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Prix
Paul Claudel
-
Connaissance de l'Est ; l'oiseau noir dans le soleil levant
Paul Claudel
- GALLIMARD
- Folio Essais
- 4 Octobre 2000
- 9782070417766
«De L'Oiseau noir dans le soleil levant, Claudel disait "qu'il forme diptyque avec Connaissance de l'Est". Sans doute songeait-il surtout, en rapprochant ces deux textes, à leur "sujet", à cette double découverte de l'Orient qui leur donne en effet une apparente unité. De l'un à l'autre des passages se font ; le Japon est au coeur de Connaissance de l'Est avec les poèmes qui évoquent le voyage de 1898 et les souvenirs de Chine affleurent aisément dans L'Oiseau noir. Plus nettement, dans ce recueil, Claudel revient sur certaines opinions, sur certaines réactions anciennes pour les préciser ou les contredire. Les ressemblances toutefois sont plus profondes que n'implique ce parallélisme, plus révélatrices aussi. Seuls la Chine et le Japon ont retenu Claudel à ce point. Certes, il a aimé la Bohême, admiré le Brésil, observé l'Amérique... Aucun des pays où il a vécu ne l'a laissé indifférent et de tous son oeuvre garde la trace. Mais il ne leur a point accordé cette attention fascinée ni pris à les décrire ce soin et ce plaisir. L'Orient l'a touché d'une autre manière que ni le pittoresque ni l'exotisme ne suffisent à expliquer. C'est cette fascination, avec les contradictions qu'elle suppose et ses ambiguïtés, qui donne à ces deux recueils leur intérêt ; elle en suggère aussi une lecture thématique qui les éclaire.» Jacques Petit.
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Le soulier de satin ou le pire n'est toujours pas sûr ; action espagnole en quatre journées
Paul Claudel
- Folio
- Folio Theatre
- 3 Octobre 1997
- 9782070393381
Lire Le Soulier de satin c'est entreprendre un voyage au long cours et assister à l'une des plus belles histoires d'amour du théâtre français : celle de Don Rodrigue et de Dona Prouhèze. Ils s'aiment éperdument sans pouvoir jouir du plaisir de s'abandonner à une relation que la morale chrétienne réprouve : la jeune femme est déjà mariée. Dans la lignée de Racine et Corneille, Claudel fait se rejouer la lutte entre le bien et le mal. Lecteur des chefs-d'oeuvre de la littérature espagnole, il en retrouve la veine picaresque. Puisant à l'esthétique baroque, il compose une oeuvre foisonnante - lieux, personnages, langages -, à la fois voyage intérieur et échappée vers un au-delà onirique.
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Première version
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L'annonce faite à Marie ; mystère en quatre actes et un prologue
Paul Claudel
- Folio
- Folio
- 8 Février 1972
- 9782070360260
Version définitive pour la scène
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C'est une grande date dans l'histoire de l'art que celle où la peinture cesse
d'avoir un rôle cérémonial ou décoratif, mais commence, sans parti pris, à
braquer sur la réalité un objectif intelligent.
En ce sens, l'artiste hollandais n'est plus une volonté qui exécute un plan
préconçu et qui lui subordonne les moyens et les mouvements, c'est un oeil qui choisit et qui saisit, c'est un miroir qui peint, tout ce qu'il fait est le résultat d'une réflexion. -
«Louis Laine, dernier représentant d'une race condamnée, en qui s'accroît peu à peu l'appel de l'horizon et de la mort, est allé chercher là-bas de l'autre côté de l'Océan le seul être, Marthe, une femme, qui ait le pouvoir, en même temps que la vocation, de l'arracher à sa pente. Mais dans nos grandes villes elles-mêmes manque-t-il aussi de sauvages, c'est-à-dire d'irréductibles, engagés dans la protestation - est-elle complètement illégitime ? - de l'individu contre la règle ? Ce drame, L'Échange, nous montre un de ces conflits où les amants, malgré une attraction réciproque, née précisément de la contrariété, sont séparés par des intérêts divergents.» Paul Claudel.
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L'Endormie - Fragment d'un drame - Tête d'Or (1889) - La Ville (1890-1891) - La Jeune Fille Violaine (1892) - Tête d'Or (1894) - Agamemnon d'Eschyle - L'Échange (1893-1894) - Le Repos du septième jour - La Ville (1894-1898) - La Jeune Fille Violaine (1899-1900) - Partage de Midi (1905-1906) - L'Otage - L'Annonce faite à Marie (1910-1911) - Protée - Les Choéphores d'Eschyle.
