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Figures de proue de la Série Noire et du polar français, graphomanes talentueux, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard ont entamé en 2005 un dialogue littéraire qui a donné naissance à plusieurs textes à quatre mains. Avec La mère noire, ils reforment leur duo pour la Série Noire et signent un roman riche des échanges et jeux de langage qui les caractérisent.
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Poète, nouvelliste et romancier, amateur de jazz et de rock, Marc Villard saisit avec une incroyable acuité le monde qui l'entoure - les petites gens, la ville, la musique -, qu'il peint sans esbroufe et avec une grande finesse. Tous les thèmes qui lui sont chers sont présents dans ce recueil composé de deux novellas : Ciel de réglisse et En danseuse ; et de six nouvelles autour du jazz.
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Ces trois courts romans sur Barbès, quartier populaire du nord de Paris, écrits entre 1987 et 2006, sont réunis pour la première fois en un volume. Ils mettent en scène Tramson, un éducateur de rue, qui veille à ce que les mineurs dont il est responsable restent sur un chemin rectiligne malgré les drames qui les guettent : ce jeune homo dont la tête est mise à prix, Fari la dealeuse qui a tué accidentellement l'homme de sa vie ou encore cette prostituée congolaise tout juste majeure qui rêve de peinture et de Beaux-Arts. Chroniques de la violence généralisée qui s'exerce contre les plus fragiles, ces textes peignent le quotidien d'un quartier populaire d'une grande capitale, où l'on croise au long des rues autant de belles âmes que de très sombres. Ici on se drogue, on se prostitue, on tue, on invective, on lave le linge sale en famille, mais on s'aime aussi, et on s'entraide beaucoup.
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Le roman se déroule pendant les dernières années de la vie de Jackson Pollock, qui trouvera la mort dans un accident de voiture en 1956.
1951. Pollock se saôule, joue, perd et règle sa dette en donnant deux toiles de grand format.
Juin 1956. Un jeune couple de bras cassés, accompagné d'un compère, braque une banque et dérobe les deux toiles de Pollock. Manque de chance, la banque appartient à la mafia. Recherchés également par la police, les deux jeunes gens revendent une première toile à un fourgue et rendent la seconde à un Pollock qui ne dessaôule plus. Il mourra quelques jours plus tard et l'histoire se terminera très mal pour les deux amants.
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Dix nouvelles noires aux atmosphères délicatement tendues et évocatrices, entre bas-fonds et poésie urbaine. « Villard, c'est un univers populo mais aussi un style. Sans gras. Ses phrases sont taillées au cordeau, sobres, épurées. » Alexandra Schwartzbrod (Libération)
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Il était une fois une guitare rectangulaire, de couleur bleu caraïbe, sur laquelle était inscrit : " bo diddley, blue hawaï nâ°1.
" lorsque arsène la subtilise en forçant la portière d'une audi au milieu d'une cité, il ne sait pas que cet instrument a une histoire. il l'apprendra d'un congolais, lui-même musicien. ce dernier l'emprunte pour pouvoir se produire dans un club, mais la fourgue au dealer farid el attrache en échange de faux papiers. le trafiquant ne la gardera pas longtemps en sa possession car il se la fait piquer par un chauffeur de taxi.
Quel que soit, son propriétaire, cette guitare ensorcelée porte clairement la poisse.
Plus personne n'ignore les rapports passionnés et savants que marc villard entretient avec la musique. ce roman noir et burlesque est son plus bel hommage au rock dont les rythmes n'ont cessé d'imprégner son écriture.
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Seize nouvelles, ancrées dans la mythologie personnelle de Marc Villard, entre Barbès et les USA, écrites entre 1983 et 1987 et sélectionnées par l'auteur.
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Ils ont dix-sept ans et pas grand-chose de plus. Jeremy n'a jamais eu de papiers, il est né en France, sur le matelas d'un squat de migrants et a vécu en marge de tout. Esther a eu une famille dans l'Est, mais a fui loin de sa violence et de sa morosité. Ils sont ensemble parfois, parce qu'ils se ressemblent.
On leur apprend qu'en passant la frontière avec des capsules de drogue dans le ventre, ils pourront gagner de quoi vivre un peu mieux. De l'argent facile. Rien ne peut leur arriver. Rien de bien grave. Rien de pire. Alors, est-ce qu'il faut tenter sa chance vers la terre promise ?
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Ostende, au bout de l'est
Marcus Malte, Jean-hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Michel Quint, Marc Villard, Didier Daeninckx
- Le Bec En L'Air
- Collateral
- 21 Mars 2009
- 9782916073477
Initiateur du projet, le photographe Cyrille Derouineau a déjà collaboré avec des écrivains pour des publications où se croisent littérature et photographie : Corps de Ballet avec Michel Quint (Estuaire, 2006) ou Sur le quai avec Jean-Bernard Pouy (Terre de Brume, 2002).
