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Peut-on vivre pleinement sans amour ? N'est-ce pas l'amour, par sa présence ou son absence, qui influence l'homme, l'enfant ou l'adulte ? Mais... l'amour est-il un dû ? Comment se mérite-t-il ? Heureux celui qui est aimé et qui sait aimer en retour. Ce roman nous relate l'histoire de Marie, belle trentenaire, à laquelle nous pourrions facilement nous identifier. Mariée depuis huit ans, à l'abri de tout besoin matériel, d'apparence heureuse. Et pourtant, une seule chose lui manque... L'amour. Celui qui fait vibrer, celui qui nous pousse à dépasser nos propres limites, celui qui s'impose à nous, sans intervention aucune de la raison pure. Oser quitter tout pour tenter de trouver sur sa voie l'amour est le choix de Marie, elle nous emporte avec elle sur le chemin d'une profonde réflexion sur soi-même. Jusqu'où peut-on aller par amour ?
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Dans le présent opus de la suite romanesque Marilem, il s'agit de mettre certaines thématiques en surimpression, sur le modèle des plages aux brises dormantes, qui toujours font route avec les amants, vidimant le feu alchimique de leur destinée. Un rite d'initiation, un voyage initiatique. Une pause sur image, dans ses composantes inédites, ses inflexions de sens, ses contours esthétiques. Les personnages tous délestés de leurs atavismes de pensée et de langage. Il leur reste ainsi, rien de moins que leur pleine ontologie à préhensiler. Décrire la première réalité ne fait que brouiller des évidences. Circonscrire plutôt tous les recoupements et les arrimances du sort, bien au-delà de leurs points vernaux. Philippe Jaroussault délinéamente le matériau fictionnel d'une mythologie personnelle, en s'attachant à la structure interne d'une amativité pérenne, à ses arguments narratifs, aux muthos logos. Un seul moment entre amoureux, ne suffit-il pas amplement, à défier l'échelle universelle de l'éternité ?
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Sa vie allait voler en éclats. La tienne et la mienne aussi. D'un même mouvement irrésistible qui balaierait l'ordre apparent des choses. Dix ans te séparaient de Charlotte. Vingt ans te sépareraient de moi. Mais aucun de nous deux n'y pensait. Ou aucun de nous trois. Décembre. Été austral. Tanambô. L'épicentre de mon enfance. Plus rien ne pourra nous séparer désormais. L'Allée des Cèdres. Par-delà l'océan. Qu'y avait-il au bout de ce chemin caillouteux ? Qu'y avait-il après ? Quand finissait la poussière, quand finissait la mer, qu'y avait-il de l'autre côté ?
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Pendant les années 1960, l'Afrique a connu un moment d'effervescence avec les indépendances obtenues par plusieurs de ses pays. Et le pays de monsieur Michel Matawos "bien qu'imaginaire" en faisait partie. Cette période a également fabriqué de nombreux nouveaux riches qui ont hérité des biens qui les ont mis en exergue et les ont propulsé dans de nouveaux mondes ! Et certaines de ces familles sont déchirées par excès de zèle ou par cupidité. Clémentine, épouse de monsieur Matawos, en est un prototype ; alors que les enfants et le papa sont des modèles de la société africaine qui commence à disparaître avec le brassage des cultures.
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C'est avec des mots que j'ai tenté de dessiner ce sourire, puisqu'il est aussi le récit d'une passion amoureuse. Cet amour, sans doute trop dense, trop intense, où le plaisir a un versant de douleur, ne peut être que limité dans sa durée. Il est ce chant foudroyé du temps qui nous emporte. On ne peut pourtant que souhaiter à tous cette rencontre miraculeuse d'où jaillit son épiphanie pétrie d'esprit et de chair. Triste serait peut-être la vie de celle ou de celui qui n'aurait pas vécu l'intense bonheur de ce sourire, au risque qu'il devienne, avec le temps, cette riche cicatrice que l'on porte alors au secret de son c?ur. Deux amants, un bouquet de bras liés.
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La présence et l'absence, où sont-elles réellement ? Comment comprendre la perte de l'autre ? Comment le remplacer, si ce n'est par son leurre ? L'amour demeure un grand mystère, quel que soit son sexe, quelle que soit la personne aimée, que ce soit pour un temps ou pour une vie entière... Les Grilles de ma maison pointent cette carence, profondément ancrée en nous, et posent d'éternelles questions indissociables : qui suis-je ? Qui est l'autre ? Qu'est-ce que j'attends de lui et comment me rendra-t-il ce que je crois lui avoir donné ?
