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Marie claude Vincent
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Un soir gris de pluie et de solitude, Jules croise la route de Lulu. La jeune femme le recueille, le réchauffe, lui ouvre la porte de sa maison... et un amour qu'il n'a jamais connu l'envahit. Un amour qu'il voudrait être capable de lui rendre au centuple, même s'il se rend bien compte de ses limites. Car, malgré son coeur gros comme ça, Jules est vieux, muet, et un peu innocent. L'opposé de Félix, le compagnon de Lulu, lequel ne supporte pas la présence de cet « intrus ». Les semaines passent, Félix se montre de plus en plus violent, Lulu, terrorisée, s'étiole. Sans bien comprendre ce qui se passe, Jules pressent un danger imminent. Alors il va tenter le tout pour le tout pour sauver celle qui l'a sauvé.
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Élisabeth, Lou, la petite Laura et leurs parents forment une famille heureuse et unie. Jusqu'au jour où Éli part passer un week-end chez une amie pour ne jamais revenir. Intimidée par le silence des adultes, Lou n'ose pas poser de questions. C'est sur cet événement qu'elle revient à la veille de ses seize ans, l'âge d'Éli à sa disparition. Comment continuer à vivre sans cette grande soeur qu'elle chérissait tant?
Grâce à son écriture épurée, Marie-Claude Vincent restitue admirablement l'univers de l'enfance dans ce roman lumineux et délicat dont on ressort chaviré d'émotion
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" Cela, qui n'avait pas de nom, était donc advenu...
Elle n'avait jeté qu'un seul cri. Rauque, d'une gravité démesurée, qui n'était pas d'elle, ne l'avait jamais été. L'homme surgi dans la chambre l'avait fait taire en encerclant la gorge... Il l'avait injuriée, craché sur le visage défait, épouvanté. S'était enfoncé en elle avec rage, déchirant la douceur du ventre. Le cri s'était étouffé dans l'étau des doigts. " Sous le regard de sa mère Leonora, le petit Nils joue sur la plage d'Hammamet.
Une joie sans ombre se fit sur son visage. Nils et l'innocence de son âge ne savent rien de l'angoisse qui ronge Leonora. Il rit en se roulant dans les vagues. Luxe, calme, richesse des couleurs et des senteurs d'Orient... Trop de bonheur ? La plénitude de l'enfant contraste violemment avec les souvenirs de la mère. Plusieurs années auparavant, Leonora a vécu un cauchemar quand cet homme - " l'homme de septembre " - a étranglé ses espoirs, malmené sa chair, saccagé sa vie.
Ce jour-là, son existence a basculé dans l'insupportable. L'amour de jeunesse, total et sans compromissions, incarné par Claudio, n'a pas résisté au choc. Puis il y eut André, qui sut comprendre que la vie abîmée de Leonora n'admettrait désormais plus le moindre soupçon de passion.
Remarquable de force et de lyrisme, L'homme de septembre est le deuxième roman de Marie-Claude Vincent.
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C'est le mois de juin, le commencement de l'été, la saison préférée de Carla Baruldi.
Mais elle rencontre Victor Neuville, expert en faux marbre et en trompe-l'oeil. D'où vient-il, cet homme obscur qui la conduit vers ses propres démons, qui lui rappelle son attirance pour le vide ? " Il est si proche de moi que j'ai l'impression de côtoyer un étranger. " Dans le passé de Victor, il y a un frère jumeau ; dans celui de Caria, il y a une soeur, Marina, presque jumelle, morte il y a longtemps.
Les absents, inextricablement liés aux vivants, ajoutent aux remords et aux angoisses. Carla Baruldi pressent que ça finira mal, cette histoire, à force de s'entêter à aimer Victor Neuville. Que ça finira de toute façon, comme l'été.
Marie-Claude Vincent écrit par petites touches, comme des coups de pinceau qui donnent de l'épaisseur à son personnage de femme fragile, déchirée entre son aspiration au bonheur et son angoisse vertigineuse de l'anéantissement - une angoisse, paradoxalement, moteur de vitalité et du désir de vivre.
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La nuit du privilege - nouvelles breves
Vincent Marie-Claude
- Le Temps Qu'Il Fait
- 19 Mai 1998
- 9782868532411