Filtrer
Jean Claude Gautrand
-
Eugène Atget : Paris
Jean-Claude Gautrand
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 25 Octobre 2016
- 9783836522304
Autant flâneur que photographe, Eugène Atget (1857-1927) adorait arpenter les rues. Après s'être essayé à la peinture et à la scène, ce natif de Libourne se tourna vers la photographie et déménagea à Paris. Il fournissait de la documentation pour les peintres, les architectes et les décorateurs de théâtre, mais se passionna pour ce qu'il appelait des «documents» de la ville et de ses environs. Peu de personnages figurent dans ses images qui montrent surtout l'architecture, le paysage et les artéfacts qui ont façonné l'environnement social et culturel.
Atget ne fut pas particulièrement reconnu de son vivant, mais dès les années 1920, il attira l'attention de l'avant-garde dada et surréaliste, par l'intermédiaire de Man Ray. Quatre de ses images, avec leur mélange singulier de réalisme et de mystère, parurent dans le journal surréaliste La Révolution surréaliste, tandis que Man Ray et d'autres artistes proches de son cercle achetaient des tirages d'Atget. Sa renommée grandit après sa mort grâce à plusieurs articles et une monographie de Berenice Abbott. Plusieurs grands photographes, dont Walker Evans et Bill Brandt, ont depuis reconnu avoir une dette à l'égard d'Atget.
Cette nouvelle édition de TASCHEN rassemble près de 500 photographies issues des archives d'Atget au Musée Carnavalet et à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris afin de rendre hommage à son regard hors du commun porté sur le paysage urbain et à son évocation d'un Paris disparu. Au fil des avenues et des ruelles, au gré des boutiques et des églises, dans les cours intérieures, le long des arcades et à travers les vingt arrondissements de la capitale, on découvre le portrait unique d'une ville bien-aimée et les secrets d'un maître de la photographie. -
Doisneau à coeur ouvert.
L'oeil empathique de Robert Doisneau sur l'expérience humaine.
Aussi sensible aux douleurs des hommes qu'aux plaisirs simples de la vie, Robert Doisneau est incontestablement l'un des plus célèbres représentants de cette photographie humaniste qui s'est imposée dans les années 1950. Surtout célèbre pour ses portraits de Paris si emplis d'âme, Doisneau a démontré un talent unique pour trouver - et cadrer à la perfection - des personnages charismatiques, des épisodes distrayants et des moments fugaces d'humour ou de tendresse. Même dans les contextes les plus modestes, il distille les émotions et les rencontres qui façonnent la vie.
Résumé en images d'une carrière spectaculaire, cet hommage présente les clichés les plus aimés de Doisneau et des photographies moins connues, qui saisissent avec délice «les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires». Les nombreuses citations qui courent tout au long des pages instaurent un dialogue entre les photographies, le lecteur et le photographe lui-même, mettant des mots sur la sensibilité, le sens de l'humour et la chaleur humaine qui caractérisent ses photos.
Cet ouvrage nous transporte dans les faubourgs de la jeunesse de Robert Doisneau, dans le monde du travail manuel dont il admirait tant la noblesse, et dans les ateliers d'artistes majeurs de son époque, saisis en pleine réflexion ou création. Un certain nombre de photographies en couleurs beaucoup moins connues, des paysages transformés de son enfance en banlieue révèlent un autre Robert Doisneau, à l'oeil plus critique.
Pour cette nouvelle monographie traitant de tous les aspects de la vie et de l'oeuvre de Robert Doisneau, son ami de longue date Jean Claude Gautrand, auteur chez TASCHEN, a joui d'un accès illimité aux riches archives photographiques de l'Atelier Robert Doisneau. La préface a été rédigée par les filles de Doisneau, Francine Deroudille et Annette Doisneau. -
Partageant la vision d'Otto Steinert sur la « photographie subjective », Jean-Claude Gautrand fonde en 1963, le groupe « Gamma » puis, le groupe d'avant-garde « Libre expression » avant d'adhérer en 1964 au Club des 30x40, dont il devient le vice-président.
Il fait partie en 1970 de la toute première équipe des Rencontres d'Arles et mènera à partir de là, parallèlement à son travail photographique, une intense activité de journaliste. Auteur de nombreux livres, il est un de ceux qui ont oeuvré pour faire reconnaître la photographie en tant qu'expression artistique à part entière.