Sa série de 30 photographies en couleurs, réalisées dans la ville belge d'Ostende, a été proposée à six écrivains français complices de son univers : Didier Daeninckx, Marcus Malte, Marc Villard, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy et Michel Quint. Chacun rédige une nouvelle, guidé par les images de cette ville située « au bout de l'Est ».
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Scènes de crime
Marc Villard, Hermance Triay
- Le Bec En L'Air
- Collateral
- 2 Octobre 2014
- 9782367440620
C'est sous le voile noir de sa chambre photographique que Hermance Triay, en seulement deux images, nous entraîne dans une zone à risques où projeter ses peurs et ses fantasmes.
D'abord l'arme du crime, classique ou effrayante : cendrier, oreiller, marteau, araignée, seringue, révolver, grenade. Ensuite le théâtre des événements : un paysage urbain, un lieu isolé ou un décor domestique dont l'inquiétante quotidienneté stimule l'imagination. La photo ne nous désigne jamais l'assassin mais nous invite à le deviner, ainsi que son mobile.
À partir de ce dispositif, Marc Villard investit le hors-champ en vingt courts textes de fiction qui se jouent des codes du roman noir tout en plongeant dans des réalités sociales glaçantes.
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Dans ce roman noir (quel événement !!!), Marc Villard convoque Jean-Michel Basquiat à New York en 1983. Il lui reste alors 5 ans à vivre. Il affole déjà le marché de l'art. Une cour protéiforme l'entoure : son amie, sa galeriste, un ancien camarade de classe faussaire.
Entre ces différents protagonistes, commence un jeu de cache-cache, rythmé par le rock New Pop, la drogue omniprésente et l'envie d'exister aux yeux du monde, ne serait-ce qu'un quart d'heure, comme le suggère Andy Warhol.
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L'alphabet du polar ; 26 histoires inédites
José Correa, Jean-Bernard Pouy, Marc Villard
- Editions in8
- 23 Octobre 2014
- 9782362240546
Trois bourlingueurs du polar - Marc Villard et Jean- Bernard Pouy, complices de toujours, à la plume, et José Corréa aux pinceaux - ont troussé 26 escapades polar. 26 histoires inédites, toutes en rage et en contraste, qui égrènent des thèmes du noir en vignettes frappantes, non pour épuiser le sujet, mais au contraire pour étendre le domaine de la lutte.
De A comme Amphétamines à Z comme Zone, les amoureux du polar trouveront largement de quoi étancher leurs plus sombres appétits de lecture.
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"Marc Villard est une espèce de boxeur. Il écrit comme on se bat sur un ring, comme on se bat aussi dans un coin de rue et avec les moyens du bord, sans les règles..." avait écrit Pierre Pelot à propos d'Entrée du diable dans Barbèsville, le précédent recueil de nouvelles de Marc Villard. Ces six récits noirs et acérés s'inscrivent dans cette tradition qui a fait le succès de son auteur.
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Après Ping-pong et Tohu-bohu, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard nous livrent un nouvel opus, sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale. A chaque ouvrage, une contrainte. Le principe qui a présidé à l'écriture de celui-ci est simple. Marc Villard a dressé pour Pouy une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres : le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles. De son côté, Jean-Bernard Pouy a proposé à Villard les dix thèmes suivants : le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock 'n' roll, la peinture, le train, la patate. Après quoi, chacun a écrit une histoire sur les thèmes de l'autre soit vingt nouvelles dans lesquelles les deux complices rivalisent d'imagination et aussi de malice, chacun se coulant dans la thématique de l'autre, en adoptant aussi le style, le détournant, voire le pastichant ? Le lecteur familier des univers de Pouy et Villard s'amusera de voir que chacun, en explorant les thèmes de l'autre, enfourche plus ou moins consciemment ses propres dadas ; ainsi de Marc Villard qui traite des libertaires en s'offrant le plaisir d'un clin d'oeil au Poulpe créé par Pouy, tout en mettant en scène de jeunes dealers à Barbès dans une nouvelle où il est aussi question de musique, tous sujets éminemment villardiens !
Il ne faudrait pas pour autant croire que Zig-zag n'est qu'un jeu littéraire réservé aux aficionados. La variété des histoires, leur humour décapant, leur fantaisie, leur punch, en un mot le style et la maîtrise de deux grands noms du polar français font de ce recueil un cocktail de pur plaisir à déguster sans modération.
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Les portes de la nuit
Marc Villard, Cyrille Derouineau
- Eden
- Eden Noir Prestige
- 18 Mars 2005
- 9782915525090
Cet ouvrage est un recueil de 4 nouvelles noires ayant pour cadre la banlieue ouest de Paris, la nuit.
