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Les métropoles et le marché du logement
Jean-Claude Driant
- Autrement
- Les Cahiers Popsu
- 26 Juin 2024
- 9782080450906
Le problème du logement est durablement installé en France. L'analyse des principaux indicateurs des marchés locaux et du logement social montre de fortes disparités entre les grandes villes du pays. Dans ce contexte, on comprend mieux la montée en compétence des métropoles sur les politiques de l'habitat afin de donner à l'action publique locale la possibilité d'agir sur les deux pôles majeurs des marchés immobiliers : la production de logements abordables et les multiples dimensions de la transition écologique. Les cahiers POPSU rassemblent les connaissances produites au fil des travaux de recherche-action menés par la Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) dans le cadre du programme «Métropoles».
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Herbert Marcuse ; les vertus de l'obstination
Claude Dupuydenus
- Autrement
- Universites Populaires & Cie
- 18 Février 2015
- 9782746737297
Issu d'une famille juive allemande, Herbert Marcuse a passé plus de la moitié de sa vie aux États-Unis, où il s'est exilé dès 1933. Élève de Heidegger et membre de l'École de Francfort, il a côtoyé Horkheimer, Adorno, Angela Davis et a mené ses combats philosophiques avec une conviction sans égale : contre le nazisme, la barbarie, le libéralisme et les mécanismes de domination.Cette première biographie en français retrace le parcours personnel et intellectuel d'un penseur acharné qui fut présenté comme l'une des grandes figures de Mai 68. On redécouvre l'homme mais aussi une époque, une philosophie, et surtout les fondements de notre propre aliénation, encore cruellement contemporaine.
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Le guerrier incarne la force et la puissance d'une civilisation.
Chacun à sa manière témoigne de l'esprit d'une culture, de ses aspirations, de ses idéaux politiques, économiques ou religieux. à travers ces hommes de guerre, c'est une partie essentielle et méconnue de l'histoire des peuples que nous découvrons.
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S'il est une vertu que certains se vantent d'avoir perdue, c'est bien la pudeur. Manifestement, notre monde multiplie les images brutales et l'exhibition des corps. Pourtant, avant de conclure à la disparition de la pudeur, avant d'en déplorer la perte, méfions-nous des apparences. Il s'agit en effet d'une vertu discrète : alors que les phénomènes liés à la "libération des moeurs" sont visibles pour ne pas dire ostensibles, la pudeur, muette et secrète, par essence se dissimule. Ambivalente, elle est fondée sur une hésitation ; une oscillation entre les deux pôles de la puissance et de la faiblesse ; elle s'étend de la réserve délibérée à la réticence panique, du laconisme de l'émotion au malaise du mutisme. Commune aux hommes et aux femmes, la pudeur va de pair avec la vulnérabilité. Au-delà de la nudité des corps, qui est comme son centre de gravité, la dissimulation pudique s'étend à toute une série de désirs, de dégoûts, d'appétits ; de sentiments que l'être pudique cachera précisément parce qu'il y tient. Cette dissimulation pudique du corps, des attachements, des émotions, n'est pas une tromperie mais une sorte d'égard. Quelle vie psychique et sociale serait concevable sans cette disposition que Joubert appelait si justement "tact de l'âme" ?
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De 1938 à 1948, la France a connu la guerre, l'Occupation, la Libération et enfin le temps de la reconstruction. Au cours de ces dix années, les billets des Français ont porté les signes de cette histoire, révélant les lignes de fracture entre pays ennemis mais aussi entre nations alliées. Depuis les billets patriotiques imaginés par la Banque de France la veille du conflit aux billets des zones d'occupation française, en passant par ceux conçus par les Américains pour le débarquement et par ceux de la France libre, ce livre propose, au cours d'un récit passionnant et richement illustré, un éclairage inédit de la Seconde Guerre mondiale.
