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Jérémie, alias King Automatic, est un Big Band à lui tout seul. De retour de tournée, il apprend la mort de la tante Marie. Farfouillant dans le grenier de celle-ci, Jérémie et son frangin, Gilou, découvrent un 45 tours des années cinquante d'un certain Johnny Jano, ainsi qu'une carte postale dudit Johnny adressée à une certaine Rose. Sur le Teppaz, un tourne-disque antédiluvien, Johnny Jano hurle son rockabilly, Havin' A Whole Lot of Fun : une tuerie ! Sur la carte postale, ces mots : « For Rose, lovely. Johnny », et une adresse : Rosa Menechetti, East Main 124, New Iberia, Louisiana. Rose ! La grand-mère de Jérémie et Gilou, soi-disant disparue sans laisser de tr aces. Un secret de famille, en somme. Quinze jours plus tard, les deux frères débarquent en Louisiane, l'adresse du dernier domicile connu de Rose d'une main, une guitare dans l'autre. Une Fender Vintage de 67, s'il vous plaît ! Jérémie et Gilou se retrouvent au numéro 124 de East Main, la porte s'ouvre.
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Magistrale évocation d'un conflit père-fils sur fond de fresque sociale! Giani et Nouredine ont grandi ensemble à Saint Nazaire. L'un est fils d'immigrés italiens, l'autre a des parents kabyles qui sont arrivés en France plus récemment, après la guerre d'Algérie. Ils sont unis comme les doigts de la main, amis pour la vie. Mais à mesure qu'ils grandissent, et qu'ils deviennent comme leurs aînés ouvriers sur les chantiers navals, Nouredine se radicalise. Éternel révolté dont la colère jamais éteinte se nourrit du silence de son père Lounès, qu'il soupçonne d'avoir été un planqué pendant le conflit algérien, Nouredine joue l'affrontement, jusqu'à devoir s'enfuir vers cette Algérie qu'il n'a jamais vue. Giani, son copain pour toujours, l'y rejoindra pour une confrontation forcément douloureuse, tandis qu'une série de flash-back permet de découvrir ce qu'a vraiment fait Lounès pendant la sale guerre, et pourquoi il s'est si longtemps muré dans le silence... Le Silence de Lounès est une poignante histoire de filiation, pleine de non-dits, de fureurs rentrées, de violence et d'espoirs déçus. Avec son goût de toujours pour les fresques sociales, ses prises de positions sans ambigüité et son talent pour aller au fond des êtres et des situations, Baru signe un scénario magistral, mis en images par un jeune dessinateur dont on reparlera forcément, Pierre Place.
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La Beauce, dans la fournaise d'un été caniculaire. Un Américain en fuite après un hold-up, Jimmy Cobb, s'efforce d'échapper à la gendarmerie lancée sur ses traces. Il vient de dissimuler son butin en l'enterrant à proximité d'une ferme isolée où il trouve refuge, in extremis. Il n'a pas vu qu'un enfant dissimulé dans le blé a assisté à toute la scène. Et ne sait pas encore que la ferme où il se cache est un modèle réduit de l'enfer. Horace le tyran domestique libidineux, sa femme Jessica vibrante de haine, son frère Socrate confit dans l'alcool, Chim l'enfant battu, Ségolène la folle nymphomane, Gusta la vieille au bord de la tombe... chacun des habitants de cet univers rural en vase clos est une bombe en puissance, taraudé jusque dans l'intimité de sa chair par cette canicule à vous rendre fou. Leurs psychoses conjuguées sont les ingrédients d'un mélange instable et hautement explosif, auquel la présence de Cobb et de son argent va servir de catalyseur. Bientôt tout va déraper dans ce monde rance et sclérosé et glisser inexorablement vers une conflagration d'une violence inouïe. Dans l'esprit de Pauvres z'héros, Baru revient sur le devant de la scène avec cette spectaculaire adaptation de Canicule de Jean Vautrin, d'une noirceur impitoyable. Un très grand polar, qui inaugure une série d'adaptations des meilleurs romans de Vautrin en bande dessinée.
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Comme le précise Baru dans la préface, tous ces travaux sont des "commandes" réalisées pour des livres à thème ou pour des revues et expositions. Sans jamais donner dans la caricature, l'auteur met en scène des personnages connus ou porte un regard sur un fait de société, en insufflant dans chaque récit un peu de son histoire personnelle. Ces "commandes" comme il les appelle ont toutes été dessinées à l'aquarelle, au feutre, à l'encre, au lavis ou au Bic, durant ces vingt dernières années et illustrent parfaitement ce trait rageur et vif qui caractérise Baru.
