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Le dernier souffle : Accompagner la fin de vie
Claude Grange, Régis Debray
- Folio
- Folio
- 5 Septembre 2024
- 9782073047823
«Au Docteur Grange, Le dernier HOMME que j'aurai rencontré dans ma vie. Je suis arrivé dans son hôpital déjà serein, mais peut-être encore troublé. Dès les premiers mots, il a su me rappeler les termes - ou plutôt le terme - de la condition humaine, avec assez de délicatesse pour que je retrouve immédiatement ma joie de vivre, si courte que l'on puisse en fixer l'échéance. Obtenir des malades qu'ils meurent joyeux parce que confiants n'est pas donné à tout le monde. Demandez-lui le secret, il le possède.» Pierre Sanguinetti
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La Dame aux camélias
Alexandre Dumas fils, Claude Schopp
- Folio
- Folio Classique
- 6 Décembre 1975
- 9782070367047
Trop de faveur nuit : écrite en 1848, devenue aussitôt et définitivement un mythe, La Dame aux Camélias a été si souvent transposée, adaptée, filmée que Verdi et Greta Garbo ont fait un peu oublier l'oeuvre elle-même. Une oeuvre qui est un document social. Mais surtout un très grand livre, écrit dans la langue la plus forte, avec d'admirables dialogues et un portrait de femme si émouvant, étrange et déconcertant de candeur perverse que Marguerite Gautier est déjà la soeur des héroïnes d'Ibsen et de Dostoïevski. Les pièces et les ouvrages postérieurs de Dumas fils sont peut-être, comme disait Jules Renard, un peu trop bien «dumaficelés». Mais La Dame aux Camélias permet de comprendre pourquoi Maupassant et Tolstoï ont vu en lui un des plus grands romanciers de leur temps.
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En cheminant dans ce recueil où des textes illustres comme La Métamorphose côtoient des trésors souterrains comme Regard, nous domptons nos propres angoisses, mises à nu par l'humour noir de Kafka. Alors que nous errons dans les méandres d'une conscience tourmentée, la voix désolée de Kafka nous berce. En véritable ami, Kafka offre la consolation qui lui a toujours manqué. À entendre ce ton immédiatement familier dans un monde rendu étrange et sévère sous sa plume, nous mesurons le prix de ce compagnonnage noué le temps d'une lecture. Lire Kafka, c'est endosser le rôle indispensable de son interlocuteur muet.
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Un vivant qui passe ; Auschwitz 1943 - Theresienstadt 1944
Claude Lanzmann
- Folio
- Folio
- 10 Octobre 2013
- 9782070452613
Ce livre est la transcription exacte de l'entretien qu'eut Claude Lanzmann avec Maurice Rossel en 1979, pendant le tournage de Shoah. Ce dernier, citoyen helvète délégué à Berlin du Comité international de la Croix-Rouge pendant la guerre, se rendit à Auschwitz dès 1943 puis inspecta, avec le plein accord des autorités allemandes, le «ghetto modèle» de Theresienstadt en juin 1944, sans avoir conscience du piège qui lui était tendu. Il se laissa abuser entièrement par la mise en scène qu'avaient organisée les nazis. Il ne vit pas l'horreur au-delà de la «parodie».
Pourquoi et comment se laissa-t-il aveugler, sans rien déceler de la combinaison inouïe de violence et de mensonge qui culminait à Theresienstadt? Telle est la question fondamentale posée par Claude Lanzmann dans ce document exceptionnel.
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Mohamed Ali (1942-2016), né Cassius Marcellus Clay Jr., est un personnage hors du commun. Premier boxeur à devenir triple champion du monde poids lourds, il est autant connu pour un style de combat qui n'appartient qu'à lui, incarné dans son célèbre slogan « flotte comme un papillon, pique comme une abeille», que pour ses prises de position et ses déclarations fracassantes. Adulé puis vilipendé après avoir refusé de servir dans l'armée américaine au moment de la guerre du Vietnam et s'être converti à l'islam aux côtés de Malcolm X, dépossédé de son titre mondial, il finira par être réhabilité et par recevoir la médaille de la paix Otto Hahn, au nom de l'Organisation des Nations unies, «pour son engagement en faveur du mouvement américain contre la ségrégation et pour l'émancipation culturelle des Noirs à l'échelle mondiale».
