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Jean Perilhon
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Une fois l'an, lors d'une cérémonie du souvenir, Roger Charnay redevient le commandant Pothu, chef d'un maquis glorieux.
Trente ans après, ce personnage n'est plus pour lui qu'une photo jaunie, enfouie dans l'album d'un passé qu'il répugne à rouvrir. De ce temps-là, il a gardé au coeur une plaie qui saignerait encore... Pourtant une petite voix vient réveiller ses fantômes : celle d'une jeune femme qui veut connaître l'histoire de son père mort au maquis. Pour elle, il va peu à peu laisser remonter ce qu'il lui reste de souvenirs pour rendre vive sa mémoire...
Récit de Résistance, dont le terreau a été fourni à l'auteur par d'authentiques témoignages de maquisards, ce roman échappe à la grandiloquence de l'épopée. Il accompagne dans leur vie quotidienne quelques poignées de francs-tireurs et partisans. Marches épuisantes pour échapper aux Allemands, aux miliciens, aux délateurs, inconforts de camps de fortune au coeur de l'hiver, dénuement de tous les instants et privations de toutes sortes constituent, bien davantage que quelques humbles faits d'armes, la trame de ces pages.
Jean Périlhon, en romancier confirmé, nous entraîne dans une histoire haletante dont les héros, terriblement humains, suscitent une complicité fraternelle. Au-delà du récit de résistance et comme, son titre le suggère, De mémoire vive est une réflexion sur la manière dont les souvenirs demeurent ou se reconstruisent.
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La fin de carrière est proche pour Pierre Valréas, grand reporter et journaliste vedette d'un quotidien de province.
Il n'a plus d'enthousiasme pour un métier qu'il rêvait de pratiquer autrement. Par mesquinerie, son rédacteur en chef lui impose d'enquêter autour de la mort d'une vieille dame retrouvée étranglée chez elle, avec, pour dernier compagnon, un chien qui a hurlé trois jours avant de parvenir à alerter les voisins. Pierre relève le défi avec une sorte de hargne. Il veut rendre à la défunte la stature d'un personnage dont la vie vaut tout autant d'être contée que celle d'une princesse.
Avec une opiniâtreté d'amoureux, il va s'attacher à reconstituer le passé d'une femme dont plus personne ne se souciait. Elle aussi avait connu un amour impossible, vécu une tragédie de l'histoire, supporté un deuil atroce... Pourtant elle n'avait jamais fait les gros titres des journaux. Pierre Valréas a énormément de talent. Il réussit à nous entraîner, au bras de sa vieille dame, et son récit fait jouer les prolongations à la lampe de chevet car on ne peut pas s'endormir avant d'être arrivé au bout.
Il est vrai que la plume du héros est tenue par Jean Périlhon, ancien journaliste lui même. Le récit n'est pourtant pas une autobiographie. La dame du Télégramme, comme les précédents romans de l'auteur, est une oeuvre d'imagination empreinte de poésie, de tendresse et d'humanité. Elle pose surtout, par la bouche de Pierre Valréas, cette insistante question "C'est quoi une information ?".
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Dans les années cinquante, un village de montagne écrasé par un été caniculaire.
Au fond de cette vallée repliée sur le passé, les paysans, qui se battent contre la sécheresse, luttent aussi pour préserver leur mode de vie, menacé par la modernité et l'exode vers la ville. tous les habitants du village sont représentés, rustiques et authentiques: le boucher, nouveau riche suspecté d'avoir eu des intelligences avec l'allemand, le curé, déshonoré pendant la guerre et un peu trop porté sur le petit verre, le bûcheron, le maître-scieur, la vieille épicière, le retraité des chemins de fer, et le père incestueux que les gendarmes sont venus arrêter.
Mais un événement vient déranger le rythme immémorial : un motard passe et repasse sur la route, à pleins gaz, comme pour rappeler que les temps changent. et, justement, les drames s'enchaînent. voilà probablement qui augure le naufrage des anciens, juste avant la ruée des promoteurs vers l'or blanc, pour la nouvelle mode des sports d'hiver. les amateurs de michelet et de giono, les amoureux de la montagne se délecteront de ce roman du terroir.
