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Prix
didier da silva
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Sur l'Origine des espèces de Charles Darwin
Sabina Radeva
- hélium
- Documentaire
- 25 Septembre 2019
- 9782330124717
Un beau-livre qui raconte l'histoire de Charles Darwin et la manière dont il a étudié l'évolution des espèces.
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Cette biographie, qui n'en est pas une, prend pour base cet étrange registre où Fitzgerald consacre une page (de cahier d'écolier) à chaque année de sa vie. Autobiographie, donc, mais très sélective et très parcellaire ; Didier da Silva va la compléter, en fouillant dans la vie de son sujet, dans son oeuvre surtout, mettant ce qu'il découvre en regard avec ce qu'en note Fitzgerald, s'étonnant des manques, des mensonges manifestes et des oublis possibles. Tout est désir de grandeur, tout est aussi réussite de grandeur, le chemin d'une gloire fulgurante, aussi rapide à s'élever qu'à s'effondrer, que Didier da Silva suit avec précision, toujours amusé et étonné, revivant avec une immense tendresse (cachée par l'humour) les heurs et malheurs d'un des plus grands écrivains de notre temps.
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C'est un petit train d'idées et d'histoires cinéphiles, de films qu'on se raconte avant de fermer les yeux, dans la stricte intimité du sommeil naissant. La langue y est douce, on y parle en passant de passages à travers le temps, puisqu'on y chevauche une machine à remonter le temps. Et puis on y voit que le temps n'a pas de limite et que, s'il ne s'arrête pas, il se peut bien qu'il ne continue pas non plus.
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En 1974, le réalisateur Pascal Aubier entreprend d'adapter « Le Dormeur du val » d'Arthur Rimbaud.
43 ans après, l'écrivain Didier da Silva découvre ce film un peu par hasard, enquête sur son tournage, rencontre Aubier, puis se lance sur les traces de cette aventure cinématographique et temporelle dans les Cévennes.
Ce livre fait l'objet de deux éditions. La première bénéficie d'une couverture souple, la deuxième est reliée et complétée d'un DVD comportant trois courts métrages de Pascal Aubier : Le Dormeur, La Champignonne et Puzzle.
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Un album absurde, drôle et gourmand, et même un peu grinçant, sur les affres de la célébrité et l'enfance à préserver, paru aux États-Unis en 1971 et inédit en France, somptueusement illustré par le génial Seymour Chwast.
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Par une nuit de demi-lune, une demi-chaise, un demi-chapeau, un unique mocassin guettent leurs moitiés, sages comme des images. Mais le silence est bientôt rompu par l'arrivée d'un profil bien connu, qui ne fait qu'un Toc sur la porte... Toujours poétique, flirtant même parfois avec la philosophie, Carson Ellis signe un nouvel album envoûtant qui libère l'imagination !
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Masao n'est plus. Son fantôme plane dans les environs de Tokyo, observe la douleur de ses proches, se souvient.
Roman surnaturel et pourtant réaliste, La Mort de Masao suit pas à pas un jeune homme qui a mis fin à ses jours et qui assiste en spectateur curieux, amusé parfois, aux dernières aventures de son corps comme aux conséquences de son geste, à la stupeur du deuil et au travail du temps. Une ode à la sérénité et à la transcendance, servie par une écriture délicate et ciselée.
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Pour Didier da Silva la littérature n'est pas simplement à trouver dans les histoires mais aussi dans les figures qui peuvent devenir obsédantes. Dans cet opus composé comme une partition, il y a le motif central, Heinrich von Kleist, écrivain allemand du XIXe siècle, et le contrepoint le poète chinois Li Baï, qui vécut un peu plus de mille ans plus tôt. L'un ne pensait qu'à son suicide, l'autre qu'à l'immortalité, le second vécut deux fois plus longtemps que le premier, deux poètes chers à l'écrivain qui a senti qu'en les rapprochant naîtraient des épiphanies, des "étincelles" come il le dit : "la fiction est dans cette friction, ces effets de surimpression, de chevauchement, cet incongru dédoublement".
Virtuose, il a choisi de se raconter en se dédoublant et en se projetant.
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Si les Pommes avaient des dents, un album fou des années 60 par le grand Milton Glazer !
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Texte haletant et parfois halluciné, texte érudit sans notes infra-paginales, texte dont on n'interrompt pas le souffle, texte miroir d'un siècle, L'ironie du sort mélange les genres avec brio : biographies télescopées, fantastique réaliste, historiographie mise en pièce et en joyaux, tout se conjugue pour fasciner le lecteur-spectateur qui en sort hébété et ému, comme de l'écoute d'une longue pièce de piano.
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Préface de Jean Echenoz. Ce livreéphéméride comporte 366 textes, de 2 lignes à 2 pages.
Des rêveries mettant en relation des événements qui se sont déroulés le jour considéré, ainsi que des personnages réels dont c'est, le plus souvent, la date de naissance ou de mort. Affinités, coïncidences, et échos thématiques servent le postulat que chaque jour a sa propre logique, qu'une cohérence y est à l'oeuvre.