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Au-delà des clichés sur la mesure lyonnaise et son goût du secret, ce livre retrace la genèse de l'identité culturelle, sociale et spirituelle de Lyon, et rassemble tous les éléments qui ont contribué à façonner « l'esprit
lyonnais » tel qu'il se présente aujourd'hui. Au prisme de l'humanisme, les meilleurs spécialistes nous proposent une lecture synthétique de l'histoire de la ville, depuis le Lugdunum d'Irénée et de Sainte -Blandine
jusqu'au Lyon d'Edouard Herriot.
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Marseille : Histoires de famille
Maurice Lemoine, Jean-Claude Baillon
- Autrement
- 1 Février 1989
- 9782862602691
Née de la mer qu'elle regarde depuis toujours, isolée derrière sa barrière de hauteurs, plus méditerranéenne que provençale et française, Marseille est maritime et originale, marginale par essence, au sens propre du mot, comme au figuré. Chaudron d'immigrations successives, hâtivement amalgamées, depuis près de deux siècles elle a connu de multiples arrivées : Italiens, Arméniens, Grecs, Juifs, Corses, Pieds-Noirs, Maghrébins. Cela ne s'est pas fait, cela ne se fait pas sans accrocs. Tout au long de cet ouvrage, des Marseillais ouvrent leur album de famille. Ils racontent leurs sagas familiales, sagas au travers desquelles se révèlent l'histoire et les problèmes de la cité. Car à Marseille, il semble qu'on ne fasse rien comme ailleurs. Secouée périodiquement par des «affaires», en proie aux «combines», agitées de spasmes politico-pagnolesques, sous la coupe d'un «milieu» inquiétant, restée fidèle à Defferre sous de Gaulle, pas loin de plébisciter Le Pen sous Mitterrand... la cité phocéenne ne fait très sérieux. Et les Marseillais souffrent de l'image qu'on véhicule de leur ville. Le soleil, la mer, le farniente, le pastis, la bouillabaisse, la pétanque... Ce numéro prend le contre-pied des poncifs et redonne sa cohérence au grimoire marseillais. Celle d'un port, sur la Méditerranée. Le grand portrait d'une ville symbole qui intéresse tous les français.
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"Qui n'a qu'un enfant n'en a aucun", dit le proverbe.
Etre enfant unique, c'est être cet enfant merveilleux, toujours sous la menace de la perte, pour qui rien n'est trop beau, puisqu'il est le seul. Puisqu'il est seul. Privé de la compagnie de ses égaux, sans "petits frères" et sans "grands frères", ou soeurs, est-il même tout à fait enfant ? Il est le point de mire, il est dans la ligne de mire sans jamais pouvoir se dérober, se cacher, se dissoudre dans la douce confusion de la fratrie.
Il est sommé de répondre toujours présent. Il est unique, il est le seul. Il est seul. La solitude est son royaume ou sa prison. Pas d'échappatoire. Seul face aux parents, il l'est surtout face à lui-même : de cette solitude, il peut faire la meilleure ou la pire des choses, s'ennuyer, rêver, lire peut-être. Pourtant, l'enfant unique a mauvaise réputation. Trop aimé, il est coupable d'avoir détourné à son profit tout l'amour, et les reproches d'être trop gâté, capricieux s'attachent à lui sans qu'il puisse s'en défaire.
Par-delà les lieux communs, des enfants uniques feront part de leur expérience. Ni rois ni victimes, au gré de leur histoire, de Chine et d'ailleurs, de l'enfance à l'Unique, se dessine la diversité de leurs destins. On ne naît pas enfant unique, on le devient ! Au temps des familles recomposées, l'enfant unique existe-t-il encore ?
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Les - anciens - Arméniens de France témoins directs du grand exode ou leur descendants nous livrent ici, dans ce document inédit, à travers mille péripéties, les récits des trajets qui les ont conduits de l'ancien village de l'empire ottoman aux quartiers de banlieue parisienne.
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Lieux communs : la tolérance, c'est le sérieux qui "admet chez autrui une manière de penser ou d'agir différente de celle qu'on adopte soi-même", qui respecte "la liberté d'autrui en matière de religion, d'opinions philosophiques, politiques" (Dictionnaire Robert, 1964).
