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Prix
Marc Villard
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Diana, Alex. L'une est noire et pianiste, l'autre blanche et guitariste. L'une chante, l'autre deale. Entre ces deux femmes blessées, Richard Deville. Il est fou de jazz, il est fou de Diana. Le plus beau jour de sa vie doit être celui de sa rencontre avec Dave Robinson, saxophoniste mythique qui a joué avec Art Pepper avant de sombrer dans la drogue et l'oubli. Mais ce jour-là vire au cauchemar : Diana est assassinée. Dès lors, Richard n'aura plus qu'une idée en tête : la venger. Quelque part sur sa route, il va croiser Alex...
Marc Villard signe un roman noir et lyrique qui est aussi une forme d'hommage à Art Pepper. -
Un classique incontournable qui exploite très habilement le thème de la fausse piste...
Que feriez-vous si vous soupçonniez votre grand frère chéri d'avoir commis un crime horrible ? Ricky est rongé par le doute... -
Dans cette suite des "Doigts rouges", on retrouve Ricky, qui a grandi et qui, cette fois, suspecte son voisin... Un mini polar qui manie le suspense et prend plaisir à jouer avec le lecteur...
Ricky, qui a maintenant dix ans, vit avec ses frère et soeur dans l'appartement de leurs parents. Plusieurs soirs de suite, à travers la cloison qui le sépare des voisins, il perçoit des menaces proférées par un homme. Ricky prend peur pour sa voisine, avec qui il essaie de rentrer en contact. Quand il apprend que l'homme est tueur aux abattoirs de la Villette, la paranoïa de Ricky enfle... -
Figures de proue de la Série Noire et du polar français, graphomanes talentueux, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard ont entamé en 2005 un dialogue littéraire qui a donné naissance à plusieurs textes à quatre mains. Avec La mère noire, ils reforment leur duo pour la Série Noire et signent un roman riche des échanges et jeux de langage qui les caractérisent.
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Une édition conçue pour les Dys et les enfants qui ont du mal à lire.
Que feriez-vous si vous soupçonniez votre grand frère chéri d'avoir commis un crime horrible ? Ricky est rongé par le doute... -
Miniatures d'Amérique : un portrait brutal et percutant de Los Angeles Le 11-Septembre est passé par là. Bienvenue dans l'Amérique de George W. Bush, de l'Axe du mal, de la guerre contre le terrorisme, les talibans, avec Saddam Hussein dans le rôle du méchant récurrent.
Les martyrs d'un côté, les saints de l'autre. Mais la guerre s'enlise, elle devient un état permanent. Les vétérans affluent dans les rues de Los Angeles, rapportant dans leurs bottes le sable du désert et une terreur qui les hante. Les frontières s'évanouissent : l'Afghanistan, c'est L.A. ; l'Irak c'est L.A.
Au rythme de sa prose lapidaire, Larry Fondation juxtapose les histoires, compressées comme une sculpture de César, pour tirer le portrait de L.A. Beaucoup de martyrs, peu de saints. Ni vraiment nouvelles ni vraiment roman, ses textes cinglants racontent une ville viscéralement violente et compulsivement sexuelle - à Los Angeles, l'ombre de Charles Bukowski n'est jamais loin. -
Poète, nouvelliste et romancier, amateur de jazz et de rock, Marc Villard saisit avec une incroyable acuité le monde qui l'entoure - les petites gens, la ville, la musique -, qu'il peint sans esbroufe et avec une grande finesse. Tous les thèmes qui lui sont chers sont présents dans ce recueil composé de deux novellas : Ciel de réglisse et En danseuse ; et de six nouvelles autour du jazz.