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«Je veux écrire un poëme qui invite l'esprit à la fois sur une triple route. La première est en haut celle des Saints au-dessus de nous reprenant, recomposant chacun de nos mouvements en une offrande solennelle, leur procession au-dessus de notre histoire. La seconde est le poëme lui-même comme un torrent de mots, comme une grande rue moderne tout emplie d'une masse de peuple qui marche dans le même sens, chacun libre entre ses voisins. La troisième de l'autre côté du papier est ce grand fleuve qu'on ne voit pas, il faut pour le révéler cette poignée de roseaux tout à coup qui interrompt le courant, ce pétillement de la lune sous le ventre d'une sarcelle, Ou simplement une mouche à feu et son reflet, cette unique paillette de feu qui révèle l'énorme coulée invisible.» Paul Claudel, La muraille intérieure de Tokyô, V.
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«Ces fleurs et ces fruits sur une table, cette carafe et ce verre à côté à moitié plein, ce jambon et ce pain sur une serviette, ce malade dont on nous fait tâter le pouls, cet homme et cette femme associés par la conversation et par la musique, ces convives autour de la bouteille et de la soupière, ils attaquent directement à travers la rétine l'intelligence et la mémoire, ils prennent l'importance solennelle d'une chose impuissante à s'effacer, ils sont l'enseigne allégorique de notre échoppe intellectuelle, ils blasonnent au cours de notre durée un moment d'arrêt, ils éclairent par le moyen de l'allusion les mystères de notre cuisine psychologique. Ces chambres en enfilade, ces ruelles et ces corridors de Pieter de Hooch et de Vermeer, ce rayon intravasé, ce miroir comme un oeil secret où se peint quelque chose d'extérieur et d'exclu, ils nous invitent, mieux qu'un traité d'ascétisme, au recueillement, à l'exploration de nos profondeurs et à l'inventaire de nos arrière-boutiques, à la conscience de notre intimité, à l'attouchement de notre secret ontologique, à ce regard qui précède le pas à travers ces chambres prenant jour sur un jardin clos qui se commandent l'une à l'autre, à cette vérification de notre ensemble cellulaire.»
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Sygne de Coûfontaine doit épouser le préfet Turelure pour obtenir la libération du Pape, détenu en otage. En 1814, le roi est restauré, Georges, le cousin de Sygne, vient tuer Turelure, Sygne s'interpose et meurt. Turelure est nommé comte par le roi. Loin de se restreindre au temps précis de la Révolution et de l'Empire, L'Otage est l'illustration d'un débat universel, actuel et virulent à toutes les époques. Le conflit du Pape et de l'Empereur, la rivalité du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel, « l'Otage divin que les passions humaines essayent de s'arracher et de se partager », écrivait Claudel, est une situation qui s'est plusieurs fois présentée dans l'Histoire.
(drame en trois actes).
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Tête d'Or, c'est un drame écrit à vingt ans, dans la violence et la passion d'une jeunesse avide d'indépendance et de pouvoir, pressée de s'affirmer, consciente de sa force et dévorée de désirs, révoltée contre les pesanteurs sociales et la médiocrité de l'existence. C'est le combat spirituel d'un coeur accablé de tristesse et d'ennui, mais assoiffé de vérité et de vie, déchiré entre ses convictions rationalistes et la révélation du surnaturel. C'est la recherche et la revendication d'un bonheur toujours menacé par l'échec et la mort. Sous la fiction d'un drame héroïque, à la poésie flamboyante, saturé de souvenirs classiques et de références bibliques, c'est un mythe illustrant l'éternelle et invincible aspiration de l'homme à une joie refusée en ce monde et attendue de la Grâce divine.
