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Michel Peyramaure
-
Portrait d'une femme libre en Limousin Années 30.
Fabienne Jaubertie, journaliste parisienne aux Hommes du jour, un magazine fondé par Henri Fabre, d'origine corrézienne comme elle, observe, consternée, la montée des périls en Europe.
En 1940, lorsque les panzers envahissent la capitale, plutôt que de poursuivre son métier sous la botte de l'occupant, elle part se réfugier dans la maison familiale en Limousin, au coeur des Monédières.
Se découvrant une âme terrienne, Fabienne se consacre au renouveau de son domaine et trouve sa place dans la communauté villageoise.
Mais partout la Résistance s'organise. Bientôt les masques tombent. Le jeune homme qui la courtisait rejoint l'Armée secrète. Les combattants de l'ombre la pressent de s'engager à leurs côtés.
Alors que la répression est féroce, quel prix Fabienne est-elle prête à payer pour défendre ses convictions ? -
Michel Peyramaure est certainement l'un des grands auteurs de romans historiques francophones, l'un des tout premiers romanciers de l'histoire....
Et pourtant, depuis des années, à toute heure du jour et surtout de la nuit, il secrète de petits textes qui soudain jaillissent, à la manière des « haïkus » japonais, qui, en 3 petites lignes et 17 syllabes, disent l'essentiel dans une brève fulgurance.
Il ne choisit alors que l'essentiel pour célébrer l'instant qui passe : l'orage d'un corps de femme, la mer pleine de méduses bleues, les nuits d'insomnie où « le petit dieu des haïkus vient toquer à sa fenêtre », la nature qui, à l'automne, rédige son testament, ou même le facteur qui pédale sur un nuage..., il nous plonge dans des moments de grâce absolue... -
Lilas blancs et roses noires : le roman de Marie de Regnier
Michel Peyramaure
- Calmann-Levy
- 12 Octobre 2022
- 9782702187425
Femme de lettres, femme du monde, femme fatale, Marie de Régnier brilla de tout l'éclat de sa grâce et de son esprit sur la vie littéraire française de la Belle Époque aux Années folles.
Fille de José-Maria de Heredia, l'un des maîtres du mouvement parnassien, promoteur de l'Art pour l'Art, elle est courtisée dans le cénacle de son père par deux jeunes poètes : Henri de Régnier et Pierre Louÿs. Mariée à Henri, le plus fortuné des deux, c'est de Pierre qu'elle est éprise et dont elle devient l'amante. Elle aura à ses pieds beaucoup d'autres écrivains comme Gabriele d'Annunzio ou Henry Bernstein, nouera des idylles féminines qui ne manqueront pas de scandaliser.
Elle-même poétesse délicate, romancière à succès, elle est admirée en son temps à l'égal de Colette. Donnant la parole à la soeur aînée de Marie, Hélène, Michel Peyramaure nous fait entrer dans l'intimité d'une femme extraordinairement libre, vivante, sensuelle, dont la vie tumultueuse se lit comme un roman. -
La scandaleuse ; le roman de Louise Labé
Michel Peyramaure
- Calmann-Levy
- Litterature Francaise
- 26 Août 2020
- 9782702168943
Rien ne prédestinait Louise Labé à devenir la plus grande poétesse de la Renaissance, hormis son talent et sa liberté de penser.
Très tôt, elle apprend le maniement des armes auprès de son frère et l'accompagne, travestie en homme, dans une campagne militaire.
Intelligente et intrépide, la Belle Cordière ne tarde pas à devenir célèbre dans le milieu littéraire lyonnais et le cercle de la Pléiade où elle déchaîne les passions et collectionne les amants. Nombre d'entre eux lui dédieront des vers enflammés : Jean de Vauzelles, Clément Marot, Pontus de Tyard, Olivier de Magny, Pierre Woeriot...
Parfois accusée de sorcellerie, souvent traitée de catin, Louise a surtout vécu libre... Comme nombre de femmes de son époque. Sa véritable faute a été de l'écrire, de donner une voix au désir féminin dans des vers à la sensualité assumée et de revendiquer pour ses soeurs la liberté qu'elle s'est elle-même octroyée. -
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en plein coeur d'une Corrèze verdoyante, un château a marqué l'Histoire à jamais. L'incroyable destin de deux jeunes résistants, le combat de ceux qui n'ont jamais cédé à l'ennemi...