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«Le monde entier est un théâtre, et tous les hommes et femmes n'en sont que des acteurs ; ils ont leur sorties comme leurs entrées, et chacun dans sa vie joue bien des rôles.» (Comme il vous plaira, II, 7) Comédien et dramaturge autant que philosophe, grand poète avant tout, William Shakespeare (1564-1616) est l'un des génies les moins contestables de tous les temps. À l'époque où l'Angleterre de la Renaissance, un siècle après l'éprouvante guerre des Deux-Roses, se consolidait enfin sous la poigne d'Elizabeth, ses poèmes lui ont apporté la célébrité, tandis que son théâtre, rivalisant avec ceux de Marlowe ou de Ben Jonson, est à la source d'une des expressions les plus populaires, en même temps que les plus raffinées, de l'art dramatique. Cela fait plus de quatre siècles que la modernité de Shakespeare, modeste acteur écrivant des pièces de théâtre pour un public largement illettré, ne cesse de nous toucher...
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Qu'est-ce que la mythologie grecque ?
Claude Calame
- Folio
- Folio Essais
- 22 Janvier 2015
- 9782070445783
Déméter, Bellérophon, Oreste, Io, Thésée, Héraclès, Prométhée, Tirésias, Hippolyte, la belle Hélène de Troie...
Tous, nous croyons connaître la mythologie grecque car nous en gardons le souvenir de personnages dont les traits et gestes seraient fixés pour l'éternité. Or, montre Claude Calame, rien n'est plus instable et variable que le mythe, sans cesse récrit selon des époques précises, des auteurs singuliers, des fins spécifiques - morales, culturelles ou politiques.
Au commencement, il y a toujours un récit intriqué dans sa forme d'énonciation qui lui donne tout son sens. On ne saurait donc dissocier dans le mythe le récit de la source qui le narre : la constitution indigène d'une mythologie (Homère, Hésiode, Orphée) ; les usages qu'en font la poésie chantée (Pindare), la pédagogie (sophistes, rhéteurs), la dramatisation théâtrale (poètes tragiques), voire l'historiographie (Hérodote, Thucydide) et l'iconographie. Claude Calame nous invite, à partir des formes choisies par les poètes, les artistes ou les philosophes, à comprendre ce qu'est l'art du mythe, ses contraintes et ses règles.
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La loi du retour ; la maison vide, l'hôtel du retour, rue de Paris
Claude Gutman
- Folio
- Folio
- 5 Novembre 2015
- 9782070466139
La loi du retour reprend la trilogie parue en Folio junior, qui raconte la jeunesse de David, jeune juif dans les années 40. Dans La maison vide , David a miraculeusement échappé à la déportation grâce à la complicité des voisins de ses parents. Ces derniers n'ont pas eu cette chance et ont été arrêtés. En 1944, David a 15 ans, il est vivant et plein de rage. À qui peut-il vraiment se fier ? Qui sont donc ces Français qui ont à la fois cautionné l'arrestation de ses parents et lui ont permis de rester en vie ? Il écrit pour tenter de donner un sens à l'absurdité de sa situation. Avec L'hôtel du retour , David doit se battre pour survivre. Il change d'identité, perd ses compagnons au cours d'une rafle à laquelle il échappe de justesse. Il décide alors de prendre le maquis et rejoint la résistance. Il garde l'espoir, tenace, que ses parents soient en vie. Il franchit le seuil du Lutétia, une photo d'eux à la main. Avec Rue de Paris , David apprend le destin tragique de ses parents. Il embarque clandestinement sur un bateau pour rejoindre la Palestine. Confronté à la réalité des camps d'internements britanniques, il choisit de travailler dans un kibboutz. Mais David découvre qu'une autre guerre ne fait que commencer. Claude Gutman nous donne à voir à hauteur d'enfant puis d'adolescent, l'absurdité, l'horreur et la cruauté de la guerre. Il nous livre aussi le portrait d'un jeune homme en devenir, qui garde au plus profond de son être, cette fibre humaine si fragile et choisit de résister envers et contre tout.
