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Rivages
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Dix nouvelles noires aux atmosphères délicatement tendues et évocatrices, entre bas-fonds et poésie urbaine. « Villard, c'est un univers populo mais aussi un style. Sans gras. Ses phrases sont taillées au cordeau, sobres, épurées. » Alexandra Schwartzbrod (Libération)
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Il était une fois une guitare rectangulaire, de couleur bleu caraïbe, sur laquelle était inscrit : " bo diddley, blue hawaï nâ°1.
" lorsque arsène la subtilise en forçant la portière d'une audi au milieu d'une cité, il ne sait pas que cet instrument a une histoire. il l'apprendra d'un congolais, lui-même musicien. ce dernier l'emprunte pour pouvoir se produire dans un club, mais la fourgue au dealer farid el attrache en échange de faux papiers. le trafiquant ne la gardera pas longtemps en sa possession car il se la fait piquer par un chauffeur de taxi.
Quel que soit, son propriétaire, cette guitare ensorcelée porte clairement la poisse.
Plus personne n'ignore les rapports passionnés et savants que marc villard entretient avec la musique. ce roman noir et burlesque est son plus bel hommage au rock dont les rythmes n'ont cessé d'imprégner son écriture.
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Seize nouvelles, ancrées dans la mythologie personnelle de Marc Villard, entre Barbès et les USA, écrites entre 1983 et 1987 et sélectionnées par l'auteur.
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"Marc Villard est une espèce de boxeur. Il écrit comme on se bat sur un ring, comme on se bat aussi dans un coin de rue et avec les moyens du bord, sans les règles..." avait écrit Pierre Pelot à propos d'Entrée du diable dans Barbèsville, le précédent recueil de nouvelles de Marc Villard. Ces six récits noirs et acérés s'inscrivent dans cette tradition qui a fait le succès de son auteur.
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Après Ping-pong et Tohu-bohu, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard nous livrent un nouvel opus, sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale. A chaque ouvrage, une contrainte. Le principe qui a présidé à l'écriture de celui-ci est simple. Marc Villard a dressé pour Pouy une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres : le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles. De son côté, Jean-Bernard Pouy a proposé à Villard les dix thèmes suivants : le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock 'n' roll, la peinture, le train, la patate. Après quoi, chacun a écrit une histoire sur les thèmes de l'autre soit vingt nouvelles dans lesquelles les deux complices rivalisent d'imagination et aussi de malice, chacun se coulant dans la thématique de l'autre, en adoptant aussi le style, le détournant, voire le pastichant ? Le lecteur familier des univers de Pouy et Villard s'amusera de voir que chacun, en explorant les thèmes de l'autre, enfourche plus ou moins consciemment ses propres dadas ; ainsi de Marc Villard qui traite des libertaires en s'offrant le plaisir d'un clin d'oeil au Poulpe créé par Pouy, tout en mettant en scène de jeunes dealers à Barbès dans une nouvelle où il est aussi question de musique, tous sujets éminemment villardiens !
Il ne faudrait pas pour autant croire que Zig-zag n'est qu'un jeu littéraire réservé aux aficionados. La variété des histoires, leur humour décapant, leur fantaisie, leur punch, en un mot le style et la maîtrise de deux grands noms du polar français font de ce recueil un cocktail de pur plaisir à déguster sans modération.
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Le jeu reprend bien vit, ponctue de nombreux grognements et de trop peu d'exclamations enthousiastes.
Fadela ne les voit même plus, tous ces crève-la-faim qu'elle entube sans ciller, elle survit ainsi telle une vivante contradiction mais pour se donner du coeur au ventre, elle se projette rue des islettes. la cave, les rats, la peur, la faim. elle se fait alors plus vache, presque dure à cuire et ses gestes s'accélèrent sous le regard effare des parieurs. cette situation, codée, structurée, aurait pu durer jusqu'à la nuit des temps, mais un soir, un inconnu au teint pale, dan lhostis, décida d'orienter ses pas vers le périph et l'univers du malik se prit à vaciller.
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Chez Marc Villard, le diable ne se cantonne pas à Barbès, quoique, évidemment, il s'y plaise aussi. Le Mexique, le Maroc, l'Italie constituent pour lui autant de fiefs et de terrains de chasse. Et si les putes, flics pourris, petites frappes et autres dealers lui inspirent toujours une certaine tendresse, il estime à leur juste valeur les trésors de créativité dont se montrent capables les grands patrons. Car le diable a de l'imagination et maîtrise à la perfection l'art de coincer le pauvre type dans l'étau de son implacable destin.
Dans ce recueil, qui regroupe des textes parus de façon isolée, les nombreux amateurs de l'univers de Villard retrouveront sa musique particulière, élégante, ironique et déchirante.
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Après ping-pong, les deux duettistes du noir se sont lancé un nouveau défi : s'intercaler dans le texte de l'autre, le poursuivre, le cannibaliser, le détourner, le colorer, bref, créer un beau méli-mélo, remue-ménage, ramdam stylistique, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Nul ne sera donc surpris de trouver dans cette malle aux trésors des chiens, des chats et des renards, mais aussi des tueurs en série et des bonnes soeurs, des adolescentes nudistes et... miles davis.
