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Favre
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Un livre méritoire et utile, qui propose tout un ensemble de moyens de remédiation, de pistes de réflexion et de connaissances théoriques susceptibles d'intéresser les enseignants, futurs enseignants et toutes les personnes concernées par les questions d'enseignement et d'éducation.
Des élèves qui ne tiennent pas en place et ne respectent plus les règles, des enseignants qui se disent épuisés et impuissants à résoudre les problèmes de comportement. L'indiscipline est-elle en train de se répandre dans toutes les écoles ? Combien de classes sont-elles touchées ? À quoi ressemble une classe dite " difficile " ? Quelles sont les diverses causes à l'origine de ces phénomènes? Comment réagir?
À toutes ces questions, le livre de Jean-Claude Richoz apporte des éléments de réponses et des conseils pratiques. Il offre des témoignages révélateurs des difficultés que traversent actuellement les enseignants, mais surtout de nombreux exemples de recadrage réussis de classes et d'élèves. De façon concrète, en illustrant ses principes avec de bons exemples fournis par des enseignants, l'auteur présente des démarches d'intervention et des outils qui ont fait la preuve de leur efficacité pour résoudre des problèmes de discipline. Il montre une voie possible pour restaurer un climat de travail dans les classes, en rétablissant avec les élèves une relation d'autorité respectueuse et bienveillante. -
Un colis piégé ; choc de cultures à la Poste ; les rouages discrets des institutions suisses
Begle Claude
- Favre
- 7 Juin 2018
- 9782828912147
Choc de cultures entre repli sur soi et ouverture. C'est l'histoire de dirigeants déterminés à refuser le changement face à un président de la Poste fraîchement nommé par le Conseil fédéral. Rentré dans son pays après une longue carrière à l'étranger au sein d'entreprises de renom, il voulait proposer une nouvelle vision pour cette vénérable institution qu'est la Poste suisse. Face à la diminution des volumes du courrier, il préconise la sauvegarde du service public par la recherche de nouveaux relais de croissance. Mais à peine est-il en place que l'ancienne garde de la Poste cherche à l'empêcher d'agir. Elle fait nommer un directeur général incarnant le statu quo. L'inertie semble l'emporter. On ne veut ni sang neuf, ni idées provenant de l'extérieur. C'est une mécanique parfaitement huilée, avec ses règles non dites et ses réseaux agissant dans l'ombre. L'affrontement est programmé, d'autant qu'au-delà du président, c'est parfois le conseiller fédéral lui-même qui est visé. Avec en toile de fond une guerre sourde d'information, de désinformation et même de «fake news» avant l'heure. Cette partie d'échecs très serrée entraîne la chute du directeur général puis, un mois plus tard, au terme d'une intense campagne de dénigrement et de vengance, le départ du président.
Au-delà des aspects parfois rocambolesques de cette confrontation sans merci, ce récit lève le voile sur la façon dont fonctionnent en Suisse les rouages discrets du pouvoir, les cercles et les réseaux d'influence qui assurent parfois la survivance de vraies chasses gardées. Ce témoignage permet de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions. Combien de temps sera-t-il encore possible de faire face à un monde de plus en plus globalisé en recourant à la formule magique de nos ancêtres, faite davantage de compromis et d'équilibre supposé que de vision d'avenir et de détermination ?
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L'Arabie à l'origine de l'islamisme - Les réseaux fanatiques formés et financés par le royaume Saou
Claude Feuillet
- Favre
- 22 Novembre 2001
- 9782828906900
Cet ouvrage nous fait pénétrer dans l'un des pays les plus mystérieux de la planète, l'un des plus fermés aux Occidentaux : le royaume privé de la famille Saoud.
L'Arabie saoudite est une monarchie absolue qui impose à ses sujets l'islam le plus rigoureux, à l'égal des talibans. Mais au contraire des talibans, les princes saoudiens se vautrent dans la corruption et dans le luxe, s'abandonnent à tous les plaisirs. Le livre de Claude Feuillet nous raconte les royales turpitudes qui indignent une population de bonne foi. Les Occidentaux qui spéculent sur une stabilité apparente du système Saoud seraient bien inspirés d'intégrer dans leurs calculs l'énorme fossé qui se creuse chaque jour davantage entre les princes saoudiens et leur peuple.
Claude Feuillet s'en préoccupe d'autant plus que, fabuleusement riches de leur pétrole, les Saoud ne se contentent pas de se maintenir au pouvoir à n'importe quel prix : ils ne reculent devant aucun moyen, jusqu'à financer des réseaux islamistes, pour imposer leur influence au-delà des frontières du royaume. C'est ainsi qu'une partie de la fortune des Saoud est investie dans la construction de mosquées ou d'universités islamistes dans le monde entier.
Elles sont souvent à distinguer des véritables lieux de recueillement de la foi musulmane car elles constituent avant tout la base de réseaux fondamentalistes, qui opèrent parfois comme des pôles de recrutement de jeunes hommes, apparemment bien intégrés dans leur pays d'adoption, en vue de les enrôler dans les armées du Jihad islamique. Et rappelons que plusieurs kamikazes du 11 septembre 2001 étaient Saoudiens.
De son côté, Ben Laden, devenu l'ennemi public numéro 1 des Etats-Unis, a été formé dans ce creuset saoudien, avec les résultats que l'on sait.
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L'heure est partout présente dans l'espace public. Il existe tout un patrimoine lié à l'heure, encore présent dans nos villes et villages : cadrans solaires sur les façades, horloges astronomiques dans de nombreuses villes de Suisse et d'Europe, construites à une époque où l'astrologie primait encore sur l'horlogerie.
À la fin du Moyen-Âge, en passant progressivement de l'heure ecclésiale à l'heure civile, la société change et fait un pas. L'heure se fait plus utilitaire. Elle s'affiche aux portes de la ville, sur les tours des remparts, sur les clochers d'église ou les beffrois. On voit fleurir de grands cadrans coloriés avec une ou deux aiguilles, elles-mêmes richement décorées.
L'évolution suit son cours. L'uniformisation de l'heure devient de plus en plus nécessaire au fur et à mesure que l'activité économique basée sur l'échange se développe. L'heure locale ne répond plus à ces besoins. Ce qui nous fait quitter progressivement le soleil, la lune et la rotation terrestre comme références absolues pour l'écoulement du temps. Nos très prosaïques horloges de gare sont un bon exemple de la nationalisation puis de la mondialisation de l'heure.
Ainsi, du cadran solaire à l'horloge de gare, ce livre nous fait découvrir le riche patrimoine de l'heure qui nous entoure. Il nous réapprend à le lire comme le lisaient nos ancêtres qui réglaient leurs montres aux méridiennes des cadrans solaires jusqu'au milieu du XIXe siècle.