Jean-Claude Gautrand est l'un des très grands photographes français, mais il fut également commissaire d'expositions et historien de la photographie. Pendant près de cinquante ans, il fut l'infatigable témoin du festival des Rencontres, accumulant des archives exceptionnelles conservées au centre de recherche et de documentation du musée Réattu.
L'ouvrage est donc à double entrée : Jean-Claude Gautrand photographe (avec plus de 350 photographies de 1961 à 2018) et Jean-Claude Gautrand observateur privilégié de l'histoire de la photographie à Arles et au-delà.
Ses séries, au graphisme épuré comme « Métalopolis » ou puissant comme « L'Assassinat de Baltard », conceptuelles comme « Le Galet », ou intimistes et picturales comme « Le Jardin de mon père », témoignent des qualités et du parcours d'un grand photographe. -
L'histoire haute en couleur de la capitale de l'amour et de la photographie Ville bâtie sur deux millénaires d'histoire, Paris vit une romance fertile avec la photographie depuis plus de deux siècles. C'est sur les berges de la Seine que Niépce et Daguerre ont donné naissance à ce nouvel art qui n'a fait que prospérer depuis, élaborant un langage en-soi pour devenir un précieux instrument de savoir.
Paris, Portrait d'une ville nous guide à travers ce que Goethe décrit comme «une ville universelle où chaque pas sur un pont, sur une place rappelle un grand passé, où à chaque coin de rue s'est déroulé un fragment d'histoire». Des incunables de Daguerre aux images les plus récentes, la photographie nous conte un siècle et demi de transformations à travers un impressionnant panorama de plus de 600 pages et 500 photographies. Dans ce livre se rencontrent le passé et le présent, le monumental et le quotidien, les choses et les gens, dans des images saisies par Daguerre, Marville, Atget, Lartigue, Brassaï, Kertész, Ronis, Doisneau ou Cartier-Bresson, mais également par nombre d'anonymes qui ont tenté de capter un peu de cet «air de Paris», de cette poésie si particulière qui émane des pierres et des habitants d'une ville en mue constante qui, au fil du temps, a inspiré tant d'écrivains et d'artistes.
-
Résumé en images d'une carrière spectaculaire, cet hommage présente les clichés les plus aimés de Doisneau et des photographies moins connues, parfois inédites, qui saisissent avec délice «les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires». Les nombreuses citations qui courent tout au long des pages instaurent un dialogue entre les photographies, le lecteur et le photographe lui-même, mettant des mots sur la sensibilité, le sens de l'humour et la chaleur humaine qui caractérisent ses photos.
En plus de 400 images, cet ouvrage nous transporte dans les faubourgs de la jeunesse de Robert Doisneau, dans le monde du travail manuel dont il admirait tant la noblesse, et dans les ateliers d'artistes majeurs de son époque, saisis en pleine réflexion ou création. Un certain nombre de photographies en couleurs beaucoup moins connues, de Palm Springs aux paysages transformés de son enfance en banlieue révèlent un autre Robert Doisneau, à l'oeil plus critique.
Pour cette nouvelle monographie traitant de tous les aspects de la vie et de l'oeuvre de Robert Doisneau, son ami de longue date Jean Claude Gautrand, auteur chez TASCHEN, a joui d'un accès illimité aux riches archives photographiques de l' Atelier Robert Doisneau. La préface a été rédigée par les filles de Doisneau, Francine Deroudille et Annette Doisneau.
-
Une promenade à travers le Paris d'hier et d'aujourd'hui en 233 photographies.
Deux siècles durant, de grands photographes ont fixé en noir et blanc des scènes dramatiques ou sereines, historiques ou banales, qui n'ont rien perdu de leur charme. Un hommage à la plus belle ville du monde.
