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Roger Peyrefitte
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Au trousseau des «clés de Saint-Pierre» qui agita plus d'une mauvaise conscience, Roger Peyrefitte ajoute, en les faisant cliqueter, celles de la Mafia, du K.G.B., de la loge P 2, des Caves du Vatican. De quoi faire rougir les anges !C'est d'une plume assassine qu'il aborde le «policier». Il ne respecte que le style dont il fait ses délices. Avec lui, le crime est vraiment parfait.
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Roy n'est pas à mettre entre toutes les mains. Roger Peyrefitte y montre une sexualité exacerbée et sans tabous.
Lorsqu'il écrit ce livre à la fin des années 70, Roger Peyrefitte revient d'un long séjour en Californie. Il découvre là une liberté sexuelle encore inconnue. Dans cet État, les seventies sont les fruits des conquêtes des mouvements hippies prônant la paix et la liberté sexuelle. Pour la première fois, on peut et on veut faire l'amour pour le plaisir. L'expression du désir physique devient un nouvel art de vivre. De nouveaux établissements s'ouvrent dans le seul but avoué de favoriser les relations charnelles entre partenaires de rencontres.
Tout cela émoustille intellectuellement un Roger Peyrefi tte qui n'a plus rien à prouver et qui laisse libre cours à son imagination et son désir de provoquer ses chastes contemporains.
Sur un fond de lutte politique pour la reconnaissance de l'homosexualité, l'auteur décrit les découvertes sensuelles d'un (très) jeune fi ls de famille de Beverly Hills, quartier résidentiel de Los Angeles. Alliant la nécessité culturelle de gagner de l'argent au plaisir, Roy devient un prostitué chic, allant de clients célèbres en protecteurs richissimes.
À une époque où les infections sexuellement transmissibles se soignaient très facilement à coups d'antibiotiques, Roy se laisse aller à toutes les découvertes et profite de tous les plaisirs.
Le ton très libre de Roger Peyrefitte dans cet ouvrage le réserve à un public averti.
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À 22 ans, Wilhelm von Gloeden se rend en Sicile pour s'y refaire une santé. Fasciné par la beauté des jeunes garçons de Taormina, il se lance dans la photographie. Les clichés d'éphèbes du baron rencontrent immédiatement un vif succès. Ils sont exposés dans de célèbres galeries et reproduits par des magazines renommés. On apprécie ses compositions qui rappellent l'Antiquité.
Roger Peyrefitte, à qui l'on doit tant sur le plan de l'évolution des moeurs au XXe siècle, admire profondément l'oeuvre de Gloeden. il devient le plus célèbre collectionneur de ses photographies. Avec cette biographie, écrite lors d'un séjour à Taormina, il lui rend le plus bel hommage que le baron ait jamais reçu.
La plupart des photographies contenues dans le cahier de cinquante pages proviennent du fonds Roger Peyrefitte.
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Ambassades - adaptation theatrale de a. paul antoine (les)
Roger Peyrefitte
- Flammarion
- 8 Janvier 1992
- 9782080601704
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En 1736, peu après l'exil londonien de Voltaire, a commencé entre le « Salomon du Nord » et le « Virgile français » une étrange amitié faite d'admiration mutuelle et de suspicion : autant Frédéric II aime le poète, l'écrivain, le philosophe athée, autant, au cours des années et lors du séjour de Voltaire à Potsdam et Sans-Souci, il est irrité par l'homme, sa mauvaise foi et sa déloyauté ; Voltaire, lui, fasciné par le prince royal puis par le roi guerrier et poète, ne tarde pas à remettre en cause son statut d'écrivain courtisan. Un mot du roi sur « l'orange que l'on presse avant d'en jeter la peau » lui fait comprendre qu'il est temps de s'en aller. Et c'est vers un autre exil qu'il partira en 1755, avec sa nièce, dans la propriété genevoise des Délices.
Après la jeunesse de Voltaire, Roger Peyrefitte évoque ici toute la période de maturité du « grand homme » : outre ses relations avec Frédéric II, son long compagnonnage avec Mme du Châtelet, ses déboires avec la censure, les rivalités qu'il entretient avec force pamphlets, les oeuvres auxquelles il travaille avec acharnement, tandis que ses correspondances privées et littéraires apportent sur lui un éclairage des plus révélateurs, comme les Journaux et les Mémoires de ses illustres contemporains.
Maniant l'ironie, la critique acerbe, l'érudition et l'art de l'allusion, Roger Peyrefitte est le biographe par excellence de Voltaire, qu'il juge autant qu'il l'admire. Sans les tabous ni la pudeur de l'hagiographe, traquant la moindre des anecdotes, il reconstitue le portrait le plus authentique et le plus passionnant qui soit de l'homme et de l'écrivain. -
Voltaire, sa jeunesse et son temps Tome 1
Roger Peyrefitte
- Albin Michel
- 8 Octobre 1992
- 9782226024800
On a souvent appelé Roger Peyrefitte « le Voltaire moderne » par rapport à ce que son style, son tour d'esprit, son ironie et le ton de son oeuvre peuvent évoquer de son illustre devancier. Mais c'est pour des raisons plus profondes qu'il devient maintenant son biographe. Voltaire était son héros français, comme Alexandre le Grand son héros grec. Après s'être acquitté envers l'un par une trilogie mémorable, il aborde aujourd'hui celui que Goethe a qualifié « le Français suprême, le plus grand écrivain de tous les temps ».