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Je sais que ces histoires-là sont condamnées. Que je suis trop jeune et toi trop vieux. Je sais que, dans quelques années, je sourirai d'attendrissement devant le souvenir de ce chagrin comme on le fait devant un rêve d'enfance. Les peines d'amour sont des catastrophes salement risibles. Je sais que les passions sont éphémères et que mourir mille fois ne nous fait pas revivre et je sais que je suis la seule à croire à ton imminent retour. Que toi-même, tu ne l'envisages pas encore. Mais je sais aussi que tu aimes revenir et me prendre. Me prendre comme on dit au revoir. Me prendre, mais également me revoir. Un peu changée et un peu moins jeune. Me voir grandir et éclore. Et toujours t'aimer. Me prendre, mais aussi m'entendre te parler de livres. Des livres que je lis un peu pour te les raconter. Me prendre, mais aussi vivre l'illusion de ta jeunesse renouvelée entre mes draps et mes cuisses.
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« Attablés, nous commandons. Deux cafés. Il sort du papier. Le motif de notre rencontre : une dissertation qu'il a à faire sur le Beau chez Plotin. Il reprend la question ; sa voix ébranle, tonne dans l'esprit ; liquéfié, je perds mes assises, une bombe dans le gosier. Il n'y voit que du feu ; je masque. Enfin, en parlant, la tension retombe. Focus sur ses longs doigts effilés qui déposent dans le noir du café un morceau de sucre. L'oblique de son regard sur ma voix, sur mes mains. Il y a un vers de La Fontaine en écho à son sujet... Que le Beau soit toujours camarade du Bon. Il prend en note. Une fois, puis une autre fois. Croisement fugace de nos yeux. Sans insistance. Que se dit-il ? Oui, il me plaît, c'est sûr. Comment me tromper ! Mais méfiance, allons doucement. Pas de précipitation. Je ne me dis rien. Vivre l'instant. À mort ! » R tombe sur A. Un jour venteux du mois de mars. R ému, plonge dans le beau regard vert émeraude de A. Déclin soudain, phénomène passionnel. R est entraîné, subjugué par un élan. En lui, autour de lui, le monde se déconstruit. Au milieu d'un brasier, il perd le sens des réalités, devient la proie d'hallucinations, s'égare de sa vie d'antan... Rémi Madar livre ici la quintessence d'une passion au travers d'une écriture alerte, particulièrement imagée et maîtrisée. Un roman d'une rare intensité dont la tension dramatique laissera sûrement le lecteur stupéfait...
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Jérôme ne trouve plus les mots et ne se contente que de copier les idées des autres depuis que sa vie professionnelle a basculé au sein de la rédaction. L'arrivée d'une nouvelle collaboratrice, fieffée manipulatrice cautionnée par la direction, va créer une ambiance néfaste dans l'équipe. Un choc pour ce journaliste qui s'est toujours beaucoup investi, prêt à tout pour défendre les thèmes qui lui tiennent à coeur, acceptant envers et contre tout la surcharge de travail, jusqu'au jour où il a décidé de dire « stop ». Un refus décisif qui va lui permettre d'atterrir dans un journal communal et de devenir le journaliste attitré du maire de la ville, Josette. Une pause s'impose et Jérôme va apprécier travailler au calme malgré les sujets peu affriolants qui lui sont proposés. Des rencontres féminines vont peu à peu lui permettre de se reconstruire, chacune lui apportant un élément supplémentaire vers la quête de ses propres aspirations.
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Hugo Delambre, cinquante ans, se retrouve au bord d'une falaise dans le sud de l'Angleterre. Lui, le Marseillais, comment et pourquoi se retrouve-t-il là ? Le livre retrace le parcours d'Hugo dont le cheminement nous éclaire sur les raisons de sa présence en ce lieu. Le roman explore la puissance des sentiments quand ils se heurtent à la réalité, la capacité ou non de tourner la page pour vivre. À tout prix...
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En s'asseyant sur un banc, une chaude nuit d'été, il fait une rencontre et un défi lui est lancé. Mais en l'acceptant, sait-il vraiment dans quoi il s'engage ? Même s'il est conscient qu'il peut à tout moment faire marche arrière, sa curiosité et son orgueil vont lui jouer des tours. Mais est-ce négatif ?
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Inspiré d'une histoire vraie. Refusant le destin tout tracé d'une vie de famille à San Remo, Giacomo Santi, vingt-deux ans, décide ce matin d'été 1984 de prendre le premier train direction la bouillonnante Paris, avec pour seul bagage son costume trois-pièces et sa belle gueule. Giacomo Santi irradie par sa beauté et c'est bien sa force. De la chaleur des jupons de sa mère ne restent bientôt plus que chimères et illusions d'amour échouées dans les bras des femmes. Beaucoup de femmes. Lorsque l'on a vingt-deux ans, que l'on tient entre ses mains une arme de séduction redoutable, ça ouvre toutes les portes, mais attention à ce que cet Armageddon du coeur ne se retourne pas contre vous.
