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Societe Des Ecrivains
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« Je vis des enfants de tous les âges ; malades ou blessés, ils avaient tous quelque chose et semblaient demander du secours. Je m'approchai d'eux et mis mes mains sur leurs blessures ; ils s'arrêtèrent de pleurer, ceux qui semblaient malades venaient se jeter dans mes bras et m'embrasser. Puis j'entendis une voix me dire : «Tu vois ! Tu n'as pas tout perdu, tu peux les aider !» Je ne comprenais pas, je répondis alors : «Moi ? Je ne suis pas médecin !» J'avais fait des études pour être décoratrice d'intérieurs. Mais, la voix me dit à nouveau : «Tu peux les aider !» » Avec ce roman, M. Bouvet signe tout autant le récit d'une renaissance après une double perte effroyable que le portrait d'une femme inspirante. Aussi le lecteur suivra-t-il ici le destin de Colline qui, malgré son deuil, va mettre l'autre en souffrance au coeur de sa vie. Une vocation qui sera semée de rencontres et de combats, d'aventures et de nouveaux bonheurs pour une héroïne qui place l'humanisme et la bonté au centre de son action. Porté encore par toute une discrète ouverture sur le surnaturel, « Colline ou l'héritage du passé » émeut, bouleverse et fascine.
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« Laïla était mystérieuse. En apparence, elle était une fille simple, gaie, facile à vivre. Elle ne voulait pas «se prendre la tête» et elle ne se souciait pas du lendemain. Quand elle était présente, tout paraissait simple et évident. Mais Jean avait remarqué qu'une fois partie de chez lui elle disparaissait totalement. Pendant les jours qui suivaient, c'était le silence radio. Pas de coup de fil ou de message, aucun signe de vie. Son téléphone ne répondait pas. C'était un tel vide que Jean finissait par se demander si la jeune personne qui lui avait rendu visite était une vraie fille en chair et en os et pas un fantôme, un simple produit de son imagination. » Insaisissable, évanescente, volatile Laïla qui laisse derrière elle, au coeur de Jean, interrogations et supputations. Laïla, femme-énigme, sphinx, qui absorbe totalement la vie d'un homme qui, fasciné, ne peut l'approcher qu'indirectement, à tâtons, de manière biaisée... Avec cette quête amoureuse qui voit s'épaissir les mystères plutôt qu'elle ne les résout, avec ce roman qui affectionne les zones d'ombre et les mises en abîme, S. Laodamas compose un portrait féminin dont les lignes de fuite sont infinies et qui, de manière paradoxale, associe exacerbation amoureuse et impossible intimité...
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« Quand il leva les yeux sur elle, son coeur fit un bond dans sa poitrine. Sam en fut surpris lui-même. C´était la première fois que cette sensation lui parcourait le corps. Il voulait s´arrêter pour lui parler mais en fut incapable. Tout allait très vite et en même temps, c´était comme si le temps s´était arrêté. »
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« Les petites lumières dans les tunnels qui convergent vers elle l'éclairent mais elle est de plus en plus loin et ma course ne l'atteint pas. Mes jambes redeviennent lourdes, je cours mal, je sens que je tombe vers le haut : «Lisa, ne t'en va pas !» ».
