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Paul Peyssonnerie
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Au lendemain des élections de 1989, les nouveaux représentants de la municipalité d'Eyriac sont bien décidés à tout mettre en oeuvre pour faire revivre cette commune du causse.
Parviendront-ils à tenir leurs engagements, et surtout, à attirer de nouvelles familles afin que l'école ne ferme pas ?
Tous, artisans, commerçants, agriculteurs, jeunes comme moins jeunes, se mobilisent pour tenter de faire renaître un esprit de village et la chaleur d'antan.
Quant à Charles et Marianne, la plantation de leur vigne fait partie de leurs préoccupations immédiates. La naissance de leur fille, Pauline, réveillera chez sa mère, née sous X, l'envie d'en savoir plus sur ses origines.
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François vit auprès de sa vieille mère, au Pech du Pâtre, portant à bout de bras la propriété familiale dont il améliore petit à petit le confort avec l'espoir secret de fonder un foyer.
Seul ennui, ce célibataire de 40 ans et sa mère ne parviennent pas à s'entendre sur le choix de la promise. Et voilà que ce soir-là, en cette veille de Noël 1967, alors que la neige recouvre le plateau aux terres noires, un couple vient frapper à leur porte. Tombés en panne, un peu plus bas, Helen, l'Anglaise, et Gabriel. le Parisien, deux jeunes gens en quête de retour aux sources, demandent l'hospitalité.
Dès lors, au Pech du Pâtre, plus rien ne sera comme avant. La neige est tenace et s'accroche au pays. Bien mieux que Gabriel qui se morfond et décide de repartir à Paris. L'Anglaise, quant à elle. a choisi de rester. Commence alors entre elle et François une histoire d'amour un peu folle sous les yeux désapprobateurs de la marâtre. Mais l'Anglaise, à son tour, s'envole comme une hirondelle avec l'enfant né de leur rencontre.
François ne peut plus attendre : il part à son tour Outre-Manche où il rencontre Susan, la soeur d'Helen, jeune femme tout aussi extravagante. De retour au Pech du Pâtre, où les hivers du coeur suivent les printemps de l'âme. François ne vit plus que dans une espérance de jours plus calmes. Sa vieille mère décédée, il rêve que reviennent vivre auprès de lui son fils et la fille des neiges.
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Né de père inconnu, le jeune Lucien entre à l'âge de douze ans comme apprenti chez Armand et Blanche Taurieux, couple de patrons ardoisiers au service duquel sa propre mère est employée comme servante. Huit ans plus tard, devenu un excellent ouvrier, il souhaite épouser Pauline, la fille de ces derniers, dont il a partagé l'enfance. Les deux jeunes gens, qui ont grandi dans les pas l'un de l'autre, s'adorent. Mais leur idylle fait soudain éclater la vérité : ils sont en réalité frère et soeur ! Armand, avant la naissance de Pauline, avait eu en effet une liaison cachée avec sa servante. Pauline et Lucien, que tout jusque-là avait réunis, se trouvent brutalement contraints d'abandonner leur projet. Et, le coeur serré, ils vont, chacun de son côté, tenter de fonder un foyer et d'oublier. Jusqu'à ce que le destin, qui n'en fait qu'à sa tête, bouleverse les cartes et que les nécessités de la vie les réunissent à nouveau sous un même toit, auprès d' Emilie et François, deux enfants qu'ils ont eus de leurs unions respectives. Cousins, les deux petits s'élèvent ensemble, nourrissent l'un envers l'autre une grande affection, et bientôt un amour passionnel. Mais rien, pas même la guerre de 1914, ne les empêchera de réaliser le rêve auquel leurs parents avaient dû renoncer. Quant à Lucien et Pauline, par-delà les noces interdites, ils se jureront de s'aimer, sagement, jusqu'à leur dernier souffle.
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Rien ne va plus entre Juliette et Bernard.
Leurs premières amours et les beaux étés qu'ils ont partagés au début des années 60 ne sont plus qu'un lointain souvenir. En 1976, les deux époux se séparent. Lasse de la vie parisienne, Juliette décide d'abandonner une carrière pourtant prometteuse dans le secteur bancaire. A trente-sept ans, elle est déterminée à embrasser une nouvelle vie. Mais que faire ? Un rêve éclaire ses nuits moroses : elle va retourner dans son Aveyron natal et devenir bergère.
Surgit alors le désir profond de faire renaître de l'oubli le mas Saint-Clair, ce domaine à l'abandon situé sur le Larzac, qui semble avoir été jadis une maison templière dans laquelle est née Anna, la grand-mère et la confidente de Juliette. Bonjour brebis, pâturages, roquefort... Mais la vie, Juliette ne tarde pas à le découvrir, ne ressemble pas toujours à ce que l'on a imaginé. Gens et événements vont se charger de rompre, et parfois de perturber le quotidien monotone de l'éleveuse.
Surtout lorsque le mythique plateau du Larzac devient le lieu de toutes les retrouvailles ou qu'un jeune voisin, âgé de seize ans à peine, réveille dans ses bras, comme un " blé en herbe ", le goût de l'amour.
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Trente années durant, Céline et Jean-Charles ont tout partagé, surtout les épreuves, à commencer par la maladie et le chômage. Aussi lorsqu'ils découvrent sur les hauteurs de Peyreblanque une belle et vieille ferme à l'abandon, ils entrevoient aussitôt l'occasion de tourner la page et d'assouvir un vieux rêve : ouvrir un gîte rural qu'ils appelleront Le Clos des Bruyères. Mais l'ennui rôde. Après quelques saisons paysannes, Jean-Charles se sent des fourmis dans les doigts et les jambes. Jusqu'à ce jour où l'occasion lui est offerte de renouer avec sa passion. On se rappelle soudain qu'il a été un saxophoniste réputé et on l'invite à participer à une tournée en Amérique. Une tournée qui n'en finit plus, s'égare du côté de l'Argentine, et résonne en lui comme le tempo de la jeunesse. Pendant ce temps, Céline, restée au Clos des Bruyères, se languit. Elle pressent que Jean-Charles ne reviendra peut-être plus, qu'elle va devoir apprendre à son tour à vivre autrement. Noël arrive. Elle se prépare à passer la soirée, seule auprès du feu, avec sa chienne. Mais ce soir-là, un inconnu frappe à sa porte... Après Lu Fille des neiges, La Bergère du Larzac et Les Noces interdites (éditions Lucien Souny), Paul Peyssonnerie dénoue ici, fil après fil, une intrigue passionnelle riche en rebondissements. Et jusqu'au bout il nous tient en haleine : le Clos des Bruyères ne va-t-il pas se métamorphoser en nid de guêpes ?