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Au début du vingtième siècle, Peter Patridge, jeune Britannique de vingt ans, quitte son Londres natal et sa famille pour le sud de l'Afrique. Idéaliste, imprégné des idées novatrices de l'époque et issu d'un milieu bourgeois, il débarque sur une terre sauvage peuplée essentiellement de fermiers Boers qui entretiennent une haine féroce envers l'envahisseur anglais. Pourtant, il ne se décourage pas. Il a entrepris ce long périple dans le dessein de retrouver un homme rencontré quelques années auparavant, dans les tranchées de la Somme, lors de la Grande Guerre, et qui a bouleversé sa vie. Un lien trouble et ambigu l'unit à cet Afrikaner qui vit dans une petite bourgade du nom de Rosetta. Plein d'espoir, il s'installe dans les Midlands du Natal, persuadé qu'en ces lieux il pourra vivre en harmonie avec lui-même...
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« Comme mon Île-Métropole, je suis le désir inassouvi d'être une enfant de Grand- mère la terre. Car je suis Tiawenhk, l'enfant du daim. Et O'Bumsawin, l'héritière de son don de clairvoyance. Je suis le sang mélangé d'Étoile-du-Matin qui savait si bien raconter le passé. Et Tiya, la porteuse du feu des commencements en terre originelle d'Afrique. » L'histoire d'Elle - jeune et instruite et belle à mourir - plus que d'un surnommé La Fourmi - petit air de déjà-vu, insaisissable comme une énigme et d'autant plus fascinant. Une traversée du temps et des choses par monts et par vaux. La croisée des mémoires et des parlers, qui ont façonné la géographie de l'Île-Grande au large du Magtogwek, l'Eau-Grande, au nord de l'Amérique du Nord. Une immersion si faire se peut dans l'intimité féminine en quête d'amour ou de soi-même. Croquis réaliste ou aquarelles figuratives d'une certaine Montréal, que ce roman-nouvelles ? Allez savoir...
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Nelly, jeune professeur fantasque en disponibilité, revient sur ses terres natales, Toulon, décidée à réaliser son rêve le plus cher : écrire un roman. Pour choisir son personnage principal, elle va jeter son dévolu sur un ancien camarade de classe, devenu un bien mystérieux voisin. Bientôt tout chavire, entre réalité et écriture, Nelly se perd, et assaillie par ses angoisses, révèle un pan inquiétant de sa personnalité pour basculer vers un univers diabolique. Saura-t-on l'arrêter à temps ?
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« Le secret espoir de Jocelyne était de rencontrer un jour le prince charmant, l'homme parfait, sans défauts, celui dont rêvaient follement toutes les jeunes filles de son âge. Mais existait-il seulement ? Bien souvent elle se rendait le dimanche après-midi dans la salle de danse du Tivoli Déolois, où elle rejoignait plusieurs de ses copines d'enfance. Car Jocelyne était née à Déols pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle était Déoloise, une « turquine » comme s'appelaient par autodérision les habitants de cette petite commune chargée d'histoire antique et médiévale, pour bien marquer leur différence avec les habitants de Châteauroux. » Une jeune mécanicienne en confection, native de Déols dans l'Indre, va découvrir un nouveau monde à travers sa rencontre avec un sous-officier américain travaillant à la base américaine de la Martinerie. Ce récit, inspiré de divers faits réels, se déroule au cours des années soixante tant dans le Bas-Berry qu'aux États-Unis. La Turquine est le troisième roman de Paul Pérès, après Les Larmes d'Alger paru en 2011 et L'Intermittent paru en 2012.
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Quel est le chemin qui conduit un homme et une femme, trentenaires et désespérés de l'amour, à se rencontrer sur les quais du métro Abbesses à Montmartre ?
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De ces mystères que l'on décèle sur soi ou sur la vie, de ces personnes qui la changent sans le vouloir et qui bouleversent notre vision du monde, rien n'est dû au hasard, le hasard n'existe pas. On dit que la vie est un passage, qu'elle est bien trop courte pour s'emmerder, qu'il faut la vivre sans remords, sans regret, sans rancune, qu'elle soit belle ou médiocre, on a signé le contrat. Âmes soeurs, âme jumelle, amis, ennemis, compagnons de route, je n'oublierai jamais ces récits de Solange et de Marie, qui dans leur grande humilité m'ont conté leurs histoires, comme ces rencontres banales qui transforment une vie et en changeraient l'espace et le temps.
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