A vingt ans, Pauline s'est engagée dans la Résistance avec courage et détermination. Mais un jour, une tragédie frappe sa famille entière qui périt sous les feux de la Wehrmacht. Seule au monde, avec sa soeur Luce, elle se réfugie dans le château de Castelfranc, un lieu unique et incroyable qui a existé. La jeune fille y côtoie d'autres Résistants et non des moindres : André Malraux, Louis Aragon, André Cayatte et un célèbre couple de comédiens. Dans cette communauté bigarrée voisinent des officiers allemands, des adversaires du nazisme, des résistants mais aussi des filles de la milice.
Julien, narrateur et témoin privilégié, nous offre le récit de ces moments bouillonnants et intenses. Fiancé à Pauline qu'il suit dans les maquis, il nous fait vivre le combat de ces hommes et de ces femmes qui n'ont jamais cédé à l'ennemi.
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Une autobiographie romancée d'Eugène de Beauharnais. Eugène de Beauharnais est l'un de ces hommes remarquables que leur loyauté, leur dévouement, leur désintéressement ont rejeté injustement dans l'ombre de l'Empereur. Napoléon Bonaparte lui-même ne s'y était pas trompé. S'il considéra longtemps, faute d'héritier, le fils de Joséphine comme un successeur pour le trône, ce fut parce qu'il reconnut immédiatement en lui les plus grandes qualités.
Le garçon de seize ans dont il fit son aide de camp s'illustrera sur tous les champs de bataille, depuis la Lombardie et l'Egypte jusqu'à la campagne de France, démontrant lors de la retraite de Russie une intelligence stratégique qui le classera parmi ses plus brillants généraux. Non content d'être brave, le prince Eugène se révélera aussi un administrateur avisé, assumant sa fonction de vice-roi d'Italie en souverain attentif au bien-être de ses sujets, en diplomate habile au point de se gagner l'estime de toutes les cours d'Europe et de garder une place dans l'ordre qui s'instaurera après la chute de l'Aigle.
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À l'approche de son centenaire, Michel Peyramaure se retourne, avec beaucoup d'élégance et de facétie, sur son existence d'homme de lettres resté fidèle à sa région natale, la Corrèze.
Ces croquis de mémoire sont ceux d'un sage, attentif, du seuil de sa caverne, à la vie de sa province, de sa famille, comme au souvenir de ses amis et de ses amours, des figures célèbres aussi bien que des anonymes singuliers côtoyés dans sa longue carrière. Dans ces pages, on croise Régine Desforges, on échange une recette de cuisine avec Amélie Nothomb, on apprend la fin tragique de la grosse Zizi, dans les terribles inondations de 1960...
Ce n'est pas un testament que nous livre Michel Peyramaure, mais des fragments tour à tour profonds ou malicieux de la vie d'un homme qui a bien vécu, beaucoup lu et pose un regard sincère et émouvant sur la vieillesse.
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La vie passionnée : le roman de Marceline Desbordes-Valmore
Michel Peyramaure
- Calmann-Levy
- Litterature Francaise
- 8 Septembre 2021
- 9782702184097
Dans l'intimité de la plus grande poétesse du XIXe siècle.
Pionnière du romantisme, Marceline Desbordes-Valmore fréquente les plus illustres de ses contemporains : Hugo, Vigny, Dumas père, Balzac. Avant-gardiste, elle invente des rythmes qui font d'elle l'annonciatrice de Verlaine et de la poésie française moderne.
La spontanéité de ses vers lui vaut l'admiration de Sainte-Beuve , de Stefan Zweig ou d'Aragon.
Et pourtant, rien ne destinait Marceline Desbordes, née à Douai, à une telle postérité. Avant de rencontrer un succès éclatant sur les plus grandes scènes françaises, elle endura la misère et dut surmonter de nombreux drames : la ruine de sa famille après la Révolution, la mort prématurée de sa mère lors d'un voyage cauchemardesque en Guadeloupe, celle de cinq de ses enfants. Et des amours malheureuses.
En choisissant de donner dans ce roman la parole à son mari, l'acteur Prosper Valmore, c'est dans la confidence d'une artiste passionnée et passionnante au destin hors norme que nous fait entrer Michel Peyramaure.
