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Août 1914 : la France est précipitée dans l'horreur d'une guerre que l'on dira grande parce qu'elle massacrera des milliers d'hommes.
A Marseille, si dès le début on prit celle-ci très au sérieux, on n'eût réellement conscience de l'ampleur de la tragédie que lorsque l'on vit arriver les premiers convois de blessés puis de morts, et que pour expliquer les défaites, et masquer la carence de l'Etat-Major, on désigna comme responsables - commodes boucs émissaires - les soldats de Marseille et du Midi, accusés d'indolence et de lâcheté.
Claude Camous nous fait revivre avec force détails, à travers diverses anecdotes et témoignages, ces quatre années de guerre vues de Marseille, et il nous éclaire sur la réalité des faits en tordant le cou aux idées reçues concernant Marseille et sa population.
La cité phocéenne à qui d'aucuns ne pardonnaient pas d'être située loin du front, sut, en de douloureuses circonstances, rassembler tous ses enfants dans la souffrance et l'espérance, s'ouvrir sur le monde, démontrer sa générosité et répondre aux calomnies par un surcroît de patriotisme.
Il n'est sans doute pas inutile de le rappeler aujourd'hui.
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« Depuis ses contemporains jusques aux nôtres, Gabriel-Honoré Riqueti de Mirabeau a suscité une multitude de jugements et d'études, à la mesure du rôle éminent qui fut le sien dans la pré-Révolution provençale, puis durant les deux premières années de la Révolution Française. A ce jour, pourtant, aucun livre qui traite spécifiquement des rapports entre Mirabeau et Marseille. L'ouvrage de Claude Camous vient très heureusement combler cette lacune. Je le remercie de m'avoir permis d'être l'un des premiers à lire son manuscrit, à en apprécier le ton, l'écriture, les recherches historiques, les analyses sociales et politiques. » (Extrait de la préface de Michel Pezet).
Claude Camous a découvert Mirabeau il y a plus de 30 ans, et depuis, il est fasciné par ce personnage avec tous ses paradoxes.
Dans ce livre, il s'efforce de nous faire partager sa passion pour « Monsieur l'Ouragan » qui était aussi - on l'oublie quelquefois - un humaniste et un pacifiste privilégiant le dialogue à la force, et un homme généreux et chaleureux avec lequel Marseille entretiendra toujours des relations de confiance, souvent fusionnelles.
Son message politique et social reste toujours d'actualité et en ces temps de crise, il ne devrait pas manquer de nous interpeller.
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Garibaldi à Marseille ; l'ivresse de la liberté
Claude Camous
- Autres Temps
- Tout Savoir Sur Marseille
- 3 Mars 2015
- 9782845215122
Quelle extraordinaire destinée que celle du marin niçois Joseph Garibaldi qui, âgé de 26 ans, eut à Marseille, l'un de ses ports d'attache, une soudaine et exaltante révélation en rencontrant le saint-simonien Emile Barrot !
Il découvre que sa vocation est de se battre pour la Liberté, la liberté des peuples et celle de ce pays qui n'est encore qu'une entité géographique : l'Italie.
Claude Camous nous entraîne dans le sillage houleux de l'homme à la chemise rouge, et à côté de l'infatigable baroudeur, dessine le portrait d'un homme bon et généreux qui n'a jamais pensé à lui et s'est toujours dévoué pour les autres.
Après 14 ans d'aventures et de lutte en Amérique du Sud où il est vénéré comme un héros par les peuples opprimés, il reviendra en Europe, connaîtra les pires souffrances et les plus grands bonheurs.
Devenu l'un des pères de l'Italie libre et unie, c'est avec une grande émotion qu'il retrouvera la cité phocéenne qui occupait une place de choix dans son coeur après sa ville natale, et le protégea dans les moments les plus difficiles.
N'était-il pas un peu pour Marseille, un enfant du pays ?
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