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Paul alexis Mellet
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Les remontrances : textes et commentaires
Ullrich Langer, Paul-alexis Mellet, Collectif
- Classiques Garnier
- Travaux Du Centre D'etudes Superieures De La Renaissance
- 31 Mars 2021
- 9782406112280
Les remontrances constituent un genre de discours original en Europe entre les xvie et xviiie siècles. Cet ouvrage rassemble les contributions de spécialistes issus de l'histoire, de la littérature et de la rhétorique, du droit et de la linguistique. Les dix-huit textes sont transcrits et commentés.
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Les Figures de David à la Renaissance
Elise Boillet, Sonia Cavicchuioli, Paul-Alexis Mellet
- Droz
- Cahiers D'humanisme Et Renaissance
- 15 Janvier 2015
- 9782600018135
La figure de David, prophète et roi, pécheur et pénitent, aède et psalmiste, est une figure complexe et même ambiguë, particulièrement emblématique des tensions et des croisements fertiles entre les champs du profane et du sacré, du politique et du religieux. Les lettres et les arts de la Renaissance donnent ainsi à voir et à entendre l'audace pugnace et soumise du berger devenu champion de son peuple et du mercenaire ayant reçu l'onction divine, l'inconvenance révérencieuse du roi dansant devant l'arche d'alliance et la faiblesse adultère et meurtrière dans laquelle le jette l'oubli de ses devoirs civils et religieux. Et, dans les poèmes, les tragédies et les romans, les gravures et les peintures, les pièces de musique, une foule de figures qui lui disputent souvent le premier plan, de Saül à Bethsabée en passant par Jonathan. Ces représentations littéraires et artistiques font écho à la pensée politico-théologique qui se forge dans le contexte européen de l'affirmation des Etats régionaux et nationaux, des
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Le bruit des armes ; mises en formes et désinformations en Europe pendant les guerres de religion (1560-1610)
Jérémie Foa, Paul-alexis Mellet
- Honore Champion
- Le Savoir De Mantice
- 18 Juin 2012
- 9782745324344
Henri Hauser disait du massacre de la Saint-Barthélemy qu'il avait fait couler «à peine moins d'encre que de sang». Dans la même veine, ce recueil détourne temporairement les yeux du sang pour les fixer sur l'encre, celle des guerres de Religion, délaissant l'évènement pour s'arrêter sur ses modes d'appropriation, de diffusion et de transformation par les «médias». Car dans l'urgen ce de raconter l'histoire, on a peut-être laissé de côté l'essentiel: l'extraordinaire des guerres de Religion, ce n'est pas tant ce dont on a parlé que le fait qu'on en ait tant parlé. Tout ne complote-t-il pas, sous l'Ancien Régime, plus encore en tempsde guerre civile, à étouffer l'évènement? L'absence d'espace public structuré, les distances infinies, l'illettrisme, la censure , les rites ou encore la rapide polarisation des camps qui prive les adversaires d'un public capable de changer d'avis, contribuent à brouiller la transmission du récit. Comment expliquer alors l'infatigable soin porté à mettre en mots, en images, en scène ou en chansons les évènements dont les contemporains furent témoins? Quelles formes ont été imaginées, au quatre coins de l'Eur ope (de l'Angleterre à l'Italie, de l'Espagne à la Baltique), pour dire l'horreur vécue ou rapportée et au prix de quelles transformations? A-t-on pris la plume au temps des troubles «comme on a pris la Bastille en 1789», pour diffuser au loin l'odeur du sang et le bruit des armes? Et a-t-on écrit de la même manière et avec la même intensité dans la Rome pontificale, dans la Genève calviniste, dans la Saxe luthérienne ou dans l'Espagne catholique?