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La nuit de sa naissance, à Arras, il grondait un tel orage qu'on prédit au fils du boulanger un destin hors du commun. La taille du nouveau-né elle-même laissait présager de grands exploits : un Hercule. Plus tard, ses camarades de jeu le surnommeront « Vautrin » (sanglier) - sobriquet sous lequel, grâce à Balzac, François Vidocq passera à la postérité littéraire. Le Jean Valjean des "Misérables" ne lui devra pas moins...Inépuisable source d'inspiration romanesque que cette vie sans concession ! Ancien forçat, Vidocq révolutionna la brigade de Sûreté de Paris par sa connaissance du milieu, ses talents d'infiltration. à chaque instant, l'ombre et la lumière se disputent cet homme double, impétueux et voluptueux. Si jadis on imprima sa légende, il se révèle, en ces pages, tel qu'en lui-même, crime après crime, femme après femme. Le dernier des grands bandits et le premier des grands flics...
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La cabane aux fees et autres histoires mysterieuses
Michel Peyramaure
- Rocher
- 4 Janvier 2000
- 9782268033822
Des traditions disparues ou sur le point de disparaître, des phénomènes inexpliqués, des croyances aujourd'hui obsolètes, des solitudes hantées par des présences mystérieuses, des créatures de la nuit...
Voici le contexte dans lequel Michel Peyramaure a évolué au cours de douze entretiens, des veillées, avec celui qu'il appelle son " vieux maître " : Martial Chabannes, une sorte d'ermite du Plateau de Millevaches en Limousin.
On y croit ? On n'y croit pas ? Peu importe. Les peurs ancestrales ont subi ou engendré les mystères. Elles étaient les compagnes, avec les sorciers, les maljovents, les conteurs qui parlaient le " langage des étables ", des paysans limousins du siècle dernier.
Les loups parcouraient les campagnes, on trouvait des tornas, (des fantômes) aux carrefours, près des cercueils drapés d'un linceul blanc, on allait demander la guérison aux bonnes fontaines...
Autres temps, autres moeurs. Tout cela a disparu. Est-ce une raison pour oublier cette " part de mystère " qui palpite encore au fond de nous ?
Par le biais d'une fiction discrète, Michel Peyramaure nous fait pénétrer dans une réalité encore vivante dans les mémoires.
Cela nous rappellera d'où nous venons, et nous révélera peut-être où nous allons.
De la Ville de Bordeaux.
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Destin exceptionnel que celui de Joachim Murat, dernier-né en 1767 des onze enfants d'un aubergiste du Quercy qui, destiné à une carrière ecclésiastique, entra dans l'armée comme simple soldat et finit maréchal d'Empire et roi de Naples.
Raconter la vie de Murat, c'est ranimer le souvenir de la geste napoléonienne tant ses exploits épousent l'histoire de la Révolution, du Consulat et de l'Empire. Première campagne d'Italie, d'Égypte, Marengo, Austerlitz, Iéna... : Murat est de toutes les expéditions et se distingue par son courage et son intrépidité sur les champs de bataille. Charismatique et flamboyant, il faisait de l'ombre aux plus grands, y compris à Napoléon, son beau-frère, qui reconnaissait pourtant en lui le « meilleur sabre de l'Empire ». Une vie des plus romanesques.
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" Si l'on vivait cent vingt ans, on préférerait Titien à tout. " Delacroix.
Raconter la vie de Tiziano Vecellio (v. 1488-1576), dit Titien, c'est faire revivre l'histoire d'un artiste aux dons exceptionnels, admiré de tous, qui s'est imposé comme l'une des figures majeures de la Renaissance, à l'égal de Michel-Ange et de Léonard de Vinci.
Mais évoquer Titien, c'est aussi évoquer sa ville, Venise, à l'heure magique du Cinquecento. Venise dont il exalta la beauté et dont, tel un magicien, il parvint à révéler l'âme à travers la ferveur de ses tableaux religieux, l'expressivité de ses portraits ou la volupté de ses nus.
C'est aux côtés de Vincenzo Bastiani, personnage fictif dont Michel Peyramaure fait à la fois le conseiller et le confi dent de Titien, que le lecteur est invité à naviguer dans les rues de la Sérénissime et à pénétrer dans l'atelier du Maître. Portrait d'un génie et de son temps, Couleurs Venise rend le plus beau des hommages à celui qui fut le prince des peintres et le peintre des princes.