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Ces trois courts romans sur Barbès, quartier populaire du nord de Paris, écrits entre 1987 et 2006, sont réunis pour la première fois en un volume. Ils mettent en scène Tramson, un éducateur de rue, qui veille à ce que les mineurs dont il est responsable restent sur un chemin rectiligne malgré les drames qui les guettent : ce jeune homo dont la tête est mise à prix, Fari la dealeuse qui a tué accidentellement l'homme de sa vie ou encore cette prostituée congolaise tout juste majeure qui rêve de peinture et de Beaux-Arts. Chroniques de la violence généralisée qui s'exerce contre les plus fragiles, ces textes peignent le quotidien d'un quartier populaire d'une grande capitale, où l'on croise au long des rues autant de belles âmes que de très sombres. Ici on se drogue, on se prostitue, on tue, on invective, on lave le linge sale en famille, mais on s'aime aussi, et on s'entraide beaucoup.
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Le roman se déroule pendant les dernières années de la vie de Jackson Pollock, qui trouvera la mort dans un accident de voiture en 1956.
1951. Pollock se saôule, joue, perd et règle sa dette en donnant deux toiles de grand format.
Juin 1956. Un jeune couple de bras cassés, accompagné d'un compère, braque une banque et dérobe les deux toiles de Pollock. Manque de chance, la banque appartient à la mafia. Recherchés également par la police, les deux jeunes gens revendent une première toile à un fourgue et rendent la seconde à un Pollock qui ne dessaôule plus. Il mourra quelques jours plus tard et l'histoire se terminera très mal pour les deux amants.
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Dix nouvelles noires aux atmosphères délicatement tendues et évocatrices, entre bas-fonds et poésie urbaine. « Villard, c'est un univers populo mais aussi un style. Sans gras. Ses phrases sont taillées au cordeau, sobres, épurées. » Alexandra Schwartzbrod (Libération)
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Seize nouvelles, ancrées dans la mythologie personnelle de Marc Villard, entre Barbès et les USA, écrites entre 1983 et 1987 et sélectionnées par l'auteur.
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Dans ce recueil dédié à Diego Maradona, Marc Villard, pardon, « le bourreau de Bagatelle », jubile à entrecroiser ses vrais-faux exploits, passés et futurs, et ceux de ses héros. Le lecteur jubile à le lire. « Avec Henri, on a posé nos pulls par terre pour faire des buts. Le soleil commence à décliner mais je vois bien l'autre enflé de Lambert qui grimace dans ses cages improvisées pendant qu'Henri nettoie ses crampons. J'ai mes Puma rouges, aériennes, mon flottant à bandes blanches et la rage au coeur. Je vais lui enfiler des boulets, il verra rien le mec. Je vais lui arracher la tête, le réduire en miettes, putain, j'ai horreur des nabots. C'est ça, enflé, ricane, ricane mais tu vas pas ricaner longtemps. Je me tiens comme Diego, buste en avant, bien campé sur les mollets, tout dans le bassin. Ondulation man, c'est myself. J'en ai rien à foutre de ses trois ans au Red Star, banlieusard de merde. Quand je dis sombrero, il répond qu'il préfère les chapeaux tyroliens. La tâche absolue. Quelle heure est-il ? Sept heures, ça commence à cailler. L'herbe se plie autour de nous et je distingue Nonoss au bord du terrain qui tire sur sa pipe comme un dément. On marche dans mon dos, c'est difficile de se concentrer dans le secteur. - Allons, messieurs, c'est l'heure. - De quoi ? - Monsieur Lambert, monsieur Villard, au réfectoire comme tout le monde. C'est Simone, l'infirmière des Mésanges. - Mais qu'est-ce que je vois ! En short, à 62 ans passés, et devant les pensionnaires. Allez, on rentre, et rangez-moi les déambulateurs. Salope. Demain, j'irai vomir dans tes chaussons. »
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De jeunes loups ambitieux qui s'affrontent, des employés de bureau terrorisés par un cégétiste enragé, des ivrognes et des drogués, un défilé de haute couture, l'atmosphère sinistre d'un festival du polar, des vacances dans les Alpilles...À travers toutes ces nouvelles, Marc Villard dresse un tableau sans complaisance de la vie d'aujourd'hui où, entre le burlesque du quotidien et le pathétique le plus discret, surgit un personnage qui nous parle en fin de compte de nous-mêmes.
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Il était une fois une guitare rectangulaire, de couleur bleu caraïbe, sur laquelle était inscrit : " bo diddley, blue hawaï nâ°1.