"Du côté des étangs", "Tête cool", "Faudrait savoir", "Tropical"
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Le jeu reprend bien vit, ponctue de nombreux grognements et de trop peu d'exclamations enthousiastes.
Fadela ne les voit même plus, tous ces crève-la-faim qu'elle entube sans ciller, elle survit ainsi telle une vivante contradiction mais pour se donner du coeur au ventre, elle se projette rue des islettes. la cave, les rats, la peur, la faim. elle se fait alors plus vache, presque dure à cuire et ses gestes s'accélèrent sous le regard effare des parieurs. cette situation, codée, structurée, aurait pu durer jusqu'à la nuit des temps, mais un soir, un inconnu au teint pale, dan lhostis, décida d'orienter ses pas vers le périph et l'univers du malik se prit à vaciller.
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Chez Marc Villard, le diable ne se cantonne pas à Barbès, quoique, évidemment, il s'y plaise aussi. Le Mexique, le Maroc, l'Italie constituent pour lui autant de fiefs et de terrains de chasse. Et si les putes, flics pourris, petites frappes et autres dealers lui inspirent toujours une certaine tendresse, il estime à leur juste valeur les trésors de créativité dont se montrent capables les grands patrons. Car le diable a de l'imagination et maîtrise à la perfection l'art de coincer le pauvre type dans l'étau de son implacable destin.
Dans ce recueil, qui regroupe des textes parus de façon isolée, les nombreux amateurs de l'univers de Villard retrouveront sa musique particulière, élégante, ironique et déchirante.
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Après ping-pong, les deux duettistes du noir se sont lancé un nouveau défi : s'intercaler dans le texte de l'autre, le poursuivre, le cannibaliser, le détourner, le colorer, bref, créer un beau méli-mélo, remue-ménage, ramdam stylistique, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Nul ne sera donc surpris de trouver dans cette malle aux trésors des chiens, des chats et des renards, mais aussi des tueurs en série et des bonnes soeurs, des adolescentes nudistes et... miles davis.
Tohu-bohu est un terrain de jeu pour deux auteurs à l'imagination fertile qui, dans une veine toujours noire et grinçante, nous offrent un éventail de personnages et de situations tragiques, violents, ironiques, burlesques ou poétiques, à l'image de notre monde en perpétuel mouvement.
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Théo est un jeune parisien, la vingtaine. Poète, évidemment. Une vocation qui ne rapporte guère, mais l'ambition tempère son idéalisme romantique. Pour gagner sa vie, il repeint donc les toilettes publiques de la capitale. Marine Le Pen devenue Présidente, la clé de répartition sociale a changé. Ce jour-là pourtant, la chance sourit peut-être au jeune homme. Il pourrait vendre un de ses poèmes au Ministère de la Culture.
Marc Villard n'est pas un habitué de l'anticipation sociale. Mais on retrouve, dans cette uchronie plus plausible que jamais, son ironie mordante, sa tendre dérision, et l'impitoyable lucidité qu'il promène sur les dérives sociales politiques de la France contemporaine.
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La nouvelle qui donne son titre au recueil en annonce le thème et la couleur.
Pourtant, parmi les acteurs de ces onze textes, certains s'en sortiront. ils vivront, en tout cas, à défaut de s'en sortir totalement. certes, le monde de marc villard n'est pas essentiellement un " monde de lumière ", surtout pour cette jeune noire de kinshasa, enceinte suite à un viol collectif au rwanda et qui vient accoucher en france. mais des moments d'humanité et des traits d'humour caustique viennent éclairer cette toile sombre, de même que la poésie à l'élégance électrique qui caractérise le " style villard ".
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Quand son équipier est abattu sous ses yeux, david nolane - le meilleur flic de barbès - déprime un maximum et se met à picoler.
Puis sa fille rentre à la maison, avec ses drums, sa came, et oriente david dans le sens de l'histoire. rongé par l'esprit de vengeance, il part en chasse avec big brother en ligne de mire. mais le brother est protégé, très protégé, et commence à faire le vide dans son périmètre pour pouvoir respirer à l'aise. flics pourris, junkies repentis et dealers déjantés charrient, dans cette quête de justice, un flot de détresse.
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Un chômeur braqueur poursuivi par la poisse, un géant en blouse blanche dans un asile d'aliénés, une adolescente qui s'ouvre les veines dans une baignoire, un journaliste qui infiltre un gang pour faire une enquête sur les squats, un revolver méchant contre une poitrine de fillette aux yeux clairs, un grand huit qui représente des millions de lumière d'éternité, le blues de Barbès, des sauvages dans les rues, la drogue, la dèche, l'espoir toujours trahi et les cavales impossibles...
Il y a tout cela dans les rayons de la mort de Marc Villard qui propose ici une anthologie de ses meilleures nouvelles.