jungle et de l'âge d'or d'Hollywood, et nous font voyager dans le temps par de futés flashes-back. Un diptyque inventif, drôle et inratable !
Johnny est maintenant LA vedette en slip léopard que s'arrache tout Hollywood. Il enchaîne les premiers rôles. Mais au gré de ses rencontres - en particulier féminines -, il s'éloigne peu à peu de Jane. Certes, l'arrivée de Boy, un enfant qu'ils recueillent et qui partagera un temps l'affiche avec son père, redonne de l'air au couple, mais ce répit sera de courte durée. Car Hollywood est une autre sorte de « jungle »...
Suite et fin des aventures de Johnny Jungle !
Le vieux pécheur a enlevé le jeune Nelson.
Ce dernier craint d'être prisonnier d'un pervers sexuel, mais la vérité s'avère totalement différente. Le vieux sait que Nelson est recherché pour fugue. Et s'il accepte de sauver des dents des requins le chiot que Nelson a adopté, c'est parce qu'il attend beaucoup de lui.
La maladie ronge le corps du vieux pécheur. Avant de mourir, il aimerait retrouver une dernière fois la femme qui l'a quitté il y a de nombreuses années.
Pour cela il a besoin d'un compagnon qui fera avec lui le tour de l'île de la Réunion pour la retrouver. Car comme seul indice, le vieux pécheur n'a qu'un prénom, et un paquet de pages tirées du bottin.
Quant à Nelson, nous découvrons au fur et à mesure du récit les raisons qui l'ont poussé à quitter sa famille.
En embuscade du côté de la zone industrielle portuaire, un vieux pêcheur enlève violemment une chienne errante et ses chiots.
Les chiens ensanglantés lui serviront d'appâts pour attraper des requins. Une pêche inutile, le requin ne servant que de décoration aux plats servis aux touristes.
Mais le vieux pêcheur a enlevé les chiens sous le regard d'un jeune garçon en fuite, Nelson.
Une fuite maladroite, qui conduira Nelson à poignarder un clochard, avant de se réfugier sur les docks.
Recherchant son chien, il retrouve le vieux pêcheur. Celui-ci le kidnappe. Nelson commence sérieusement à regretter d'avoir quitté sa famille, parce qu'il ne voulait plus aller à l'école. Et en ayant volé les économies de ses parents.