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Sciences humaines & sociales
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On étudie traditionnellement le couple à travers le prisme du mariage. Or celui-ci n'est qu'une forme de couple parmi d'autres, rejetant à la marge ce qui lui échappe : concubinage, amour libre, pacs, relation extraconjugale, mais aussi fratrie, compagnonnage médiéval ou amitié exclusive. Notre imaginaire associe pourtant Castor à Pollux plus qu'à sa femme Hilaïre, Montaigne à La Boétie et Rodin à Camille Claudel.
D'abord multiples, les unions se sont progressivement cristallisées autour de la notion d'amour héritée d'une conception chrétienne et exclusive du couple. Cette alliance indissoluble a inscrit le couple idéal dans la durée. Mais qu'est-ce que le couple ? Comment se forme-t-il et sur quoi repose-t-il ? Les enjeux de nos sociétés modernes, l'évolution des mentalités et les récentes réformes législatives ont-ils modifié sa conception ?
Entreprenant de lui rendre son ampleur, Jean Claude Bologne retrace pour la première fois son histoire, de l'Antiquité à nos jours.
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Une histoire de la construction et de l'évolution du sentiment de pudeur dans le monde occidental, depuis le haut Moyen Age jusqu'à nos jours, pour comprendre le rapport entre corps et nudité.
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Pudeurs féminines ; voilées, dévoilées, révélées
Jean Claude Bologne
- Le Seuil
- L'univers Historique
- 9 Septembre 2010
- 9782020979900
Août 2009, le soleil rallume la guerre des piscines en interdisant le burkini, tenue couvrante qui se veut conforme aux règles de l'islam. Un demi- siècle plus tôt, le monokini aurait semblé aussi impudique qu'indécent. Pour un homme, la question ne se poserait pas : il ne peut exposer avec pudeur sa nudité. La pudeur est une affaire féminine.C'est donc en quelque sorte l'histoire du voile qui se dessine en même temps que celle de la pudeur. Non simplement celle du voile matériel mais celle du voile immatériel, chargé de cacher ce qui ne saurait se voir. Pour la mentalité occidentale, qui a sexualisé le vêtement en désérotisant la nudité, c'est le voile qui est impudique, car il rappelle que le corps de la femme est objet de désir, alors que toute notre culture a évolué vers la sexualisation du regard et non de la nudité. La femme est toujours recouverte d'un voile naturel qui masque sa nudité sans nier sa féminité, qui répond aux exigences humaines de décence et bienséance. La sexuation de la pudeur est indépendante de sa sexualisation :
L'éclat de rire (qui choquait chez une femme), les larmes (ridicules chez un homme) constituent bien une sexuation de la pudeur, même s'ils n'ont rien de sexuel. Redessinée par le multiculturalisme et par le déplacement des frontières de l'intimité, l'histoire de la pudeur est presque aussi riche durant ces vingt dernières années que pendant les vingt premiers siècles.
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« Nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens » écrivait saint Paul aux Corinthiens. Il se réclamait pourtant d'un Christ qui avait dit : « Malheur à l'homme par qui le scandale arrive ».
Deux mille ans plus tard, l'ambiguïté du mot « scandale » se manifeste avec fracas dans nos sociétés surmédiatisées. De l'art contemporain aux caricatures journalistiques, des questions de moeurs aux grands procès criminels, d'affaires d'Etat en affaires sanitaires, les scandales ponctuent notre actualité et heurtent les consciences dans un monde qui se croyait sécularisé mais demeure tributaire de valeurs intouchables.
C'est à ce paradoxe et à ses multiples significations que se consacre avec érudition, humour et finesse Jean-Claude Bologne, dont les nombreux ouvrages ont exploré l'histoire de la pudeur, celles du célibat, de la conquête amoureuse, de la coquetterie masculine. Les contradictions de notre temps, où s'indigner est devenu une vertu mais où surgissent de nouveaux carcans moralistes, sont mises au jour dans cet essai à la fois rigoureux et ... délicieusement scandaleux.
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Ramsès II a presque soixante ans lorsqu'il tombe amoureux au premier regard d'une jeune princesse dont il fait aussitôt son épouse : voici le premier « coup de foudre » historiquement attesté. Trois mille ans plus tard, Stendhal, qui trouve l'expression ridicule, en convient : « La chose existe ».
Aujourd'hui, elle est loin d'être remise en question !
Mais comment s'explique cette mystérieuse et soudaine attirance entre deux êtres ? Par la sensibilité ou la science (des atomes crochus... ou des phéromones) ? Le surnaturel (la flèche de Cupidon... ou l'intervention du Malin) ? Une pure attraction physique ou un phénomène chimique ?
Si le coup de foudre conserve toute sa part de mystère, Jean Claude Bologne en donne une lecture aussi inattendue que pertinente. En s'appuyant sur de nombreux récits empruntés à l'Histoire, à la légende et à la littérature, son enquête soulève au passage un passionnant paradoxe : notre époque cultive l'individualisme, la sécurité et le rationnel, mais elle ne rêve que de passions « enchaînantes », de surprises et de risques...
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La coquetterie est traditionnellement considérée comme l'apanage des femmes. Il n'en a pas toujours été ainsi dans le passé, et aujourd'hui la coquetterie redevient aussi affaire d'hommes. Voici comment et pourquoi, dans l'histoire, les hommes ont le plus souvent soigné leur apparence.