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Ces nouvelles de Lorraine (Quéquette Blues, La Piscine de Micheville et Vive la classe) sont restées intactes : histoires de potes, de bastons, dragues, rock'n roll, dans un contexte social plombé sont autant de thèmes qui parsèment ces récits tendres, humains, drôles et d'une humilité touchante dans la France des années 60. Présenté dans un séduisant coffret, ce triptyque indémodable est accompagné d'un DVD Génération Baru, qui dresse le portrait du président du festival d'Angoulême 2011. Format : 200 x 265, coffret comprenant 1 livre de 300 pages couleur + 1 DVD Génération Baru de 60 minutes.
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Récits courts de morceaux de vies d'une bande d'adolescents dans l'Est de la France. Drague, sexe, coups bas sous fond de rock'n'roll parsèment tous ces récits non dénués d'humour. Réédition de La Piscine de Micheville d'un immense auteur que nous ne présentons plus, de Quéquette Blues à l'Autoroute du soleil, de Cours camarade ! à l'Enragé, ses récits sur l'adolescence n'ont pas pris une ride. Baru a lui-même souhaité intervenir sur cette réédition en ouvrant chaque histoire par des intertitres et en rédigeant une postface où il revient sur les lieux du livre, 24 ans plus tard !
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Baru, Grand Prix 2010 du festival d'Angoulême, fête sa présidence avec un livre hilarant et jubilatoire ! Titre à la Audiard, personnages à la Lautner, Baru annonce la couleur : Fais Péter les basses, Bruno !, c'est la fantasia chez les truands, comme un hommage joyeux au cinéma français des années 60.
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Parfois il ne fait pas bon avoir rendez-vous avec l'Histoire. En cette fin des années 50, Said Boudiaf se révèle être l'un des boxeurs les plus doués de sa génération. Mais la guerre pour l'indépendance de l'Algérie éclate. Il doit choisir son camp en payant l'impôt révolutionnaire du FLN ou en devenant le parfait symbole de l'entente entre l'Algérie et France. Said ne veut pas choisir. Son seul camp est celui de la boxe et de l'amour qu'il porte à Sarah. Aux portes de la gloire, à celles qui doivent le mener au championnat du monde,Said Boudiaf est pourtant rattrapé par des ombres familières et meurtrières:son passé, son frère engagé dans la lutte pour son pays, et même Sarah n'est pas l'exacte femme amoureuse qu'il pensait avoir rencontrée... Le chemin de l'Amérique retrace, d'après l'histoire authentique d'un boxeur, le parcours d'un homme sacrifié par son époque. C'est aussi un récit, entre fiction et réalité, qui parcourt les pages les plusmarquantes de l'Histoire contemporaine. Des premiers attentats en Algérie, à la manifestation tragique du 17 octobre 1961, Le chemin de l'Amérique, pourtant écrit en 1990, résonne d'une étrange actualité et éclaire d'un jour particulier les spectres de l'intolérance.
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Une chronique vigoureuse et attachante de l'adolescence dans une cité ouvrière de l'est de la France, aumilieu des années 60, racontée de l'intérieur d'une bande de copains d'enfance, élevés dans l'ombre portée de l'usine du coin. Le choc des générations et des classes sociales, les filles, lamusique, Les bars, le manque d'argent mais l'amitié plus forte que tout... Et puis bien sûr à l'arrièreplan, comme toujours chez Baru, un regard aigü et exigeant porté sur le monde, ses inégalités et ses contradictions. Une postface de l'auteur enrichie de croquis inédits clôt l'album.
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Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais, il y a encore quelques années, chaque homme, avant de se lancer dans la vie active, devait effectuer son service militaire. Jusqu'en 1968, les convocations au Conseil de révision qui vous jugeait Bon pour le service, n'étaient pas individuelles mais collectives. Tous les conscrits, tous les garçons de 18 ans, passaient ensemble ce conseil de révision avant de fêter leur aptitude ensemble, dans une débauche d'autant plus jouissive qu'elle était tolérée par la population et qu'elle permettait tous les excès ! Et surtout, ce Bon pour le service voulait surtout dire. BON. POUR LES FILLES ! Baru replonge dans ses souvenirs pour nous raconter SA classe. les chapeaux ronds, les badges tricolores, les concours de boisson et son amour pour la Madelon. Une époque pas si lointaine !!!
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Julien, Mo', Hocine, Sonia, Ludo, Franck, Kader, Maggy... ont 17 ou 18 ans. Ils sont nés dans la cité. Ils ne l'ont jamais quittée. Forcément : ils y sont enfermés. Car le taré (le gros blond) est président de la République et il a fait boucler les banlieues depuis qu'une cité a explosé un soir de nouvel an... C'était juste avant l'an 2000. Ils ont d'abord mis des barrages dans les rues, puis des barbelés tout autour, puis un mur. Puis un autre mur, et l'armée qui tire sur tout ce qui bouge. Mais Julien, Mo', Hocine et les autres n'ont pas de nostalgie d'avant : ils ne l'ont pas connu. Ils ont 18 ans, c'est le nouvel an, alors basta : à eux les p'tites gonzesses (on ne dit plus meufs en 2018)...Faut juste trouver de quoi se protéger. Sauf que si on trouve de tout dans la cité (à manger bien sûr, mais aussi du crack, des armes, le sida), des capotes, bernique ! Y'en a pas ! Mais bon, Mo' avait rancard avec Maggy. Ca commençait bien, peinard. Mais il a rencontré Sonia et tout est parti de traviole...pour les autres (l'effet papillon). Bonne année !