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«"Ton père, quand il a une idée quelque part, il ne l'a pas ailleurs", aurait pu dire Céline avec sa distinction coutumière. Mais l'idée, elle ne la connaît pas. Moi non plus. Mon père, depuis septembre, entre deux éclats, trois énervements, quatre silences haineux, pose en secret les jalons d'un coup fumant».
Le narrateur a quinze ans et vit au gré des humeurs de son père, qui les entraînent parfois dans des trajectoires insolites. Jusqu'à cette folle entreprise de quitter Paris, le 3 janvier 1962, pour rejoindre le seul kibboutz français installé dans le Haut-Languedoc.
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Yougoslavie, fin des années cinquante. Dans un petit port de l'Adriatique, Anton et Jak, dix et onze ans, assouvissent leurs rêves de piraterie en volant des bijoux, de l'argent et des instruments de navigation sur les bateaux qu'ils astiquent pendant le jour - tout un butin qu'ils entreposent dans une cave laissée à l'abandon.
Alors qu'ils doivent cesser leurs cambriolages, car pêcheurs et miliciens recherchent activement les voleurs du port, les deux garçons font la connaissance d'un ivrogne. En échange d'alcool, le vieil homme leur raconte l'épopée du Pirate Sans Nom, un forban hors du commun qui aurait disparu sans laisser de trace, tout en emportant avec lui son trésor, le plus fabuleux de l'histoire de la piraterie.
Pour Anton, ce qui n'est sans doute qu'une légende va devenir sa principale raison de vivre. Devenu un pirate des temps modernes, un pilleur d'épaves, sa quête le mènera aux quatre coins de la planète, et il découvrira que derrière l'énigme du Pirate Sans Nom s'en cache une autre, bien plus ancienne, celle du Vaisseau ardent.
De l'Égypte prépharaonique à l'Amérique contemporaine, en passant par l'âge d'or des Caraïbes et les glaces du Groenland, Le Vaisseau ardent nous embarque pour la plus grande chasse au trésor jamais contée. Mais quelle est la nature réelle du trésor ?
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Ce livre n'a ni commencement ni fin, c'est un voyage en boucle, une errance imaginaire faite de souvenirs, de rêves, de références de lectures, d'évocations d'instants précieux, le jaillissement d'une source, la fraîcheur du vrai, l'intensité d'un regard, l'image d'un fugitif qui, pour échapper aux gendarmes, cherchera refuge, en quête d'un improbable bonheur, sur les flancs du Mont Afrique, à quelques pas de Dijon, non loin des vignes réputées.Les plus belles pages de Pirotte mêlent l'histoire et l'aventure, et nous ouvrent l'espace du rêve.
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«Quand il revint, Anna n'était plus là, ni sa valise. Elle avait laissé un mot : Je t'expliquerai un jour. Merci de tout. Love. Anna. Il descendit en courant au bureau de l'hôtel. Il y avait un train pour Paris à 18 h 36. Il était 18 h 34. Quand il arriva à la gare, le train était parti. Il ne revit jamais Anna.»
