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La passion du Christ et les philosophies
Stanislas Breton
- Cerf
- Philo Theologie
- 18 Août 2011
- 9782204096300
La "Passion du Christ" est aussi une question posée à la philosophie.
Eminemment. Qu'elle y fut traitée en sympathie, dans l'hostilité ou par indifférence, elle constitue une donnée éclatante de l'histoire des idées dont Hegel, Nietzsche, Blondel et Simone Weil ont été, à cet égard, les jalons prestigieux. Mais le Christ en croix, scandale pour les juifs, folie pour les païens, sagesse de Dieu, ne cesse pas de décliner en écho aux mots privilégiés de saint Paul son ambivalence fondatrice.
Par-delà le débat de la philosophie chrétienne des années 1930, le "signe de contradiction" interroge plus que jamais sur ce qu'il fait à la philosophie, à son exercice et à ses objets. Dans son ouvrage de 1954 ici réédité, Stanislas Breton en répond de manière anticipée et avec un incomparable génie. Par les thèmes et les concepts qu'il y déploie - mort de Dieu, croix et absolu, malédiction et vie, raison et mystère, obéissance et consentement, pensée et agapè -, c'est une des plus extraordinaires méditations philosophiques contemporaines qu'il nous aura léguée.
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Du principe ; l'organisation contemporaine du pensable
Stanislas Breton
- Cerf
- Philosophie Et Theologie
- 18 Août 2011
- 9782204096294
"La méditation du Principe est le principe même de la philosophie." Cette sentence par laquelle débute le présent ouvrage ne décline pas seulement le projet d'un livre, elle traduit l'ambition d'une oeuvre.
Son auteur, Stanislas Breton, disparu le 2 avril 2005, métaphysicien original et génial, parvenu alors au faîte d'une recherche initiée dans les universités romaines, poursuivie dans les Instituts catholiques de Lyon de Paris et relancée à l'Ecole normale supérieure d'Ulm, en déroulait alors la thèse dans une étonnante fulgurance. Trente ans exactement après sa première publication, celle-ci se trouve à nouveau, plus actuelle que jamais, présentée au public.
Les quatre parties qui la structurent sont consacrées au concept antique de "Principe" à "l'Ineffable" auquel il se trouve nécessairement confronté, à ses usages en philosophie et en théologie, et à la critique à laquelle le soumet la pensée contemporaine. Elles déchiffrent, chemin faisant, ce qui décide, sous des modes bien différents, de l'"organisation du pensable" à l'intérieur des philosophies et des théologies.
Ainsi réédité, cet ouvrage se livre à l'inspiration de nouvelles générations soucieuses d'honorer et d'exploiter, dans la ligne du N Fonds Breton une oeuvre d'exception.
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" Au Moyen Age on commentait le Lombard et le livre de ses sentences. Je reprends volontiers le terme "sentences", mon pour m'attarder au "sentencieux" qui rime souvent avec "ennuyeux", mais parce que, dans "sentences", il y a surtout, lorsque cela vous donne à penser au moins un commencement de pensée, le verbe sentir, l'émotion d'un certain sens et, en profondeur, la vibration d'une sensibilité. " " Je commente à mon tour, sans me lier toutefois à la continuité de la lettre qui obligeait le commentateur à suivre pas à pas le cheminement d'un auteur jusqu'au terme de son oeuvre. Je prends mes libertés, tout d'abord en détachant de son texte et contexte la "sentence" que j'ai choisie. En la libérant ainsi, j'ai conscience de commettre une faute qu'un historien estimerait mortelle. Ce n'est point que je veuille ignorer l'enchaînement qui la situe dans une totalité, ou que je méprise, pour les joies de l'exégèse errante, la patiente probité d'un certain labeur ou labour. J'ai même une certaine tendresse et tristesse pour les fleurs coupées qui meurent dans un vase. Mais il m'est pas nécessaire de tout dire pour apprendre au lecteur ce qu'il sait déjà ou est supposé savoir. " " Le problème du choix est toujours délicat à résoudre. Il me me fut pas nécessaire de longuement tergiverser avant de me fixer. Je me suis confié à une cordiale mémoire qui, sollicitée par un effort de réminiscence, m'a restitué les textes dont je devrais dire, au risque d'une trop naïve rétrospection, qu'ils ont été, selon un titre de roman aujourd'hui oublié, les "pas qui ont hanté". " " Ces "sentences" furent pour moi des "lieux" ou des "demeures". "
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Deux mystiques de l'exces : j.-j. surin et maitreeckhart
Stanislas Breton
- Cerf
- Cogitatio Fidei
- 1 Octobre 1985
- 9782204024075
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Le Vivant miroir de l'univers
Stanislas Breton
- Cerf
- Philosophie Et Theologie
- 25 Mai 2006
- 9782204081337
« Cet essai est un retour aussi réfléchi que possible sur l'ensemble de mes écrits de philosophie. S'étalant sur une durée approximative de cinquante-cinq ans, ils sont à la fois nombreux et, du fait de leur nombre, menacés par la dispersion. Je suis bien conscient de l'objection possible ainsi que de la demande, toujours plus réitérée depuis 1990, d'une quasi-synthèse, de la part de lecteurs qui, à diverses reprises, m'ont fait part de leur sympathie et de leur encouragement. Je me suis promis de les satisfaire par un bref écrit qui serait, à ma façon, et sans égaler le modèle qui de loin m'inspire, une quasi-monadologie. J'ai le sentiment, dans ce retour sur mon passé, de devoir beaucoup à ceux qui, au cours de mon cheminement, m'ont aidé dans ce long travail de pensée. Ma première interrogation serait donc celle-ci : Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? » (Stanislas Breton)