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Stanley Elkin
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Réédition en poche d'un des meilleurs livres de Stanley Elkin où l'on suit sur une journée les péripéties d'un homme qui monnaie ses services de garant auprès d'aspirants à la libération sous caution. Aussi manipulateur que mélancolique, cet homme imprévisible enchante par sa drôlerie et son intelligence savoureuses.
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Réédition en poche du grand roman de Stanley Elkin. Incarcéré dans une prison dont il apprend peu à peu les loi retorses et pour le moins déroutantes, Feldman, directeur de grand magasin, vendeur génial et esprit tourmenté, revient sur les événements qui ont conduit à sa condamnation. Un brillant roman comique, qui dynamite les grandes notion morales et métaphysiques.
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La seconde vie de Preminger
Stanley Elkin
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 8 Janvier 2020
- 9782366244649
Après «Un sale type», la réédition en poche d'un court roman exemplaire du talent de Stanley Elkin, parfaite synthèse d'humour et de sérieux. Entre satire sociale et drame existentiel, «La Seconde Vie de Preminger» met en scène la solitude inexorable d'un jeune homme qui hérite de l'appartement de son père et décide de s'y installer. Il découvre peu à peu les moeurs codées qui régissent cette forme bourgeoise de communauté qu'est la copropriété.
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Au commencement était la fin se présente comme un retable - profane - dépeignant le Paradis, l'Enfer et Le Purgatoire. Une comédie divine en trois actes qui s'ouvre sur l'histoire ou le livre - de Job - d'Ellerbee. Commerçant de spiritueux à Minneapolis, Ellerbee, en bon, trop bon Samaritain, se voit presque logiquement assassiné à la veille d'un départ en vacances bien mérité. Après un bref échange d'amabilités avec Saint-Pierre devant le Portail de perles du Paradis, le brave homme se voit injustement voué à la damnation éternelle, une méprise du « Seigneur de l'Embuscade » qui se soldera par une explication divine.
En Enfer, au fond du trou, Ellerbee passe le témoin narratif à Ladlhaus, le complice de son meurtrier. Agacé par l'un des damnés, voisin de Ladlehaus, qui lui demande « M'sieur, M'sieur, y a-t-il une Vie avant la Mort ? » Dieu se trompe à nouveau et anéanti Ladlehaus, l'envoyant, désincarné, passer l'éternité au Purgatoire : une tombe, non loin du banc sur lequel Quiz, l'homme moyen, gardien de stade souffrant d'hypertension, vient avaler ses déjeuners diététiques. Le dialogue s'installe entre les deux hommes, et tourne mal entre le vivant et le mort.
Excédé à la fin - par l'insatisfaction intemporelle de ses ouailles comme de ses proches -Jésus, Marie, Joseph font partie du spectacle eux-aussi - , c'est un Dieu déçu de n'avoir jamais trouvé Son public qui annonce à la manière d'une interrogation surprise, Son Jugement dernier.
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Environ une semaine après avoir enterré son mari au cimetière de Chicago où reposaient presque tous les Bliss, Dorothy Bliss, revenue à Miami où elle vivait, fut abordée par un homme du nom d'Alcibiade Chitral.
Le señor Chitral était natif du Venezuela et nouveau venu aux États-Unis. Il voulait faire une proposition à Dorothy. Il lui offrait d'acheter la voiture de son défunt mari. Quand Mrs. Bliss entendit ce qu'il disait, elle devint folle de rage, furieuse et, malgré son sourire, elle lui aurait, si le chagrin ne l'avait pas tant envahie, claqué la porte au nez. Vautour, pensa-t-elle, vautour charognard sans vergogne ! À quatre-vingt-deux ans, Mrs.
Ted Bliss, qui affectionne les tailleurs-pantalons en polyester aux couleurs chatoyantes, est une veuve respectable. Mais elle va faire une grosse bêtise le soir où, finalement, elle accepte l'offre du gentleman vénézuélien qui, après tout, lui propose plus du double de la valeur du vieux tacot dont elle n'a pas l'usage et qu'il convoite. Seulement voilà, il s'agit d'un trafiquant de drogue. Et notre charmante retraitée, touchante et ridicule à la fois, va se trouver embarquée dans une série d'aventures qu'elle prendra avec sang-froid mais qui donneront des sueurs froides à ses enfants et petits-enfants.
À travers elle, sur ce ton à la fois burlesque et désespéré qui n'appartient qu'à lui, Stanley Elkin, très malade quand il a écrit ce livre, son dernier, nous administre une sacrée leçon de vie.