L'amour qu'il lui porte depuis son enfance, et qu'il entretient par un commerce continuel avec les ouvrages de l'auteur de Candide, n'est évidemment pas aveugle, mais éclairé. Les lumières qu'il jette sur des aspects de sa vie et de son entourage, font de ce livre quelque chose de tout à fait nouveau. Le Voltaire qu'il nous campe, dans « sa jeunesse et son temps », n'est pas un Voltaire traditionnel, mais inattendu et parfois scandaleux, c'est-à-dire authentique. Le XVIIIe siècle est la période littéraire française la plus particulièrement chère à l'auteur de la Jeunesse d'Alexandre. Il était donc à son aise, à travers mémorialistes, historiens et chansonniers de cette époque, pour la faire revivre avec minutie, sans préjugé et sans fard. Homme de la liberté, il libère de leurs masques Voltaire et son temps. -
Voltaire, sa jeunesse et son temps Tome 2
Roger Peyrefitte
- Albin Michel
- 8 Octobre 1992
- 9782226025333
On a souvent appelé Roger Peyrefitte « le Voltaire moderne » par rapport à ce que son style, son tour d'esprit, son ironie et le ton de son oeuvre peuvent évoquer de son illustre devancier. Mais c'est pour des raisons plus profondes qu'il devient maintenant son biographe. Voltaire était son héros français, comme Alexandre le Grand son héros grec. Après s'être acquitté envers l'un par une trilogie mémorable, il aborde aujourd'hui celui que Goethe a qualifié « le Français suprême, le plus grand écrivain de tous les temps ».
L'amour qu'il lui porte depuis son enfance, et qu'il entretient par un commerce continuel avec les ouvrages de l'auteur de Candide, n'est évidemment pas aveugle, mais éclairé. Les lumières qu'il jette sur des aspects de sa vie et de son entourage, font de ce livre quelque chose de tout à fait nouveau. Le Voltaire qu'il nous campe, dans « sa jeunesse et son temps », n'est pas un Voltaire traditionnel, mais inattendu et parfois scandaleux, c'est-à-dire authentique. Le XVIIIe siècle est la période littéraire française la plus particulièrement chère à l'auteur de la Jeunesse d'Alexandre. Il était donc à son aise, à travers mémorialistes, historiens et chansonniers de cette époque, pour la faire revivre avec minutie, sans préjugé et sans fard. Homme de la liberté, il libère de leurs masques Voltaire et son temps.
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« Les affaires de quelqu'un avec qui l'on a une affaire de coeur, peuvent avoir des conséquences inattendues sur les choses de votre vie. Mais le sujet déborde le cadre de nos entretiens: il sera la matière d'un livre en forme, - la suite, mais non la fin, de Notre amour. » Telles étaient les dernières lignes d'un chapitre de Propos secrets, premier tome des Mémoires oraux de Roger Peyrefitte. On sait le succès de cet ouvrage tout récent. On n'a pas oublié celui de Notre amour. Le « livre en forme » qui en est la suite, le voici.
Encore une fois, l'auteur se retrouve sur ce terrain des confessions où il est passé maître. Le registre du coeur lui appartient, comme le registre de la satire. L'Enfant de coeur est à la fois l'histoire mouvementée d'un amour non conformiste, et la satire impitoyable du milieu social qui gravitait autour. Les affaires de « l'enfant de coeur » manquent d'aboutir à un drame et provoquent mille difficultés que l'amour fait surmonter. Cela nous vaut aussi une peinture sans ménagement des banques, des commissaires-priseurs et des experts. Sur ce fond d'amour grec, soumis à l'épreuve des questions d'argent et même de la calomnie, se découpent plusieurs silhouettes féminines qui servent de contraste. Le rire se mêle aux pleurs, le passé éclaire le présent et l'avenir. Ce livre, quel que soit son thème spécial, restera comme un monument extraordinaire élevé à l'Amour.
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Alexandre est roi, il a vingt ans. Mais l'assassinat de son père laisse la Macédoine désemparée, relâche les alliances, excite les révoltes.
Par une invasion foudroyante de la Thessalie, il montre tout à coup sa résolution et sa puissance. Il fait trembler Athènes et Thèbes.Ce qui continue de rendre aussi aisé à lire que divertissant un ouvrage aussi érudit, c'est qu'il est débarrassé, comme La Jeunesse d'Alexandre, de tout langage de l'érudition. Il n'y a pour ainsi dire de grec, d'égyptien, de perse, que les noms propres. Et le même style aérien, limpide, ironique porte cette épopée, la plus grande de tous les temps
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La jeunesse d'Alexandre Tome 1
Roger Peyrefitte
- Albin Michel
- Essais Et Documents Albin Michel
- 1 Décembre 1977
- 9782226046604
« Alexandre bouillait de colère. Ses yeux, dont le droit était d´un noir très foncé et le gauche bleu-vert, lançaient des flammes. Ses longues boucles blondes, séparées par une raie médiane, frémissaient sur sa tunique de pourpre. Près de lui, vêtu d´une tunique verte, les cheveux noirs aussi bouclés et les yeux bleus, Ephestion, son inséparable, partageait son courroux. Ils étaient nés le même jour de la même année, il y avait quinze ans. Leur beauté était différente, comme leur taille : Alexandre était plus viril et Ephestion plus grand. Arrivés la veille à Olympie, ils étaient ce matin, au lever du jour, dans l´hôtel de ville, en face du comité olympique.
Derrière les dix juges, ils apercevaient l´ennemi de la Macédoine, qui prétendait faire exclure des jeux l´attelage du roi Philippe venu concourir pour les grands jeux : l´Athénien Démosthène, le fils du fabricant de couteaux de Péanie, village de l´Attique. »