Tohu-bohu est un terrain de jeu pour deux auteurs à l'imagination fertile qui, dans une veine toujours noire et grinçante, nous offrent un éventail de personnages et de situations tragiques, violents, ironiques, burlesques ou poétiques, à l'image de notre monde en perpétuel mouvement.
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La nouvelle qui donne son titre au recueil en annonce le thème et la couleur.
Pourtant, parmi les acteurs de ces onze textes, certains s'en sortiront. ils vivront, en tout cas, à défaut de s'en sortir totalement. certes, le monde de marc villard n'est pas essentiellement un " monde de lumière ", surtout pour cette jeune noire de kinshasa, enceinte suite à un viol collectif au rwanda et qui vient accoucher en france. mais des moments d'humanité et des traits d'humour caustique viennent éclairer cette toile sombre, de même que la poésie à l'élégance électrique qui caractérise le " style villard ".
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Quand son équipier est abattu sous ses yeux, david nolane - le meilleur flic de barbès - déprime un maximum et se met à picoler.
Puis sa fille rentre à la maison, avec ses drums, sa came, et oriente david dans le sens de l'histoire. rongé par l'esprit de vengeance, il part en chasse avec big brother en ligne de mire. mais le brother est protégé, très protégé, et commence à faire le vide dans son périmètre pour pouvoir respirer à l'aise. flics pourris, junkies repentis et dealers déjantés charrient, dans cette quête de justice, un flot de détresse.
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Un chômeur braqueur poursuivi par la poisse, un géant en blouse blanche dans un asile d'aliénés, une adolescente qui s'ouvre les veines dans une baignoire, un journaliste qui infiltre un gang pour faire une enquête sur les squats, un revolver méchant contre une poitrine de fillette aux yeux clairs, un grand huit qui représente des millions de lumière d'éternité, le blues de Barbès, des sauvages dans les rues, la drogue, la dèche, l'espoir toujours trahi et les cavales impossibles...
Il y a tout cela dans les rayons de la mort de Marc Villard qui propose ici une anthologie de ses meilleures nouvelles.
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Les personnages de marc villard se tapent la tête contre les murs.
Ils vivent trop à l'étroit, telles ces femmes qui s'enferment dans une cave et s'assomment au bandol rouge pour oublier leurs crétins de bonshommes. le peintre kossé, lui, n'a pas assez d'une seule existence : il faut qu'il s'invente des biographies pour espérer vendre ses tableaux. c'est comme ça, ils ont tous un train de retard, ils n'ont pas tiré le bon numéro. ils sont drôles ou tragiques et, sublimés par l'écriture, ils deviennent émouvants.
Du béton dans la tête est le quatrième recueil de nouvelles de marc villard paru chez rivages.
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Papa rousse et ses enfants, Alex et Guigui, vivent dans une ferme isolée de l'Aveyron. Père et fils refusent de travailler et braquent des banques provinciales. Au cours d'un braquage, papa rousse est grièvement blessé et, avant de mourir, il confie à Alex qu'il n'est pas son vrai père. Le père biologique d'Alex n'est autre que Sly Baker, chanteur de rock d'origine américaine, qui eut son heure de gloire dans les années soixante. Alex décide de retrouver ce père mythique qui tombe du ciel. Mais il découvre son géniteur dans une clinique psychiatrique de la banlieue parisienne. Commence pour Alex et Sly une cavale rock'n'roll... Errance, rock et filiation sont les thèmes de cette histoire en forme de conte cruel, portée par l'inimitable écriture de Marc Villard. Voici la réédition de ce livre paru à la série noire en 1987, dans une version révisée par l'auteur. Villard a modelé le personnage de Sly Baker sur le plus névrotique et carbonisé des rockers survivants passés en suisse : Vince Taylor... Et le roman se lit aussi comme ça, comme un roman masqué du rock'n'roll.
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Sans-papiers en péril, Chet Baker ressuscité, stripteaseuse manipulée par un sadique, crackman en perdition, Zidane de banlieue cassé par des Nazis ordinaires, mère sous lithium, un flingue à la main contre les forces du Mal.
De Barbès à la cité des Cinq mille, c'est toujours la même déroute qui colle aux semelles des perdants. Bons pour l'asile, pas pour les flics, sous l'oeil goguenard de l'Etat triomphant et du troupeau amorphe des normalisés. " Les mouvements de l'écriture sont incessants. Le roman noir, on l'oublie trop souvent, est aussi une écriture que Villard contribue inlassablement à renouveler d'un livre à l'autre.
" Anne Routin, Les Inrockuptibles.
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Diana, Alex. L'une est noire et pianiste, l'autre blanche et guitariste. L'une chante, l'autre deale. Entre ces deux femmes blessées, Richard Deville. Il est fou de jazz, il est fou de Diana. Le plus beau jour de sa vie doit être celui de sa rencontre avec Dave Robinson, saxophoniste mythique qui a joué avec Art Pepper avant de sombrer dans la drogue et l'oubli. Mais ce jour-là vire au cauchemar : Diana est assassinée. Dès lors, Richard n'aura plus qu'une idée en tête : la venger. Quelque part sur sa route, il va croiser Alex...
Marc Villard signe un roman noir et lyrique qui est aussi une forme d'hommage à Art Pepper.