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1957, dans le petit bourg de Sainte-Claire, en Lorraine. La tension monte entre les mômes de la cité et ceux du plateau voisin. Sainte-Clairiens têtes-de-chien contre Boncornards têtes-de-lard ! En lisière de cette compétition acharnée mais sans haine, ce sont d'autres conflits qui prennent peu à peu le pas sur les émotions de l'enfance : la violence de la guerre d'Algérie s'invite jusque dans la petite cité ouvrière, et, dans l'usine toute proche, la grève vient d'être votée... Belles, touchantes et en partie autobiographiques, ces Années Spoutnik sont l'histoire d'une époque, d'un milieu et d'un apprentissage, d'une « préparation à la réalité désenchantée du monde ».
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André, un ancien routard reprend la route, après avoir été plaqué par Edith...
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On pense à«La guerre des boutons»de Louis Pergaud. Evidemment, car Baru l'a fait exprès, sauf que l'on n'est pas en 1912, mais 1957. Cela n'empêche pas les "Par-en-haut" et les "Par-en-bas" de se voler dans les plumes avec le même enthousiasme.
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Triomphe et disgrâce d'un enragé Anton Witkowsky est devenu champion du monde. Redouté, adulé et détesté, encensé et critiqué, il fait la une des magazines, multiplie les déclarations fracassantes, se complaît dans les frasques et les provocations, s'affiche avec des femmes qu'il répudie tout aussitôt. Bref, Anton mène ce qu'il est convenu d'appeler une vie de rock star. Anton est au sommet. Mais la roche Tarpéienne n'est pas loin du Capitole, et pour Anton ce sera bientôt la disgrâce du tribunal où il siège sur le banc des accusés, trajectoire brisée. Le chemin, personnel et intime, sera long qui le ramènera dans sa cité d'origine, et le conduira jusqu'à la rédemption...
Davantage qu'un récit sur la boxe, L'Enragé, dont voici le second et dernier tome, est une métaphore sur l'ascension sociale d'un jeune homme prêt à tout pour sortir de sa condition. Anton Witkowsky, né et élevé dans une banlieue, fils d'ouvrier, joue des poings pour se frayer un passage vers la gloire et l'argent. Quitte à abandonner sur le bas-côté les gens qui l'aiment, ses parents, Mo', l'ami d'enfance, Anna, le seul amour de sa vie... Creusant le sillon du déplacement social des individus depuis ses débuts d'auteur de bande dessinée, Baru nous donne à lire et à voir, avec L'Enragé, ce qui est sans doute à ce jour, magnifique et poignante,son oeuvre la plus achevée.
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Où l'on retrouve la bande des "Par-en-haut" : Igor dit Goret, Jeannot, Robert, Jacky, César, Coco, Swaldo... On avait laissé tout ce beau monde à l'issue d'un match de foot qui les avait opposés aux "Par-en-bas" et dont ils étaient sortis vainqueurs, mais avec un gros problème : la majorité des petits ne veut plus de Jeannot comme chef et demande qu'il soit remplacé par Goret.
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Igor n'en aurait jamais parlé sans cette tête de lard de Jacky et l'arrivée en direct de Moscou du camarade délégué Dante Lombardi. Il y a trois mois, ils étaient peinards dans les plaines du Far West ou de Sherwood, quand, patatrac, le Spoutnik fait bip-bip... et avec lui arrivent toutes sortes de bouleversements. Peut-être que ça n'avait pas été une bonne idée de lancer la fusée. Mais, chut !
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L' autoroute du soleil - t01 - l' autoroute du soleil
Baru
- Casterman
- Ecritures
- 27 Septembre 2002
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Il ne fait pas bon aimer les femmes des autres par les temps qui courent. Surtout quand on s'appelle Karim et qu'on est franchement basané...
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Karim et Alexandre sont toujours traqués par Faurissier qui s'est trouvé de nouveaux amis, des trafiquants de drogue. Un course-poursuite qui les emmène jusqu'à Marseille.
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Avant, y a 3-4 ans, quand j'étais encore p'tit comme ça, on les battait tout le temps les Boncornards...
Mais aujourd'hui, ces fumiers ont des carabines. Des "Diana", à air comprimé... Du coup, ils s'la crânent, ils bouffent du ch'wing gum et ils se prennent pour des soldats américains... Et nous on arrive plus à les battre. Parce que les plombs sous la peau, j'vous raconte pas !