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Jean claude Damamme
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Les soldats de la grande armee
Jean-claude Damamme
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 5 Février 2009
- 9782262029494
Le corps à corps a duré dix années. Il a débuté en Moravie le 2 décembre 1805, et il a pris fin dans une plaine de Belgique, le 18 juin 1815. Entre ces deux dates, plusieurs centaines de milliers d'hommes de drapeaux divers ont servi dans les rangs de la Grande Armée, courant de victoire en victoire, chaque fois plus chèrement acquises. Pour ne rien laisser perdre de leurs aventures, quelques-uns de ces hommes ont noirci des petits carnets. Grâce à eux, l'auteur fait revivre le quotidien de la Grande Armée, celui des combattants obscurs comme celui des maréchaux ou des estafettes et des aides de camp : la découverte des champs de bataille, les impressions après le combat, les marches, les bivouacs, la quête de la nourriture et d'un abri ; l'avancement, les décorations, la discipline, les punitions, le courrier, le sort des prisonniers ; le service de santé, les techniques d'opérations. Enfin le crépuscule de la Grande Armée avec les soldats enfants, les réfractaires, les astuces pour échapper à l'uniforme, jusqu'au dernier carré à Waterloo.
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A partir de témoignages de combattants français et anglais, le récit heure par heure de la dernière bataille de Napoléon par un spécialiste de la question.
18 juin 1815. Napoléon et Wellington sont enfin face à face. Avec eux, 140 000 hommes. Pour la première fois, l'auteur nous fait le récit de Waterloo, heure par heure, dessinant une fresque complète et réaliste d'un immense drame humain.
Comme pour Les Soldats de la Grande Armée, l'auteur raconte la bataille, ses prémices et ses lendemains, à partir de témoignages de combattants français et anglais, gradés et subalternes, mais aussi de femmes, de médecins et d'habitants. A travers leurs récits, l'auteur nous entraîne dans les pas de Napoléon, de son départ de l'Elysée à son embarquement pour Sainte-Hélène. A Gand, nous partageons les angoisses des royalistes émigrés avec Louis XVIII. Le 16 juin à l'aube, en compagnie du duc de Wellington et de ses officiers, nous quittons le bal des Alliés à Bruxelles pour aller combattre aux Quatre-Bras ; à Ligny, nous assistons à la dernière et sanglante victoire de l'armée impériale sur les Prussiens. Puis nous plongeons au coeur même des combats de la fatale journée du 18 : nous sommes dans les carrés anglais hérissés de baïonnettes ; nous chargeons avec les cuirassiers et les grenadiers à cheval, avec les lanciers, et, sous la mitraille et les boulets, nous suivons les vétérans de la Vieille Garde dans leur attaque désespérée contre Mont-Saint-Jean. Puis survient la fuite éperdue, sous les sabres des Prussiens déchaînés. Le lendemain, gisent sur le champ de bataille 50 000 morts et blessés.
Cet ouvrage nous fait comprendre que la perte de la bataille fut la conséquence de trahisons et d'une succession d'incroyables défaillances humaines, et que, jusqu'à la fin, son issue fut incertaine : de l'aveu même de l'entourage de Wellington, à six heures du soir, les Anglais allaient céder sous les assauts furieux des troupes françaises : le déferlement soudain des troupes prussiennes du maréchal Blücher les sauva d'une défaite probable, scella définitivement le sort de Napoléon, et redonna provisoirement à l'Europe son visage du passé.
Jean-Claude Damamme, ancien journaliste à Paris Match et ancien rédacteur en chef de revues professionnelles, spécialiste de Napoléon, est l'auteur d'une excellente biographie de Lannes, maréchal d'Empire, et chez Perrin : Les Soldats de la Grande Armée. -
Le récit de la tragique campagne de Russie menée par Napoléon en 1812 où plus de 400 000 hommes moururent au combat.
1812... Pour ruiner le commerce maritime de l'Angleterre, qui finançait toutes les coalitions contre la France, Napoléon avait instauré en 1806 le Blocus continental, auquel le tsar Alexandre, vaincu à Austerlitz et à Friedland, s'était engagé à adhérer par le traité de Tilsit de 1807.
Mais depuis longtemps, Alexandre ne respectait plus le traité, et les productions anglaises, arrivant par navires entiers dans les ports russes, se répandaient dans toute l'Europe.
Alors, au mois de juin, une Grande Armée cosmopolite de 400 000 hommes se mit en route vers les terres inconnues de la Russie, et, pas à pas, comme si nous en faisions partie, nous la suivons depuis son départ en fanfare jusqu'à sa fin dramatique.
Dans cette vaste fresque tumultueuse, qui se lit comme un roman, Jean-Claude Damamme met en scène une distribution éblouissante de soldats, de diplomates, d'espions, de politiciens et de souverains, pris dans le tourbillon de la politique et de la guerre, et menés par deux adversaires formidables : Napoléon et Alexandre.
Le réalisme saisissant du récit parvient à faire partager au lecteur les angoisses, le désespoir, les souffrances inouïes de ces hommes, et leur acharnement à survivre coûte que coûte par des températures de moins 30°C, fût-ce au prix, devenu dérisoire, de la vie de leurs compagnons d'infortune.
L'auteur fait ici revivre dans leur grandeur, leur misère, leur déchéance parfois, leur abnégation souvent, les personnages qui, pour certains, surgissent, flamboyants, ou, pour d'autres, se glissent, discrets, dans la terrible aventure.
Les Aigles en Hiver - Russie 1812 est l'histoire, comme on ne l'avait jamais écrite, d'une odyssée gigantesque qui reste sans équivalent. -
Je crains la guerre, je l'ai dit à l'Empereur le premier bruit me fait frissonner mais ensuite quand j'ai fait le premier pas, je ne pense plus qu'au métier. Ainsi parlait Jean Lannes, que Napoléon tenait pour l'homme le plus brave de son armée. Le mérite de cet ouvrage est bien de sortir de la pénombre ce personnage fascinant. A partir d'innombrables correspondances, de documents d'archives, l'auteur nous entraîne d'Arcole à Essling en passant par l'Egypte, Montebello, Marengo, Austerlitz, Léna, Pultusk, Friedland, Saragosse. Mais loin des champs de bataille, ce jeune général couvert de gloire et de blessures est aussi un époux tour à tour malheureux et volage, puis comblé auprès de l'énigmatique Louise de Guéliéneuc. Impavide sous le souffle de mort des boulets, violent jusqu'à l'emporte