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C'est sur le Pont des Arts, la plus légère passerelle de la Seine, que Charles Rivière fait la rencontre d'un passé perdu et retrouve la femme qu'il a aimée depuis l'enfance. Mais qu'a-t-il cherché d'autre toute sa vie, sinon à jeter avec son art, la musique, un pont sur lequel traverser le fleuve du temps ?Des années plus tard, Louise a disparu. Un après-midi, dans un jardin d'été, elle est pourtant là. Elle lui parle. Il lui parle, lui sourit, presse sa main. Ce n'est pas une revenante et si quelqu'un est revenu, c'est lui. Mais où est-il revenu ? Est-ce la réalisation de ce rêve qu'il a formé toute sa vie, à l'accomplissement duquel il a consacré son oeuvre de musicien - ce rêve qui n'était peut-être pas un rêve ?
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Le gros abbé, que tous appelleront Zabé quand il aura abandonné ses fonctions ecclésiales, a élevé ses neveux - Sandrine, Jean-Philippe, Berthold le narrateur. Étrange abbé qui lit Robespierre, chante La Carmagnole, avant d'être chassé de son collège religieux et de gagner Paris où il fréquentera surtout les prostituées. Jean-Philippe est mort. Berthold se croit responsable, se sent coupable de cette mort. Sandrine, la soeur maman, a disparu. Paris des années 20. La tour Eiffel, Montmartre. Les tangos. Les bordels populaires:au son d'un piano mécanique ou d'un accordéon, des filles nues font rêver Berthold qui écrit sa vie. Caché en lui, un petit être minuscule et bavard, Coquette, commente à mesure ses pensées, ses amours et sa chute libre au plus profond du temps. Car les années passent. 1940:les mêmes bordels populaires, interdits aux troupes d'occupation par les autorités allemandes, demeurent les seuls espaces libres de la capitale. Berthold a-t-il tué un soldat allemand? Il ne se pardonne pas plus ce meurtre, réel ou imaginaire, que la mort de son frère. Et, après la dernière guerre, la fin de Berthold dans un asile parisien permet le temps retrouvé:«Maman, Sandrine, Coquette et moi nous n'allons plus faire qu'un.» Un étrange roman, fascinant, où le réel et l'imaginaire se confondent sans cesse.
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Journaliste, critique, romancier, essayiste, grand voyageur, Claude Roy est un témoin de son temps à l'oeil vif et au coeur chaud. Ses Mémoires, qu'il intitule Moi je, font revivre l'avant-guerre, la guerre et l'occupation. C'est l'anatomie d'une époque, sous tous ses aspects : politique, moral, littéraire, aventureux. C'est aussi une éblouissante galerie de portraits : Gide, Giraudoux, et tant d'autres, sans oublier, bien sûr, l'auteur, dans tous ses âges.
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New York, un été des années 50. Près de Queensboro Bridge et des quais, Léone règne nonchalamment sur une république précaire de personnes déplacées. Le plaisir de vivre avec Léone leur fait oublier le mal du pays. Douce et secrète, peut-être indifférente, se donnant aisément mais se livrant peu, Léone ne demande rien à personne. Jusqu'au jour où Pierre survient...
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Une journée magique d'été.Sur la colline, non loin de la ferme familiale, dans une lumière brûlante qui enveloppe un paysage aride et superbe, Pascal, treize ans, rencontre un inconnu.La sympathie est immédiate entre l'homme et l'enfant. Ensemble, malgré la méfiance des gens du village intrigués par l'attitude peu conventionnelle de l'étranger, ils vont passer de merveilleux moments. Pascal laissant peu à peu resurgir un passé douloureux et révélant pour finir à son nouvel ami des secrets qu'il n'avait jamais osé avouer à personne... Comment pourrait-il se douter du cauchemar qui l'attend ?
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Francis Corvo, cinquante et un ans, horloger-bijoutier à Paris, rencontre Judith dans des circonstances mouvementées, le jour même de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic.Et c'est dans ce climat troublé, où gravite et se révèle une série de personnages tendres, comiques ou violents, qu'il entame autour de la jeune fille sa danse d'amour.Après Le garçon sur la colline, prix des Libraires 1981, Claude Brami nous donne là un grand roman d'amour traversé par l'histoire de ce temps.