-
-
Avoir trente ans, chroniques arlesiennes
Jean-Claude Gautrand
- Actes Sud
- 15 Juillet 1999
- 9782742723409
-
Gr-25 brassai, paris - italien - espagnol - portugais -
Jean-Claude Gautrand
- Taschen
- 26 Novembre 2015
- 9783836503907
-
Réalisé en étroite collaboration avec Willy Ronis, cet ouvrage qui présente de nombreuses photographies issues de ses propres archives retrace la carrière de l'un des plus grands photographes français, à qui nous devons, tout comme à Doisneau, Cartier-Bresson ou Brassaï, une certaine vision romantique de la France. Dans les photos du Paris de Ronis, la ville est inséparable de la classe ouvrière, des femmes et des enfants qui animent ses rues et ses cafés. Ronis a un jour défini son approche de la photographie en cinq mots-clés: " patience, réflexion, hasard, forme et temps ". Travaillant en lumière naturelle, Ronis a cherché à saisir les moments fugaces de la vie quotidienne et son oeuvre illustre, avec une grâce et une beauté intemporelles, l'atmosphère de la vie en France au XXe siècle. Aujourd'hui âgé de 94 ans et toujours au travail, Ronis est une véritable légende vivante.
-
-
-
"Brassaï est un oeil vivant", voilà ce qu'a écrit Henry Miller à propos de l'artiste d'origine hongroise qui, après la Première Guerre mondiale, se fixe à Paris dont il devient l'un des photographes les plus célèbres. Brassaï (1899-1984), qui commence comme peintre avant de se tourner vers l'écriture, la sculpture, le cinéma, et, ce pour quoi il est le plus connu, la photographie, fait partie de l'élite culturelle de Paris et compte entre autres Miller, Picasso, Sartre, Camus et Cocteau parmi ses amis. L'appareil photo à la main, il parcourt les rues et les bars de Paris, dont il "croque" avec naturel les occupants dans leur milieu habituel. Prostituées, voyous et autres personnages "marginaux" sont les héros les plus célèbres des photographies à la fois surprenantes et osées de Brassaï, souvent prises de nuit. Cet ouvrage comprend une vaste sélection des meilleurs clichés du photographe, ainsi qu'un essai décrivant sa vie et son oeuvre qui explore l'univers de Brassaï à travers des chapitres thématiques: "Du côté du Minotaure", "Paris la nuit", "Paris secret", "Visions de jour", "Artistes de ma vie", et "Graffiti et Transmutations".
-
-
« Photographier, c'est engager une course poursuite contre l'effacement, la disparition, le néant. C'est une lutte contre le temps, un défi à l'oubli. (...) C'est une arme imparable contre les génocides culturels ou les abandons volontaires ; le contrepoison à la passivité. »
Jean-Claude Gautrand n'a que 24 ans lorsqu'il découvre l'oeuvre du photographe allemand Otto Steinert, fondateur de la « Subjektive Fotografie » et adepte d'une rigueur formelle aux limites de l'abstraction. Pour le jeune Gautrand, c'est un véritable choc esthétique. Dès lors, il ne cessera de développer une poésie par l'image où graphisme, matière et lumière sont les composants essentiels d'une oeuvre fondamentalement engagée.
Marqué tout autant par les traces d'une époque révolue que par la manière dont l'homme transforme perpétuellement son environnement, Jean-Claude Gautrand s'est fait le témoin des bouleversements et des injustices de son époque. De la construction du périphérique parisien à la destruction des Halles de Baltard en passant par la catastrophe écologique de l'usine Pechiney et les vestiges du Mur de l'Atlantique construit par les nazis, toute l'oeuvre de Gautrand est traversée par cette nécessité de créer un rempart contre l'oubli. Faisant siens les mots du philosophe Georges Santayana, son oeuvre se lit comme un avertissement : « Ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à la revivre ».
Né en 1932 en plein bassin minier du Pasâ€'deâ€'Calais, Jean-Claude Gautrand arrive très jeune à Paris, où il vivra toute sa vie. Dès 1945, il s'intéresse à la photographie et se démarque en étant l'un des premiers photographes à présenter ses images en séries. Homme d'action, il fonde en 1963 le groupe Gamma puis crée, en 1964 le groupe « Libre Expression » afin de promouvoir une photographie nouvelle, créative et personnelle. La même année, il rejoint le club photographiques des 30x40 qui défend la notion de photographie d'auteur et en deviendra le président quelques années plus tard. En parallèle de son activité de photographe, il mène une carrière de journaliste et écrit dans plusieurs grandes revues françaises. Ses photographies font l'objet de nombreuses expositions de groupe et personnelles, et figurent dans plusieurs collections publiques.