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claude bareme
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Nocturnes ; Marseille la nuit
Abed Abidat, Claude Barême
- Images Plurielles
- Marseille
- 15 Octobre 2002
- 9782951725867
Éphémères. Les jours, les nuits, ainsi que les déclics des cloturateurs photographiques qui ouvrent des fenêtre dans les chambres obscures sur la lumière, puis de nouveau éclipsent le flux. D'une nuit à l'autre, nous faisons le tour du monde. Plutôt : un tour avec le monde. Et chaque soir nous nous trouvons ni tout à fait au même endroit ni tout à fait ailleurs. La balade nocturne à travers la cité phocéenne.
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Chibanis,chibanias ; portraits d'une génération sans histoires ?
Abed Abidat, Claude Barême
- Images Plurielles
- Memoire Des Hommes
- 15 Juin 2003
- 9782951725812
Raconter en quarante-deux portraits la première génération maghrébine dans la région marseillaise, c'est mettre avant tout des visages sur une majorité silencieuse aux regards, aux sourires et aux poses très loquaces. Pour cela, Abed Abidat a photographié tout simplement des chibanis et des chibanias, des personnes ordinaires voire même « sans histoire ». Il a donc promené son objectif dans leur appartement, dans leur maison et dans leur chambre de foyer. Il ne leur a pas du tout volé leur âme, il leur a seulement pris un instantané de leur vie, en fait, une image qui en dit beaucoup sur l'existence de cette génération fière, courageuse et digne. Elle qui s'est sacrifiée pour ses enfants en donnant à chaque fois le meilleur d'elle-même à la France : son pays d'adoption.
Cette génération sans histoire a une mémoire, nous nous devions alors de la filmer et de l'imaginer à l'instar de Claude Barême. C'est notre devoir, nous, les enfants du regroupement familial, de raconter l'immigration de nos parents, toujours identique mais pourtant différente. Nous voulions transmettre aux prochaines générations, et le plus fidèlement possible, les portraits et les témoignages d'hommes et de femmes qui ont échangé leur vie à la campagne contre celle des villes industrialisées. Notre livre photographique a pu se faire grâce aux anciens et anciennes qui nous ont ouvert les portes de chez eux, ils nous ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur de bon ou de mauvais sans jamais se laisser aller à la haine mais en exprimant surtout une grande humanité.
Nous espérons que celui ou celle, qui verra les portraits, qui lira leurs récits, aura un tout autre regard sur ces gens ordinaires qu'il croisera sûrement un jour dans la rue, et que forcément l'objectif du photographe, la plume de ses auteurs y seront sans doute pour quelque chose.