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Claude Roy raconte en témoin les années où l'histoire bouleversait les destins des individus, les brisait, dissipait au loin l'idée qu'ils pouvaient se faire du bonheur. Les années les plus sombres du stalinisme, qui laissèrent désespérés ceux qui, au temps de la guerre, avaient cru trouver dans ce «socialisme» une raison de vivre. Il y a aussi, dans ce livre, la chute spectaculaire du Troisième Reich, vue par Claude Roy, reporter stendhalien, qui parcourt l'Allemagne en ruine en compagnie de Roger Vailland. Plus tard, la découverte de l'Amérique et de la Chine. Et des portraits lumineux : Eluard, Picasso, Vittorini, Zao Wou-ki.
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Dans les années du XXe siècle finissant, Claude Arnaud a séjourné longuement dans trois villes d'Occident : Saint-Pétersbourg, Rome et New York. La première abolit le communisme au présent, la deuxième révère son inscription dans le passé et la troisième sa vocation à figurer l'avenir. SENSO, magazine des sens et des mots, publie depuis 2001 les meilleurs écrivains et illustrateurs. Conçu avec Folio, cet ensemble de textes inédits propose des récits de voyages, des rêves, des rendez-vous littéraires surprenants...
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Juif par ses origines, chrétien par contrainte, athée par conviction, Josué Karillo a perdu son identité. Mais il garde en lui un souvenir, et un secret. Le souvenir, c'est celui de deux enfants errant dans les ruines d'un village de Galicie dévasté par les Cosaques. Le secret, c'est son amour pour Esther, cette femme qu'il a dû abandonner à Smyrne, en 1666, au temps où sévissait Shabtaï Zvi le Messie, qui embrasait les foules, prêchant l'avènement du Royaume. Vingt ans plus tard, Josué Karillo est à l'hospice d'Amsterdam, médecin municipal, appointé par la ville. Il a choisi d'affronter, en pénitence, le monde souterrain des aliénés. Au soir de sa vie, enfin, il se met à parler...
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Claude Roy, poète, romancier, essayiste et journaliste, a écrit son autobiographie dans Moi, je, Nous et Somme toute. Ce livre-somme est aussi un festival de toute la littérature, des mille et une manières d'écrire et de chanter l'heur et le malheur du monde. Chronique d'un témoin, confession, journal, analyses, documents, portraits, poèmes en prose (et en vers), réflexions et maximes, Somme toute utilise tous les genres pour exprimer les facettes de la vérité d'une époque, pour donner à vivre un moment de l'Histoire et l'histoire d'un de ses passagers.
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«Puis il y eut un arrêt de la circulation. Un feu vert est passé au rouge. Devant moi, loin, une jeune femme a traversé l'avenue. Elle avait une robe bleue d'une légèreté printanière. Son corps mince s'envolait à chacun de ses pas. Sa nuque était nue, dorée, et ses cheveux blonds, coupés court, soyeux et aériens, volaient aussi, animés par l'élan éblouissant de fluidité qui l'emportait.Une telle alchimie entre un corps, l'air et la lumière ! J'en demeurai cloué sur place, titubant d'un pied sur l'autre, lancé de tout mon être vers cette inconnue qui s'éloignait dans le soleil.C'est pour cela que c'est arrivé.»
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«... tes mains maintenant posées sur ses seins, elle ne bouge pas, le temps s'arrête. Les arbres s'éveillent. Quand la porte s'ouvre, tu ne dis rien (et tu la vois, tu épies son profil pur), tu ne retires pas ton corps. Mais lui, tu savais qu'il viendrait et tu l'entends marcher et puis le froissement quand il se devêt - elle ses cils ont battu, et long son dos se cambre. Tu l'entends se dévêtir et venir à vous. Elle, se tait, ne bouge plus, a fermé les yeux, sachant, acceptant. La lumière est très douce, et les jardins adorables dans un peu de brume. L'aube se lève et la sereine musique du temps.»