Prix de la ville de Quimper 2017 -
Corrèze, tout tourne autour du curé, de l'église et de l'école libre. Mais voici que la veille de cette rentrée des classes, arrive une jeune institutrice bien décidée à réanimer l'école laïque en état de quasi-abandon.
Et tout de suite, entre le petit hussard en jupon de la République et le curé, c'est la guerre -
Sur le plateau de Millevaches, en Corrèze, les légendes naissent à chaque pas sur les chemins de myrtilles et de bruyère, teintant les histoires de fantastique. Dans ce recueil de nouvelles, Michel Peyramaure fait revivre le vieux fonds de légendes de son pays : la dame blanche de Puyaubert, le loup-garou, l'hypnotiseur rural qui fait danser la polka aux gendarmes. Ces figures hautes en couleur et attachantes sont les personnages de ces histoires racontées par Martial, l'instituteur à la retraite.
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Dans ce roman, le nain de la cour du roi Arthur, Jozon Mordach, retiré dans son domaine de Brocéliande, nous rapporte les récits épiques des aventures de son ami Lancelot. Ce dernier, épris de Guenièvre, part dans la quête du Graal au cours de laquelle il rencontre son propre fils Galaad et un autre chevalier exemplaire, Perceval.
Michel Peyramaure est l'auteur également Les Rivales, Les Amants maudits, La Passion cathare, Les épées de feu (Robert Laffont).
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En 1676, le jeune Corrézien Etienne Maillard entre au service de l'abbé et futur cardinal Dubois, précepteur du Régent, originaire de Brive comme lui.
Il ignore encore qu'il vient de contracter un pacte avec le diable... Plus réussi est le méchant, dit-on, meilleure est l'histoire. Dubois est un oiseau de proie, un ambitieux en qui se combattent tous les vices. A Versailles, aux côtés de Philippe d'Orléans et du jeune Louis XV, nul ne l'égale en perfidie, traîtrise, débauche et avarice. Le mensonge, la basse manoeuvre, la flatterie et la vengeance sont ses armes favorites.
Fin diplomate et habile politique au demeurant, lettré et homme d'esprit, cet arriviste forcené entraîne son compatriote dans un tourbillon d'intrigues et de désordres libertins dans une époque de bouleversements profonds de la société. Que la fête commence !
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Né en 1724, Louis Mandrin a dix-huit ans quand son père meurt, le laissant responsable d'une famille de neuf enfants.
Compromis dans une rixe en 1753 et condamné à être roué vif, il se réfugie dans l'illégalité et s'enrôle dans une bande dont il devient bientôt le chef. A la tête de trois cents hommes, il pratique la contrebande sur une échelle inédite jusqu'alors : cuirs, peaux, grain, fourrage, poudre et plomb, tabac, sel, tissus, produits coloniaux sont acheminés vers la France. Il vend ses marchandises dans les foires de villes du bord du Rhône, qu'il investit le temps de son commerce.
Le temps aussi de libérer les prisonniers, séduire les femmes et dépenser sans compter. Ses succès lui valent la sympathie d'une grande partie de la population et sa notoriété devient si considérable qu'elle menace l'autorité royale, qui jure sa perte...
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1808. Fort de ses conquêtes en Europe, Napoléon est animé d'une intention secrète : mettre la main sur l'Espagne. Laurent de Puymège, aide de camp, est dans sa garnison à Madrid. Il y conjugue son quotidien de soldat et sa passion pour l'ardente Josefa. Mais bientôt c'est la débâcle : dans un village andalou, près de vingt mille soldats français sont vaincus, faits prisonniers et déportés, en dépit des conventions. Puymège et des milliers de compagnons d'infortune sont alors abandonnés sur les pontons de Cadix, puis sur l'île de Cabrera. Une véritable prison à ciel ouvert, qui va devenir le lieu de perdition ou de mort de quantité d'hommes en hardes et d'une poignée de femmes.
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En 1919, la paix est revenue. Pas les soldats, morts dans les tranchées, et qui laissent derrière eux une armée de veuves et de filles « à marier ».
