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Navarin
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étonnantes mystifications de la psychothérapie autoritaire
Jean-claude Maleval
- Navarin
- 18 Mai 2012
- 9782916124162
Trois récentes épidémies de troubles mentaux ont été induites par des psychothérapeutes américains : enlèvements extra-terrestres, sévices subis dans l'enfance, troubles de la personnalité multiple. Comment ces théories rocambolesques ont-elles pu trouver créance et avoir parfois des vertus curatives ?
Ce livre savant, divertissant et polémique, détaille aussi les excès des techniques cognitivo-comportementales, prêtes à tout pour rendre chacun conforme au mythe de « l'homme normal ». Quels sont les artifices utilisés pour les préconiser ?
Jean-Claude Maleval explique les pouvoirs de la suggestion, qui sont au principe de toute psychothérapie. Comment s'y retrouver ? Il trace une ligne de démarcation radicale entre la psychothérapie autoritaire et les psychothérapies relationnelles, ces dernières ayant des points communs avec la psychanalyse.
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La psychose interroge, voire inquiète. Comment la repérer ? Le repérage d'un mode de fonctionnement psychotique est d'autant plus difficile que des protocoles médicamenteux ou comportementaux sont appliqués sans écouter les patients. Nombreux sont ceux qui trouvent appui à parler à un psychanalyste. Les enseignements de Lacan sur la structure psychotique et la notion de psychose ordinaire, introduite par Jacques-Alain Miller, servent ici de boussole. Ce livre présente de nombreux cas.
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S'appuyant sur une connaissance approfondie des études et des témoignages, le Pr Maleval plaide ici la cause des autistes. Il fait le tour des principales techniques comportementalistes pour les critiquer. Il propose une collaboration entre l'approche psychanalytique et les méthodes respectueuses des singularités.
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Depuis le XIXe siècle au moins, de bons esprits avancent l'hypothèse que le gouvernement est décidément une affaire trop sérieuse pour le confier aux êtres parlants.
Mieux vaudrait le confier aux choses. Elles se gouvernent toutes seules ; pourquoi ne gouverneraient -elles pas les hommes ? Le politique le plus sage serait alors celui qui explique ce que veulent les choses ; l'expert le pus sérieux se bornerait à traduire ce qu'elles disent ; la stratégie la plus prometteuse se donnerait pour programme la transformation acceptée des hommes en chose. L'évaluation trouve là son lieu.
A chaque étape elle met en place les procédures les plus efficaces pour que s'établisse l'absolu gouvernement des choses. Non seulement elle saisit les hommes dans leurs activités extérieures -évaluer les conduites, les résultats, les productions, bref, ce qu'on appelait jadis les oeuvres -, mais elle saisit les hommes au plus intime de leurs secrets. Aujourd'hui, on se prépare à évaluer les sujets comme sujets.
A les frapper pour toujours su sceau de l'inerte. Plus radicalement qu'aucun de ses prédécesseurs, l'homme de l'évaluation est devenu chose la dernière des choses, la plus passive d'entre elles, le jouet de toutes les forces qui passent. Il est question ici de la politique du siècle à venir.
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