Chaque texte tente ainsi d'organiser le chaos des informations disponibles à l'ère d'internet, à trouver un sens à cette fiction suprême qu'est le calendrier. Le livre compose aussi par la récurrence de certaines obsessions (cinéma, littérature, musique, astronomie, homosexualité et last but certainement not least, la mort, inévitable et inévitée) une sorte d'autoportrait atomisé.
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Une petite forme
Didier Da Silva, François Matton
- P.O.L.
- Poésies Théâtre
- 20 Janvier 2011
- 9782818012895
J'auscultais le coeur de la nuit, et son pouls était faible.
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Nos humanités ; une chronologie tout en images
Didier Da Silva, Robert Frank
- hélium
- 9 Novembre 2016
- 9782330065362
Dirigée par le grand historien Robert Frank, illustrée par la toute jeune artiste Caroline Souffir, accompagnée de légendes écrites par l'auteur Didier da Silva, voici une Histoire de l'Humanité toute en illustrations pop - planches encyclopédiques, portraits iconiques, réinterprétations des grandes oeuvres artistiques ou des grands événements qui marquent nos Mémoires.
Un livre à la facture exceptionnelle pour tous, une nouvelle façon de parcourir l'Histoire, de Lucy l'australopithèque aux Beatles, des Égyptiens à Occupy Wall Street !
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Si Musique adorable. Chabrier malgré lui, le précédent livrede Didier Da Silva aux éditions MF, s'apparentait malgré ses détours à unbiographie en bonne et due forme, "Trois Socrates" est d'une autre nature :c'est la biographie d'une oeuvre et de sa postérité, mais aussi celle d'unsiècle musical, de la modernité au contemporain, à travers les évocationsentremêlées de trois compositeurs francs-tireurs, le Français Erik Satie(1866-1925) et les Américains John Cage (1912-1992) et Morton Feldman(1926-1987). Revenant en détail sur les circonstances, à la fin de la PremièreGuerre mondiale, de la création de "Socrate", chef-d'oeuvre tardif et secret dupremier de ces musiciens - dont nous commémorons cette année le centenaire de lamort -, "Trois Socrates" y ajoute le récit de son appropriationoutre-Atlantique, en deux temps ou deux époques, 1969 et 1980, par deux descréateurs le plus singuliers de l'avant-garde musicale : du "drame symphonique"de Satie, Cage en effet fit une fascinante et fascinée paraphrase, lafantomatique "Cheap Imitation", que pour finir Feldman transfigurerait encore enl'invitant dans son univers sonore. Trois oeuvres étroitement liées par dessympathies esthétiques, et les hommes qui les ont conçues, trois maîtressolitaires et leur longue amitié, réelle ou fantasmée, sont ainsi lespersonnages d'un texte résolument polyphonique, une manière d'invention à troisvoix qui n'est peut-être qu'une chanson d'amour, fragile et puissante tour àtour.
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Treize mille jours moins un, faites le compte, c'est un peu plus de trente étés.
Prenons-en un presque au hasard, un des derniers, dans la vie de sam. quelques jours avant la rentrée, dans une ville encore déserte et surchauffée que nous appellerons marseille et que sam, amoureusement, détesterait. légèrement distants, à son exemple, suivons ce plus si jeune homme, de six heures du soir à midi, et une foule d'autres personnages : un piano (droit), un chat (francisco goya, dit judas), un tilleul, une mer, un poisson mort, jésus.
Attendons en vain qu'il se passe quelque chose ; rapprochons-nous sans faire de bruit ; étonnons-nous qu'il s'en passe autant. peut-être alors, le sens de tout cela se dérobant, en viendrons-nous à l'imiter, un peu crânement.
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Avec L'Automne Zéro Neuf, Didier da Silva confirme qu'il peut transformer en épopée rutilante ce qui ne semblerait être que fadeur du quotidien, action minimale, micro événement d'une vie.
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Fin est un titre et aussi, bien sûr, un programme : faire l'éloge d'un « petit » film (les grands n'ont pas besoin qu'on les loue...) vu et revu dans une jubilation intacte depuis l'adolescence ET tenter d'épuiser le sujet, détournant à des fins comiques la prétention à l'exhaustivité (d'où la prolifération, dans le texte, de notes en bas de page). Dire tout ce qu'il y à dire autour d'un film mais avant tout, dire le film : se l'approprier par l'écriture, le répéter encore une fois par les moyens de la littérature, quand tout, dans Un jour sans fin, est justement affaire de répétition. Coller étroitement au film, donc, dans un rapport d'intimité, assez intime même pour voir ses défauts et ses faiblesses (qui aime bien châtie bien) -et, paradoxalement, se livrer, à travers lui et la figure de l'acteur Bill Murray, à un éloge du détachement. » D. d. S.
Didier da Silva, dont le style marquant manie les digressions et un jeu itératif de références, se régale des variations qu'il compose, saisissant d'un même mouvement le film lui-même mais aussi le plaisir indescriptible de voir et revoir cet objet que l'on apprécie d'autant plus qu'on en connaît les détails, les répétitions et le dénouement.