La petite commune de Saint-Roch, en Corrèze, ne fait pas exception à la règle : c'est dorénavant la gente féminine qui y règne et doit faire face à l'avenir. Et puisqu'il n'y a plus d'hommes au village, Cécile Brunie, l'institutrice, désormais seule, prend l'initiative extraordinaire d'organiser un grand bal où seront invités tous les célibataires de la région. Avec un seul objectif : susciter les rencontres, vaincre la solitude et le chagrin, que les couples se fassent et que la vie, enfin, reprenne ses droits.
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Les grandes libertines ; le roman de Sophie Arnould et Françoise Raucourt
Michel Peyramaure
- Robert Laffont
- 12 Février 2009
- 9782221111192
Sophie Arnould, Françoise Raucourt : à l'aube de la Révolution, le nom de ces deux interprètes de génie brillait au firmament du monde des arts.
Sous le règne des derniers Bourbons, l'Opéra est le temple de la cantatrice Sophie Arnould, la Comédie-Française le royaume de la tragédienne Françoise Raucourt. Le Tout-Paris se presse chaque soir pour célébrer la grâce des deux jeunes femmes et applaudir à leur talent. Âgées d'à peine vingt ans, Sophie et Françoise connaissent la célébrité, la fortune et la gloire ; leur beauté et leur intelligence remarquables leur valent de figurer parmi les personnalités les plus en vue - et les plus courtisées - de la capitale. Bientôt, les orages de la Révolution viendront assombrir leur éclatante destinée.
Un parfum de scandale et une odeur de soufre entouraient la vie de ces deux grandes libertines, à l'homosexualité fièrement revendiquée.
On les qualifiait tantôt de " lesbiennes " ou de " tribades ", tantôt de " gomorrhéennes " ou de " disciples de Sapho ". Leurs moeurs particulières suscitaient tout à tour la curiosité, la réprobation ou le dégoût ; leurs frasques et leurs excès faisaient régulièrement le bonheur des gazettes. Les amours illicites de Sophie Arnould et Françoise Raucourt ne laissaient, en tout cas, jamais indifférent. " Vivantes, ces médailles de la grâce ont été le scandale d'un siècle, et, mortes, son sourire. ", ont écrit d'elles les frères Goncourt.
Avec Les Grandes libertines, Michel Peyramaure achève en apothéose sa trilogie consacrée aux femmes de la Révolution.
Après La Reine de Paris, admirable portrait de Mme Tallien, et L'Ange de la Paix, vibrant hommage à Olympe de Gouges, Michel Peyramaure nous livre le dernier volet de sa chronique romancée des moeurs de la fin de l'Ancien Régime et de la Révolution. À travers sa lumineuse évocation de Sophie Arnould et Françoise Raucourt, il ressuscite pour nous les figures de deux femmes d'exception, aujourd'hui quelque peu tombées dans l'oubli, et les éclaire d'un jour nouveau.
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Le printemps des pierres
Michel Peyramaure
- Robert Laffont
- Ecole De Brive
- 10 Septembre 2001
- 9782221095164
Le temps de l'exaltation est venu. L'oeuvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d'alléluias et de miracles. C'est le printemps des pierres. Il s'est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S'il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n'est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques.
Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d'éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d'un peuple, et l'intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d'oeuvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière, Michel Peyramaure les fait surgir devant nous tels qu'ils furent, tumultueux, violents, à travers l'aventure de quelques hommes et de quelques femmes qui les vécurent dans la joie, la passion et le sacrifice.
Le printemps de pierres est un roman. On y voit créer, construire, lutter, s'aimer, déchirer des êtres de chair et de sang. Des humbles et des grands, des fous et des truands, des utopistes et des putains, des hommes de pouvoir et des hommes de foi : tout le peuple de Dieu. On y voit s'élever, pierre après pierre, au prix de mille périls et de mille difficultés, le choeur de Notre-Dame de Paris - il a fallut vingt ans, et il faudra un siècle encore avant que la cathédrale s'affirme dans toute sa grandeur.
Maître Jean répétait à Vincent, son élève, que les passions souvent égaraient : " Seule compte l'oeuvre... La mort n'existe pas. Nous nous survivrons dans notre oeuvre.
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Martial Chabannes ; gardien des ruines
Michel Peyramaure
- 16 Janvier 2003
- 9782266073349