La description des tempéraments rudes, des ravages de la chaleur, de ce monde voué à la disparition, croqué avec un sens de l'observation et une précision remarquables, est un pur régal !.
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En acquérant cette vieille maison en ruine, Jean Vitrat s'achète en quelque sorte une nouvelle vie. Les travaux de restauration lui permettent d'oublier les horreurs qu'ila affrontées pendant tant d'années au service de l'armée, et la douceur de la campagne apaise la rupture encore récente de son couple. Mais cet exilé volontaire intrigue les gens du pays pour qui l'arrivée d'un inconnu est toujours source d'inquiétude.
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Jacky Laubrais est une vedette locale du Beaujolais. Accordéoniste, il animait la plupart des bals de la région mais était aussi connu pour ses conquêtes d'un soir qu'il multipliait depuis des années. Après avoir disparu pendant une dizaine de jours, son corps a été retrouvé dans les marais, une balle de sanglier dans le dos. Entre les rivaux, les maris jaloux et les maîtresses abandonnées, les suspects ne manquent pas vraiment mais aucun ne semble sortir du lot, si ce n'est une femme qui aurait cherché à le contacter quelques jours avant sa mort. Celle-ci serait une ancienne conquête rencontrée vingt ans plus tôt qui le cherchait activement ses derniers temps et qui ait aller jusqu'à interroger ses amis et ses parents.
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Il fait trop beau pour faire la guerre ; correspondance entre un soldat au front et son épouse à l'arrière pendant la Première Guerre mondiale
Nicole Lhuillier-perilhon
- Les Passionnes De Bouquins
- 19 Novembre 2012
- 9782363510082
De nombreux courriers et cahiers de poilus ont déjà été publiés. Mais cet ouvrage présente l'originalité et la richesse de comporter avec les lettres d'un soldat sur le front, les réponses de son épouse, restée seule avec leur fille dans un village des Monts du Lyonnais. Au-delà du conflit, ces courriers nous font entrer dans l'intimité d'un couple séparé par la tourmente de la Grande Guerre. Ainsi, si Jean nous fait vivre les conditions de vie des soldats du front, Jeanne, elle, nous livre à travers son expérience, l'évolution de la société française avec notamment l'entrée des femmes dans le monde du travail. Des mots simples pour décrire, chacun, leur vie de tous les jours. Un dialogue à distance, résolument optimiste et doté d'une profonde émotion.
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Le responsable qui doit réaliser une étude de risques d'une installation se heurte à un manque de méthodes pour le faire. Il a, à sa disposition, des outils pragmatiques connus depuis longtemps, comme l'APR, l'AMDEC, HAZOP, mais pas de démarche cohérente permettant de la mettre en oeuvre. Le but de cet ouvrage est de développer une méthode et de montrer que ces outils s'intègrent dans cette démarche, celle-ci devenant un guide pour les études dites de danger, la construction du document unique et d'une manière générale, pour toutes les études de risques. La structuration de cette méthode a nécessité l'élaboration d'un modèle du danger et du risque en faisant appel à l'approche systémique. L'organisation de la connaissance autour de ce dernier, permet de définir les premiers éléments d'une science du danger et du risque. Outre que ce modèle est opérationnel avec la méthode et permet de faire des analyses de risques a priori, donc d'anticiper des dangers et de les neutraliser, il est un bon support pédagogique pour toutes les structures d'enseignement qui ont maintenant la nécessité d'intégrer la maîtrise des risques dans leur cursus. La méthode leur permet aussi de développer des TD et des TP sur des cas réels.
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FORMULE 1 (Roman Jeunesse Signe de Piste n° 84) : FORMULE 1 (Roman Jeunesse Signe de Piste n° 84)
Jean Perilhon, Christian Papazoglakis
- Delahaye
- Signe De Piste
- 6 Novembre 2020
- 9782350478739