Le comte Henry Russell fut incontestablement une des figures emblématiques du Pyrénéisme du XIXe siècle. Ses Souvenirs d'un montagnard dont l'ultime édition date de 1908, - un an avant sa mort - sont une des oeuvres majeures de découverte de la haute montagne des Pyrénées : Russell y fait un minutieux compte-rendu de ses diverses ascensions - de la Rhune au Canigou, en passant par le Vignemale - l'amour de sa vie - et tant d'autres. Mais s'y mêle également des réflexions philosophiques et un art «romantique» de la description des paysages qu'il gravit ou traverse, qui font cet ouvrage passionnant et unique en son genre.
L´ultime édition des Souvenirs d'un montagnard, datée de 1908, comportait une troisième partie intitulée VARIA.
Henry Russell y avait rassemblé divers articles parus dans journaux, revues ou tirés à part, lesquels traitaient de Pau, des Pyrénées, du Pyrénéisme, des trois ascensions dans les Alpes de l'auteur, des grottes du Vignemale ou encore d'un digest des «16.000 lieues à travers l'Asie et l'Océanie».
Non directement liés aux ascensions des Pyrénées françaises ou espagnoles, ces textes sont ici regroupés, offrant d'autres facettes de la personnalité du comte Russell : jeune aventurier en Asie ou en Océanie, homme du monde, parfois irascible «usager» des chemins de fer, ou encore soucieux locataire de «ses» grottes du Vignemale, mais où l'on retrouve toujours l'homme des Pyrénées et le montagnard infatigable.
Le comte Henry Russell fut incontestablement une des figures emblématiques du Pyrénéisme du XIXe siècle. Ses Souvenirs d'un montagnard dont l'ultime édition date de 1908, - un an avant sa mort - sont une des oeuvres majeures de découverte de la haute montagne des Pyrénées : Russell y fait un minutieux compte-rendu de ses diverses ascensions - de la Rhune au Canigou, en passant par le Vignemale - l'amour de sa vie - et tant d'autres. Mais s'y mêle également des réflexions philosophiques et un art «romantique» de la description des paysages qu'il gravit ou traverse, qui font cet ouvrage passionnant et unique en son genre.
Le jeune Russell - qui n'est pas encore le célèbre pyrénéiste - part de Bagnères-de-Bigorre pour un voyage qui va durer trois ans, de 1858 à 1861 : Saint-Pétersbourg, la Sibérie, le désert de Gobi, la Mongolie, Pékin, Shang-Haï, Hong-Kong, Macao, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Ceylan, les Indes jusqu'au pied de l'Himalaya, voilà, à grands traits, le périple que va mener Henry Russell à travers l'Asie et l'Océanie. Tout cela, bien évidemment, ponctué d'aventures aussi variées que les contrées visitées, et, déjà, de quelques ascensions qui préfigurent le futur montagnard des Pyrénées que deviendra Russell à son retour. Un ouvrage qui connaîtra un succès certain lors de sa parution, et dont Jules Verne s'inspirera abondamment pour écrire les aventures de Michel Strogoff. La dernière édition des 16.000 lieues... date de 1866, et Russell en fit également paraître un abrégé qui sera d'ailleurs inclus dans la partie varia des Souvenirs d'un montagnard de 1908. Voici donc le temps, enfin, de faire redécouvrir, dans sa version longue et intégrale, cette fabuleuse équipée longue de 16.000 lieues...