« Coquetterie : Se dit le plus souvent des femmes », précisent les dictionnaires. Etonnant paradoxe, puisque la coquetterie renvoie étymologiquement au cri du coq, mâle par excellence, aux couleurs chatoyantes. Le mot apparaît au XVe siècle, mais la pratique est bien plus ancienne.
L'auteur la définit comme la recherche de singularité par l'artifice dans l'apparence. Et dans ce domaine, les hommes n'ont pas été en reste : mignons, marjolets, muguets, dandys, zazous, punks n'ont souvent au cours des siècles rien eu à envier aux femmes en fait d'accoutrements, coiffures, parfums, fards et bijoux, mais au risque de paraître efféminés .Car la coquetterie est aussi, socialement, un agent de différenciation des sexes et, individuellement, une attitude face à la vie et à soi-même. C'est ce que démontre magistralement Jean Claude Bologne en révélant, à travers l'histoire, les deux faces de la coquetterie masculine, fascinante d'un côté, répulsive de l'autre.
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Dictionnaire commenté des expressions d'origine littéraire
Jean Claude Bologne
- Larousse
- Le Souffle Des Mots
- 1 Juin 1999
- 9782035330390
A la diffrence de la citation, l'allusion est bien vivante dans la langue. Elle est utilise sans rfrence, et souvent de faon approximative ou dtourne.
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Qu'importe le flacon ... dictionnaire commente des expressions d'origine litteraire
Jean Claude Bologne
- Larousse
- Le Souffle Des Mots
- 10 Mars 2005
- 9782035322784
Un recueil de 700 expressions d'origine littéraire qui ont traversé les siècles et dont l'écho résonne encore aujourd'hui. Un voyage divertissant au sein de notre patrimoine culturel.
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Histoire du célibat et des célibataires
Jean Claude Bologne
- Pluriel
- Pluriel
- 10 Janvier 2007
- 9782012792739
Longtemps le célibat a été une condition transitoire, une situation d?attente, avant la consécration qu?apportaient le mariage et la procréation, sauf bien entendu dans le cas du célibat ecclésiastique. S?il persistait, il devenait synonyme d?échec ou de libertinage. Mais ce célibat sulfureux peut aussi devenir une composante de certains métiers : domestiques, soldats, artistes sont souvent voués au célibat. Bientôt, le travail des femmes consacrera une nouvelle sorte de célibataires, des femmes actives soucieuses de leur indépendance. Les modifications de la famille vont ainsi retentir sur les représentations et les réalités du célibat : celui-ci ne réalise-t-il pas une forme d?aboutissement de l?individu moderne ? C?est en tout cas devenu un mode de vie assumé, un marché aussi, qui s?est développé de manière spectaculaire ces dernières années. Mais, disponibilité au grand amour ou échec d?une relation durable, le célibat reste sans doute affecté d?une ambiguïté constitutive.
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Les chevaliers connaissaient l'art d'alourder les femmes ; Villon a plus que tout autre galé du temps de sa jeunesse folle ; tour à tour les garçons ont séduit, conté fleurette, coqueté, flirté... ou dragué. Au sens strict, la drague est indissociable des années 1950, mais ses ruses et ses mécanismes psychologiques sont millénaires. Ses démarches sont multiples : on ne séduit pas la femme de sa vie comme la compagne d'un soir. Ses références, variables : on cherchait jadis conseil auprès de l'acteur de théâtre ; le spécialiste de marketing semble aujourd'hui plus efficace. Quant aux conceptions... Peut-on parler de la même manière à l'âme d'une jeune fille ou à son ça inconscient ? On ne tient pas le même discours si l'on se fie à son coeur ou à ses phéromones. En interrogeant les arts de séduire depuis Ovide jusqu'aux Pick-up artists, en étudiant les tactiques d'Alcibiade à Casanova, ce livre tente de comprendre comment, depuis toujours, garçons et filles ont sauté le pas le plus hasardeux : le premier.
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Histoire morale et culturelle de nos boissons
Jean Claude Bologne
- Robert Laffont
- 10 Octobre 1991
- 9782221069790
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L'invention de la drague ; histoire de la conquête amoureuse
Jean Claude Bologne
- Points
- Points Histoire
- 16 Septembre 2010
- 9782757819647
Les chevaliers connaissaient l'art d'"alourder" les femmes ; Villon a plus que tout autre "galé" du temps de sa jeunesse folle ; tour à tour les garçons ont "séduit", "conté fleurette", "coqueté", "flirté" ou dragué.
Au sens strict, la drague est indissociable des années 1950, mais ses ruses et ses mécanismes psychologiques sont millénaires. Ses démarches sont multiples, ses références variables, quant aux conceptions... Peut-on parler de la même manière à rame d'une jeune fille ou à son ça inconscient ? On ne tient pas le même discours si l'on se fie à son coeur ou à ses phéromones. En interrogeant les arts de séduire depuis Ovide jusqu'aux Pick-up artists, en étudiant les tactiques d'Alcibiade à Casanova, ce livre tente de comprendre comment, depuis toujours, garçons et filles ont sauté le pas le plus hasardeux : le premier.