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«Nous ne naissons pas seuls. Naître, pour tout, c'est co-naître. Toute naissance est une connaissance. Pour comprendre les choses, apprenons les mots qui en sont dans notre bouche l'image soluble. Ruminons la bouchée intelligible. La parenté est certaine qui relie les idées dans trois langues d'acquérir par l'esprit et de surgir ; genoumai et gignôsko, nasci, gignere, novi, cognoscere, naître et connaître. Jusqu'aux formes inchoatives et passives réparties entre les deux familles, tout, dans l'anatomie de ces verbes, veut dire. Interprétons, que toute chose qui s'inscrit dans la durée est requise par la constitution ambiante et préalable de sa condition complémentaire et trouve hors d'elle-même sa raison d'être qui se parfait en l'engendrant. J'appelle très proprement connaissance oui cette nécessité pour tout d'être partie : d'abord. Cette partie secondement, la liberté pour l'homme de la faire, de créer sa position lui-même sur l'ensemble ; et troisièmement cette répercussion, qui est de savoir ce qu'il fait.» Paul Claudel.
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Imprégné d'Eschyle, de Shakespeare, de Wagner, de Hugo, de Mallarmé, de Rimbaud, Claudel n'imite personne. Sa voix théâtrale est singulière, ses drames ne peuvent être assimilés à rien d'autre, ni à eux-mêmes : il passa sa vie à les récrire. Il n'a pas d'imitateur, mais, partout où d'autres dramaturges viennent planter leur décor, il est déjà là. La réinvention du drame mythologique, la joie du verbe contre l'absurdité de l'Histoire, le théâtre de situations, le drame épique... rien de ce qui est théâtral ne lui est étranger, pas même l'humour. Il n'a pas seulement renouvelé la scène, il a déplacé les bornes du drame. Il y mêle la Bible et le cirque, les saints et les marionnettes, les paysans du Tardenois et le masque du nô. C'est dérangeant sans doute, exigeant à coup sûr. L'art de Claudel est exigeant : sans concession aux règles ni aux mots d'ordre. Sa morale est exigeante : sans attention au confort ni à l'autorité. Sa justice est exigeante : sans pitié apparente pour les héros et les saints, tout en générosité pour les coupables et les violents. Mais (ou faut-il dire : pour toutes ces raisons) son théâtre s'impose avec évidence au public contemporain. Le lire, l'entendre sont des expériences inoubliables. C'est franchir la frontière qui sépare deux mondes. Avec pour guide l'Annoncier du Soulier de satin : «Écoutez bien, ne toussez pas et essayez de comprendre un peu. C'est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c'est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c'est ce que vous ne trouvez pas amusant qui est le plus drôle.»
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Cinq grandes odes ; processionnal pour saluer le siècle nouveau
Paul Claudel
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 29 Avril 1966
- 9782070300747
«Claudel est trop poète pour réduire le langage au récit des faits ou des idées, trop impatient pour nous mener sous de vagues prétextes à des ravissements clandestins, mais il est trop prudent pour pousser l'écriture à ses confins d'imagination gratuite, de musique pure ou d'expériences plastiques. Les vertus qu'il a sont contradictoires et son art en fait une synthèse qu'on a peu de chance de rencontrer à nouveau. Elle est peut-être à son plus haut point dans les odes. Celles-ci se soumettent si peu à un ordre externe que l'auteur a dû les faire précéder d'arguments qui guident la lecture, mais elles sont parfaitement organisées à l'intérieur de leur mouvement. On peut y perdre pied, on se sent emporté dans une cohérence. Et chaque relecture nous y fait mieux découvrir, sous les violences de l'esprit et de l'âme, à travers les changements d'allure et les allusions bigarrées, une profonde science de la vie. Plus on comprend la structure de cette démarche, plus on aime cette extrême liberté sans désordre, une espèce d'immense cri vierge.» Jean Grosjean.
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«Qui m'aurait permis [...] de résister à la tentation, là-bas partout ambiante, de la calligraphie ?» À la fin de son séjour au Japon, Claudel témoignera ainsi des effets sur sa poésie de la rencontre avec les arts japonais. À la calligraphie d'un titre de poème bref, ou d'un mot clef, fait face, sur la même page, et selon une disposition verticale qui imite le mouvement de lecture japonais, un très bref poème en français qui ne cherche pas à copier la forme du haïku, mais à la transposer sur un registre propre d'inspiration : «Chaque poème est très court, une phrase seulement, ce que peut supporter de son, de sens et de mots, une haleine, un souffle, ou le battement de l'aile d'un éventail.»
