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Flammarion
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«Rodrigue, as-tu du coeur ?» Par cette question, Don Diègue éprouve le courage de son fils avant de lui demander d'affronter en duel le Comte de Gormas, qui l'a giflé.S'il tue le Comte, Rodrigue sauve son honneur mais perd son amour - la belle Chimène, fille de l'offenseur. Face à ce douloureux dilemme, Rodrigue fera-t-il triompher son coeur ou sa raison ?À sa création, en 1637, Le Cid suscite les passions les plus vives. Les rivaux de Corneille attaquent la pièce, dénoncent ses invraisemblances et crient au plagiat. Mais déjà, «tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue». Depuis, Le Cid n'a cessé d'être joué.L'édition : - Parcours de lecture- Comment lire l'alexandrin ?- Groupements de textes : - le duel, un sujet romanesque- Le Cid et ses récritures- Culture artistique : - Le Cid en bande dessinée- un livre, un film : l'adaptation d'Anthony Mann- Sur les traces des personnages... (éducation aux médias)
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Un père à la recherche de son fils consulte un magicien qui lui offre la vision des aventures du jeune égaré, faites d'amour, de duels, mais aussi d'impostures et de trahisons... Mêlant éloquence tragique, emprunts au répertoire de la comédie italienne et récit d'initiation, L'Illusion comique (1635), oeuvre de jeunesse, est un «étrange monstre», au dire de Corneille lui-même. Identité fuyante des personnages, invraisemblances de l'intrigue et subtilité du montage illusionniste font de cette pièce baroque et capricieuse une vibrante apologie du théâtre.
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La pièce permet d'aborder la thématique de la tragédie et de sa continuité à travers les siècles. Le dossier rassemble des questionnaires et des groupements de textes. Un cahier photos permet d'aborder les représentations picturales de Médée.
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Représentée pour la première fois en 1659, oedipe marque le retour de Corneille au théâtre, après sept ans d'absence.
Le dramaturge achevait alors ses trois Discours sur le poème dramatique, dans lesquels il expose ses principes de composition en un dialogue constant avec la Poétique d'Aristote. Il était donc tentant de traiter le sujet de l'oedipe roi de Sophocle, désigné par le philosophe comme le chef-d'oeuvre du genre tragique. Ce n'est qu'ensuite que Corneille en aurait mesuré la difficulté : l'histoire de ce roi qui se découvre parricide et incestueux heurte de front l'impératif de bienséances. Pour « remédier à ces désordres », il apporte des modifications considérables au mythe, qu'il adapte selon ses propres préceptes dramatiques. Lire l'oedipe de Corneille, c'est ainsi l'occasion de comprendre, peut-être plus clairement qu'avec toute autre pièce du XVIIe siècle, ce qu'est une tragédie classique.
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Parce qu'il craint de se lier pour la vie, Alidor envisage de "donner" sa maîtresse Angélique à son meilleur ami... Cinquième comédie de Corneille, La Place Royale (1637) est celle qui nous paraît aujourd'hui la plus moderne : sous les traits de l'" amoureux extravagant" qui fuit tout engagement, nous croyons reconnaître la figure familière de l'adolescent. Mais lorsque Corneille signe l'Examen de sa pièce en 1660, il en dénonce la "duplicité d'action" et fustige une incohérence dans le caractère du personnage principal.
Sous ses airs de comédie "imparfaite", cette pièce annonce l'avènement du héros authentiquement cornélien qui dépasse la contradiction entre la liberté et l'aliénation amoureuse.
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Réunit les tragédies les plus célèbres de Corneille, grâce auxquelles il se fit un nom dans les années 1630-1640.
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Réunit les six comédies composées par Corneille à ses débuts, de 1629 à 1634.
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Trois discours sur le poème dramatique
Pierre Corneille
- Flammarion
- Gf ; Edition Avec Dossier
- 24 Mars 2021
- 9782080244345
En 1660, Corneille donnait une édition en trois volumes de son Théâtre complet, qui faisait de son oeuvre un monument. Dès lors, faut-il lire les Trois Discours sur le poème dramatique, qui ouvrent chacun des volumes, comme une manière de testament poétique délivré par un dramaturge vieillissant, qui quitterait ainsi la scène en prenant congé de son public ?Loin de n'offrir qu'un commentaire de ses pièces, Corneille entendait proposer non seulement une poétique à l'usage des dramaturges de son temps, mais encore renouveler le geste inaugural de la théorie littéraire.Lisons donc ces Discours comme s'il s'agissait de la Poétique d'Aristote, rédigée par Sophocle et donnée par lui en préface d'Oedipe Roi.Dossier : 1. Le statut de la fiction2. Corneille et les règles : la Querelle du Cid3. Les genres dramatiques4. Fidélité et invention5. L'unification dynamique de l'action6. La liaison des scènes : les unités de temps et de lieu7. Les caractères8. Les formes de la «diction»9. Les effets du poème dramatique.
