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JC Lattès
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Les pathologies de l'excès ; sexe, alcool, drogue, jeux... les dérives de nos passions
Marc Valleur, Jean-claude Matysiak
- JC Lattès
- 13 Septembre 2006
- 9782709628754
Jusqu'où peut nous entraîner l'amour Pour le meilleur et parfois pour le pire, nos dépendances peuvent nous conduire très loin.
Pourquoi et comment en arrivons-nous à trop aimer ? N'en est-il pas de même pour certaines relations amoureuses ou affectives que pour d'autres champs de conduite, désormais connus sous le nom d'addictions. N'y a-t-il pas un fonctionnement psychologique commun entre les « accros » à l'amour et les « accros » aux drogues, à l'alcool, au tabac, aux jeux vidéos, au sexe...
Un nouveau concept tend peu à peu à remplacer la toxicomanie, celui de l'addiction. Mais où se situe la frontière entre les mauvaises habitudes et les réelles dépendances entre le normal et le pathologique, l'aliénation, la souffrance oe
A travers l'étude de nombreux cas d'addictions - aux drogues, au jeu, à l'amour, au sexe - d'histoires vécues, Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak expliquent le mécanisme de nos dépendances, leurs origines, les logiques de la répétition et de la reproduction.
Ils nous livrent aussi des pistes sur les liens possibles entre la résilience et l'addiction qui peut être perçue comme « un passage » vers la maturité et l'indépendance, et ils nous exposent les types de traitements qui donnent des résultats positifs.
Un travail riche et éclairant, à l'heure où les « pathologies de l'excès » vont sinon détrôner, du moins rejoindre la dépression, maladie emblématique du XXe siècle.
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Longtemps, le plaisir a été un péché, et la quête du plaisir, surtout lorsqu'il était déviant par rapport aux normes - masturbation, homosexualité, etc.- une maladie. Notre époque, depuis quelques décennies, l'a libéré. Puis elle en a contrôlé à nouveau l'usage, imposé ses normes au nom de la santé publique ou privée (tabac, alcool, sexe, etc.) Parallèlement, au nom de l'hygiène et de la valeur « bonheur », d'exercice de la liberté, elle en a fait une contrainte, un nouveau conformisme. Vous ne jouissez pas ? Allez consulter...
Le plaisir, obligatoire pour tous, mais de plus en plus contrôlé...
A force de vouloir ainsi l'imposer à tous, et sous une norme unique, notre société l'a peut-être « rendu malade », cause de souffrance, d'angoisse, de perte de l'estime de soi ; d'où le développement des « maladies du désir » -boulimie, anorexie, addictions, ou absence de libido...
Et si, pour retrouver le vrai sens du désir, il fallait le réinvestir de sa liberté, de sa capacité à générer des excès, à accepter ses déviances, voire ses transgressions ? Tout en sachant trouver une expression respectueuse d'autrui de cette liberté individuelle, bien sûr.
C'est à cette seule condition que le désir, qui a été infantilisé, pourra redevenir « adulte », libre - mais aussi responsable -. Porteur de sens et de bonheur.
C'est toute la réflexion de Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak. Suivons-les... -
L'addictologue met à jour les dérives de la récupération excessive des conduites sexuelles de chacun par la médecine et la psychiatrie. Des cas très médiatisés d'hypersexualité ont été assimilés à la perversion, l'addiction ou la maladie mentale mais avoir des besoins sexuels plus forts que la moyenne ne signifie pas être déviant. L'occasion d'essayer de définir une sexualité dite normale.