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Positions et propositions, L'Oeil écoute, Contacts et circonstances... toute une série de recueils dans lesquels l' oeuvre en prose, non religieuse, de Claudel se trouvait dispersée ; certains textes, même importants, n'avaient paru que dans des journaux ou des périodiques ; l'un ou l'autre demeurait inédit. Jacques Petit et Charles Galpérine ont regroupé et ordonné cette oeuvre ; les grands recueils ont été repris avec de nombreux textes nouveaux. Une chronologie, des notes bibliographiques et historiques complètent cette publication dont Gaëtan Picon a écrit la préface.
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Dodoitzu et l'escargot alpiniste
Paul Claudel
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 10 Septembre 2015
- 9782070668212
Une sélection de poèmes extraits des recueils "Poèmes retrouvés", "Corona Benignitatis Anni Dei", "Autres poèmes d'après le chinois" et "Dodoitzu".
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Journal Tome 2 ; 1933-1955
Paul Claudel
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Novembre 1969
- 9782070101467
Au début de 1933, Claudel quitte les États-Unis pour occuper en Belgique son dernier poste diplomatique. Après les premières années paisibles de la retraite, viennent la guerre, l'occupation, la vieillesse active et attentive. Claudel note au jour le jour lectures, citations, impressions, réflexions, tout en réservant une place importante aux événements politiques et quotidiens.
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Journal Tome 1 ; 1904-1932
Paul Claudel
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Décembre 1968
- 9782070101450
De 1904 à sa mort, Paul Claudel a tenu régulièrement un Journal, qui sera publié en deux volumes. Peu porté à l'introspection, Claudel dans ces Cahiers ne s'analyse pas ; il note, au jour le jour, lectures, citations, impressions, réflexions, événements personnels ou historiques... sans se préoccuper de donner à l'ensemble une allure littéraire. Il est bien plutôt soucieux de lui conserver son naturel et sa spontanéité. Aussi, à travers cet étonnant document, est-ce l'homme au vif, dans ses mouvements d'humeur et ses contradictions qui apparaît, et l'oeuvre dans ses sources, à sa naissance même. Établie sur le manuscrit dont elle respecte la disposition et signale les variantes et les ratures, cette édition comporte de très abondantes notes historiques, critiques et littéraires.
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Voici la correspondance tant attendue entre Paul Claudel et Rosalie Vetch, qui fut le modèle d'Ysé dans Partage de midi et de Dona Prouhèze dans Le Soulier de satin. «Chaque lettre nous apporte des détails ignorés sur une aventure encore largement incomprise. Les curieux de petits faits vrais vont trouver ici de quoi satisfaire leur appétit. Ils découvriront aussi des descriptions de sites et de paysages:mer et ciel omniprésents. Mais les révélations de loin les plus précieuses touchent à la destinée exceptionnelle des deux partenaires principaux, observés à travers un demi-siècle:1900-1951. LUI entend n'avoir pour ELLE aucun secret. Il se montre dès lors sous toutes ses faces:l'homme si sauvagement solitaire, mais également aux prises avec autrui; le diplomate en action; le créateur au sommet de son art; l'amant enflammé, mais aussi le mari mortifié; sa foi en insupportable conflit avec sa passion - car tous ces versants se rencontrent:Pour être un artiste, il ne sert à rien d'avoir Dieu au coeur si l'on n'a le diable au corps! Quant au couple qu'ils s'épuisèrent à former, ELLE et LUI, l'apport du courrier claudélien se révèle inestimable. Il éclaire d'un jour qu'on n'espérait plus sa flamboyante origine et sa première croissance orageuse, puis les conditions de sa rupture et le silence qui la scella treize ans durant; la péripétie des retrouvailles entre équivoque et mystère; enfin, le lent éloignement d'un Éden inaccessible.» Gérald Antoine.
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Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Mort de Judas ; le point de vue de Ponce Pilate
Paul Claudel
- GALLIMARD
- Le Manteau D'arlequin
- 14 Juin 1988
- 9782070713844
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«...Tout ce qui s'agite de souvenirs et d'idées hétéroclites dans la tête d'un voyageur comme les clous dans une calebasse mexicaine, tout ce qui peut s'arranger entre elles d'accrochements arbitraires, est assez bien représenté, comme du coq à l'âne, par la conversation intempestive et disjointe qu'entretiennent à la faveur d'une promenade sur l'eau ou d'une panne d'automobile quelques pèlerins de cet itinéraire éternel qui va de nulle part à n'importe où.» Paul Claudel.