" lorsque arsène la subtilise en forçant la portière d'une audi au milieu d'une cité, il ne sait pas que cet instrument a une histoire. il l'apprendra d'un congolais, lui-même musicien. ce dernier l'emprunte pour pouvoir se produire dans un club, mais la fourgue au dealer farid el attrache en échange de faux papiers. le trafiquant ne la gardera pas longtemps en sa possession car il se la fait piquer par un chauffeur de taxi.
Quel que soit, son propriétaire, cette guitare ensorcelée porte clairement la poisse.
Plus personne n'ignore les rapports passionnés et savants que marc villard entretient avec la musique. ce roman noir et burlesque est son plus bel hommage au rock dont les rythmes n'ont cessé d'imprégner son écriture.
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Ils ont dix-sept ans et pas grand-chose de plus. Jeremy n'a jamais eu de papiers, il est né en France, sur le matelas d'un squat de migrants et a vécu en marge de tout. Esther a eu une famille dans l'Est, mais a fui loin de sa violence et de sa morosité. Ils sont ensemble parfois, parce qu'ils se ressemblent.
On leur apprend qu'en passant la frontière avec des capsules de drogue dans le ventre, ils pourront gagner de quoi vivre un peu mieux. De l'argent facile. Rien ne peut leur arriver. Rien de bien grave. Rien de pire. Alors, est-ce qu'il faut tenter sa chance vers la terre promise ?
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Raser les murs
Marc Villard
- Joelle Losfeld
- Litterature Francaise Joelle Losfeld
- 3 Février 2022
- 9782072973093
SDF, prostituées, migrants, voleurs sont les héros et les héroïnes de ces neuf nouvelles.Histoires de meurtre, de règlements de compte ou de mains tendues, Marc Villard saisit - sans aucun misérabilisme et avec l'empathie qui caractérise son oeuvre - ces personnages dans leur quotidien le plus trivial comme dans leurs instants les plus tragiques. Sur fond de jazz, il nous emmène là où la violence sociale entraîne parfois la violence physique - des bas-fonds du dix-huitième arrondissement de Paris au Nouveau-Mexique, entre le jour et la nuit. Pendant que certains mènent l'enquête, d'autres ont quelque chose à fuir.Ces hommes et ces femmes prouvent s'il en est besoin que l'échec n'est jamais magnifique. Marc Villard leur redonne une dignité qu'ils ont oubliée.
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L'été dernier, à Eyragues, lassé du soleil, de la piscine, de la tapenade, des saucisses au feu de bois et du pastis obligatoire, je me suis décidé à mettre un terme à ma vie.
Par noyade. A minuit, je suis descendu dans la salle de bain en étouffant mes pas. J'ai fermé la bonde du lavabo et j'ai laissé l'eau couler sur ma nuque, le nez dans la vasque. Comme je commençais à manquer d'air, Christine s'est pointée à la porte pour me lancer : - Tu te laves les cheveux à minuit ! Ça s'arrange vraiment pas. L'autoportrait à petites touches est un exercice d'équilibriste. Il exige d'alterner délicatement le raccourci et l'arrêt sur image.
De trouver la distance juste, celle qui fait mouche et permet au personnage d'éclore. Entre la vie familiale et le boulot, les souvenirs qui collent au coeur et les péripéties vaguement navrantes, Marc Villard promène un regard acéré. Sincère mais rusé. On ne sait plus si " je " est un autre. Un autre que qui ? Après j'aurais voulu être un type bien et Un jour je serai latin lover (un livre que le magazine jalouse qualifiait de " couillu "), voici vingt-neuf nouveaux coups d'épingle dans le vif.
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De temps en temps je me contemple dans la glace et je me trouve vraiment super.