Admettre, respecter : postures intellectuelles qui présupposent une dissymétrie fondamentale dans la relation à autrui ; car qui est en position de tolérer, sinon celui qui a le pouvoir d'écraser, et ne le fait pourtant pas ? A-t-on jamais un vaincu "tolérer" son vainqueur, un esclave "tolérer" son maître ? Pour le faible, il est plutôt question d'obéir. Tolérer certaines opinions ou certains actes par refus de tout interdit revient bien souvent à un aveu d'indifférentisme : si toutes les opinions se valent, elles se rejoignent dans la nullité objective et aucune norme ne permet en fait d'en juger.
N'y a-t-il pas, dans cette indifférence revêtue du voile de la tolérance, l'effet d'une déchirure du lien social, qui laisse l'individu en retrait de toute relation authentique à autrui ? Loin des leurres du consensus et de la concorde, cet ouvrage, interrogeant la tolérance, pose la question de l'intolérable, de la rencontre avec l'autre différent, et suggère l'idée d'un "humanisme hérétique" pour s'arracher aux dogmes des orthodoxies et à la pesanteur de l'homogène.
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C'est pour un garçon ou pour une fille ?
Georges-claude Guilbert
- Autrement
- 1 Avril 2004
- 9782746705067
« Nous naissons nus, tout le reste n'est que travestissement ». Tel est le credo résolument engagé de Georges- Claude Guilbert, sans cesse ahuri de la propension de nos sociétés à s'aveugler sur l'essentiel. En l'occurrence, sur ce qui fait le bigarré de nos personnalités et de nos inclinations, que nous préférons taire en fétichisant le déterminisme du sexe biologique, pénis ou vagin, en en faisant l'Alpha ou l'Omega de nos identités.
Ainsi continue-t-on à nous demander, à l'occasion de la layette achetée à un nourrisson : « C'est pour un petit garçon ou une petite fille ? » Mais est-ce une question si naturelle ?
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Un très rapide coup d'oeil jeté à un atlas suffit pour voir qu'Ankara, la capitale de la Turquie, est en Asie et que seuls 10 % du territoire turc se situent en Europe. Mais disant cela, a-t-on répondu à la question de savoir si la Turquie a vocation, ou pas, à faire partie de l'Europe ? Rien n'est moins sûr. Car la géographie n'est pas une science dure, que les frontières sont historiquement conditionnées et que la Turquie, du point de vue culturel, a été l'un des principaux berceaux du christianisme. Ajoutons que la Turquie adhère au
Conseil de l'Europe dès 1950. Dans ces conditions, vers où allons-nous oe
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Deux maires courage ; dialogue sur la crise des banlieues
Pierre Cardo, Claude Dilain
- Autrement
- Frontieres Autrement
- 30 Janvier 2008
- 9782746710733
Deux maires : Pierre Cardo et Claude Dilain. Deux villes
de banlieue : Chanteloup-les-Vignes (78) et Clichy-sous-Bois (93).
Deux appartenances politiques : l'UMP et le PS. Un seul combat :
oeuvrer tous les jours pour améliorer le quotidien de populations
en grandes difficultés sociales et économiques.
Ici, pas de communication paillettes ni de discours ronronnant
mais deux élus amoureux de leurs villes qui redonnent au mot
politique ses lettres de noblesse. Ici, pas de langue de bois mais
un dialogue constructif sur la fonction de premier magistrat
municipal, la politique de la ville, les révoltes sociales de 2005...
Ici, pas de combat des chefs mais le plaisir d'échanger, même
dans le désaccord qui pointe parfois au détour d'un débat sur
l'islam, les allocations familiales ou la police de proximité...
Là où s'entasse une misère que la société ne veut plus voir,
Pierre Cardo et Claude Dilain dépassent l'opposition frontale
gauche/droite pour exprimer leur besoin et leur envie
de travailler ensemble à la réhabilitation des quartiers.
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