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Ce volume rassemble six pièces de Corneille, de Rodogune, sa pièce préférée, composée en 1644 au sommet de sa gloire, à Suréna (1674), son ultime tragédie. Trente années d'expérimentation poétique et d'audaces inouïes, au cours desquelles Corneille réinvente son art, en misant sur des intrigues savamment élaborées et sur une inspiration lyrique de plus en plus émouvante. Reines maîtresses de leur passion ou ivres de vengeance (Tite et Bérénice, Rodogune) ; héros qui voient leurs desseins contrariés par la raison d'État (Nicomède, Suréna) ; princes révélés à leurs peuples ou défaits par les dieux (Héraclius, Oedipe) : chacune de ces pièces a valeur de manifeste ; et toutes, poussant un peu plus loin leur infidélité au modèle cornélien canonique - celui d'Horace ou de Cinna-, nous obligent à nous défaire de nos certitudes sur Corneille et sur la tragédie classique.
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Corneille est établi dans les esprits comme un auteur de tragédies, qui aurait d'abord jeté sa gourme avec quelque verve et plus tard se serait deux ou trois fois délassé à des divertissements aimables, d'ailleurs sans grande portée. Ce mot de tragédie, comme un sombre soleil, noie de son éclat tout ce qui l'entoure. Or, on pourrait, avec moins de paradoxe qu'il ne semble, renverser la proposition : Corneille est un auteur de comédies héroïques, qui a réussi quelques pures tragédies et qui, porté par le succès, n'a persévéré dans cette veine que par une violence à son goût naturel.
Jean Schlumberger.
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Fallait-il tuer Camille ? C'est là l'objet de la vive querelle qui éclate dès la première de la pièce, en 1640. Le Romain Horace, qui vient de faire la preuve de sa grandeur héroïque en triomphant des Albains, est jugé incohérent lorsqu'il décide de tuer sa soeur, coupable de pleurer un amant mort au combat et de blasphémer le nom de Rome. Horace est-il un de ces "fanatiques" dont l'Histoire moderne nous a révélé différents visages ou le héraut d'une morale pour temps de guerre ? A travers la duplicité de ce héros extraordinaire et invraisemblable, Corneille signe le dernier acte de la "querelle du Cid" et livre l'une des pièces les plus riches pour l'exégèse moderne.
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Cette comédie apparaît aujourd'hui comme l'une des plus modernes de son auteur. Edition annotée, établie d'après l'édition originale de 1637. Le dossier traite les points suivants : la comédie selon Corneille, l'esthétique du naturel, l'éthique du ridicule et le Paris de la place Royale.
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Ces discours révèlent une facette peu connue de l'auteur du«Cid»: sa dimension de théoricien et de critique dramatique. Ils constituent une relecture de l'oeuvre théâtrale de leur auteur. Par ce biais sont en fait abordées des questions de poétique et d'esthétique dramaturgique qui marqueront tout le théâtre classique français.
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Theatre t2 - le cid polyeucte, horace, medee, cinna, clitandr la mort de pompee - - tragedies,
Corneille Pierre
- Flammarion
- Gf
- 4 Janvier 1999
- 9782080703422
«Corneille, toujours dans la Cité, absolu comme l'Etat, roide comme la loi, souvent exprime par les traits les plus forts les nuances les plus subtiles et toutes les finesses du scrupule. Ce contraste est étonnant. Il fait le fond de ce singulier génie et de la complexion la plus originale.» André Suarès
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Cid (le) - la querelle du cid
Corneille Pierre
- Flammarion
- Gf ; Edition Avec Dossier
- 15 Février 2002
- 9782080710796
Chronologie, bibliographie, notes et lexique par Boris Donné Présentation . Les «enfances» du poète : Corneille avant Le Cid . La subversion de la tragi-comédie . Les «enfances» du Cid : de l'histoire à la scène . La «merveille» ou les deux faces du sublime Le Cid (version de 1637) «Un héros qui s'éveille doit avoir la splendeur d'un soleil levant», écrivait-on l'année où fut créé Le Cid. Rodrigue, qui par un coup d'éclat accomplit les promesses de gloire qu'il porte en lui, conquiert tous les coeurs, jusques à celui de Chimène dont il a tué le père, et se place au-dessus des lois, pourrait être ce héros ; mais tout aussi bien Corneille, dont cette pièce radieuse marque l'accomplissement dramatique.
Dossier 1. «Honneur, amour...» 2. Le Cid et la culture du duel 3. La Querelle du Cid (I) : chronique d'une polémique 4. La Querelle du Cid (II) : perspectives théoriques & critiques
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Rodrigue est amoureux de Chimène. Les deux jeunes gens sont promis l'un à l'autre. Malheureusement leurs pères se querellent, et le jeune homme doit affronter un cruel dilemme : entre l'honneur de son père et l'amour de sa maîtresse, que choisira Rodrigue ?
- Présentation . Un auteur à succès . Le Cid, personnage d'histoire et de légende . Le Cid de Corneille : amour, honneur, pouvoir - Dossier-Jeu . Etes-vous un lecteur attentif ?
. L'apprenti dramaturge . Que se disent-ils ?
. Mots cachés . Message crypté . L'apprenti metteur en scène . Le comparatiste en herbe . Etes-vous un lecteur érudit ?
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