Des fois, quand j'ai bobo à mon doigt, je redeviens l'enfant aux boucles blondes qui pleurnichait à cinq ans en réclamant sa maman. Veut-on vraiment voir disparaître une innocence de cette qualité ? Je pose la question à ceux qui régissent le monde car leur responsabilité est fortement engagée. Ils peuvent me joindre à : villard@forever.com
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Ostende, au bout de l'est
Didier Daeninckx, Marcus Malte, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Michel Quint, Marc Villard
- Le Bec En L'Air
- Collateral
- 21 Mars 2009
- 9782916073477
Initiateur du projet, le photographe Cyrille Derouineau a déjà collaboré avec des écrivains pour des publications où se croisent littérature et photographie : Corps de Ballet avec Michel Quint (Estuaire, 2006) ou Sur le quai avec Jean-Bernard Pouy (Terre de Brume, 2002).
Sa série de 30 photographies en couleurs, réalisées dans la ville belge d'Ostende, a été proposée à six écrivains français complices de son univers : Didier Daeninckx, Marcus Malte, Marc Villard, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy et Michel Quint. Chacun rédige une nouvelle, guidé par les images de cette ville située « au bout de l'Est ».
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Scènes de crime
Hermance Triay, Marc Villard
- Le Bec En L'Air
- Collateral
- 2 Octobre 2014
- 9782367440620
C'est sous le voile noir de sa chambre photographique que Hermance Triay, en seulement deux images, nous entraîne dans une zone à risques où projeter ses peurs et ses fantasmes.
D'abord l'arme du crime, classique ou effrayante : cendrier, oreiller, marteau, araignée, seringue, révolver, grenade. Ensuite le théâtre des événements : un paysage urbain, un lieu isolé ou un décor domestique dont l'inquiétante quotidienneté stimule l'imagination. La photo ne nous désigne jamais l'assassin mais nous invite à le deviner, ainsi que son mobile.
À partir de ce dispositif, Marc Villard investit le hors-champ en vingt courts textes de fiction qui se jouent des codes du roman noir tout en plongeant dans des réalités sociales glaçantes.
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Dans ce roman noir (quel événement !!!), Marc Villard convoque Jean-Michel Basquiat à New York en 1983. Il lui reste alors 5 ans à vivre. Il affole déjà le marché de l'art. Une cour protéiforme l'entoure : son amie, sa galeriste, un ancien camarade de classe faussaire.
Entre ces différents protagonistes, commence un jeu de cache-cache, rythmé par le rock New Pop, la drogue omniprésente et l'envie d'exister aux yeux du monde, ne serait-ce qu'un quart d'heure, comme le suggère Andy Warhol.
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L'alphabet du polar ; 26 histoires inédites
José Correa, Jean-Bernard Pouy, Marc Villard
- Editions in8
- 23 Octobre 2014
- 9782362240546
Trois bourlingueurs du polar - Marc Villard et Jean- Bernard Pouy, complices de toujours, à la plume, et José Corréa aux pinceaux - ont troussé 26 escapades polar. 26 histoires inédites, toutes en rage et en contraste, qui égrènent des thèmes du noir en vignettes frappantes, non pour épuiser le sujet, mais au contraire pour étendre le domaine de la lutte.
De A comme Amphétamines à Z comme Zone, les amoureux du polar trouveront largement de quoi étancher leurs plus sombres appétits de lecture.
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"Jazz" est dédié au jazz, tout simplement: "Ben Webster longe un canal dans le centre d'Amsterdam.
Son bitos noir est planté sur son crâne, son gros cul déborde de son pantalon et sa moustache est malicieuse. Il est à pied, bien entendu. Le temps est assez doux sur Amsterdam et Ben sifflote Soulville, le morceau enregistré avec Herb Ellis sur l'album éponyme. Ben est bien fatigué et il contemple, l'oeil intéressé, les jeunes hollandaises qui dévalent les quais sur leurs vélos noirs. Dans trois jours il a rencard avec Teddy Wilson pour enregistrer un live dans un club de Stockholm.
Mais pour l'heure, le musicien s'arrête devant un café réservé aux fumeurs de hash. Il n'en revient pas, Ben, c'est peut-être pour ça qu'il ne parvient pas à rentrer à Kansas City . Ici, c'est plus cool et les gens qui le regardent dans la rue ne voient pas un nègre comme aux states. Ils voient un mec replet à la bouche d'enfant et c'est marre.