Sur fond de sport automobile et de passion musicale, Eric Pelard manipule le temps qui passe pour nous plonger au coeur d'une confrontation jalouse entre sensibilité intelligente et force virile. Un rien provocatrice, "Briseuse de rêve" s'illustre par une écriture tantôt empreinte de lyrisme, tantôt passionnée, qui aboutit inévitablement à un attachement particulier, intime avec des personnages aux rêves contrariés par la vie. -
« Dans l'escalier, «Please, Love, stay !» Comme un automate, je répète que mon job m'attend. La neige tombe de plus en plus, les flocons descendent de plus en plus vite. L'air est dense, lourd, étouffe les bruits. Le taxi est là... Les flocons mettent leur rideau entre nos visages. Nos lèvres se frôlent, douces et glacées. Elles glissent, se perdent ; nos yeux sont immenses, éperdus, hors du temps. Je le regarde, il a mis ses mains dans les poches. Vite, Je tourne Les talons, Vite, Sans me retourner, Kennedy Airport ! » Récit d'une passion évidente, mais interrompue, puissante puis qui s'estompe en pointillés, « L'Avion que j'ai pas pris » évoque, entre France et États-Unis, la turbulente valse des sentiments d'une femme gagnée par le doute et la crainte. D'un côté, deux âmes, deux corps qui s'attisent et s'attirent ; de l'autre, les freins que l'on s'impose, qui nous clouent au sol, nous rendant incapables d'envol. Et de ces contradictions surgit un texte tout en regrets, où se lit en creux une vie manquée... De là donc, ce texte mélancolique, en forme de double deuil : celui d'une relation bouleversante mais empêchée ; celui d'un homme, d'un artiste, à jamais perdu.
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"Les voix se turent. La lumière et les couleurs disparurent et la chambre se trouva plongée dans l'obscurité. Enimie sentait des frissons la parcourir, une forte nausée lui étreignait la poitrine et des pensées folles traversaient sa tête. Était-ce une hallucination? C'était sans doute lié à la potion qu'elle avait absorbée! Cela venait de Dieu ou des forces du mal? Comment savoir? Son intuition lui disait qu'il s'agissait en effet des messagers de Dieu. Elle sentait qu'il fallait leur obéir si elle voulait guérir. Elle continua à réfléchir, la nausée diminuait".
S'emparant de la légende selon laquelle la princesse mérovingienne Enimie, soeur du roi Dagobert, aurait guéri de la lèpre grâce aux vertus des eaux de la source de la Burle, Anne-Marie Sapse entreprend une fresque chorale étourdissante où, du VIIe siècle à nos jours, romances et religion, histoire et fantastique s'entremêlent pour donner vie à un habile puzzle de destins.
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« Vincent s'arrêta un court instant. Allait-il remonter la rivière ou allait-il aller dans l'autre sens en suivant le courant ? Il jeta rapidement un regard à droite et à gauche avant de prendre une décision. Soudain, à une cinquantaine de mètres en amont, il avisa une ombre immobile et un peu irréelle qui se fondait dans la brume. Sans doute s'agissait-il d'un pêcheur qui était déjà là. » Un choix. Anodin en apparence. Si décisif dans la vie de Vincent et de cette silhouette au bord de l'eau. Du hasard d'une rencontre au feu dévorant de la passion, il n'y a parfois qu'une fragile frontière. Plus qu'un simple béguin de vacances, René Gérard Poupin conte l'histoire d'amour de deux êtres qui, l'un à travers l'autre, bercés par des émotions sur lesquelles on n'a aucune prise, dessinent leur présent, leur avenir... mais aussi leur fin. Empreinte d'espérance et de violence, de tendresse et d'affliction, la plume de l'auteur marquera le lecteur par sa profonde sensibilité.
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« Je ne suis pas ta fille ! Christophe n'est pas mon frère ! Papa n'est pas papa ! ».
Christophe fit asseoir Évelyne sur une chaise ; Évelyne, au visage pâle, encore incrédule, sa main cherchant où s'accrocher pour combattre son étourdissement, un vertige. Elle trouva le bras de Christophe sur son épaule, la main dans ses cheveux. Jeanne l'appela doucement : « Évelyne, tu es ma fille, tu seras toujours ma fille et celle de papa. Odile est et sera toujours ma petite fille. » Elle n'avait pas mêlé Christophe à l'histoire ; Jeanne avait compris depuis longtemps que les liens qui unissaient ses deux enfants étaient autre chose qu'un amour entre un frère et une soeur ; elle avait veillé du mieux possible à ce que cette attache restât platonique, s'inquiétait quand Évelyne se fichait éperdument de se montrer toute nue devant Christophe.
Passion, secret de famille, couples, agression...
Jardin et amours nous entraîne dans une spirale émotionnelle à la fois saisissante et excitante !
Par son écriture subtile et pleine de sensibilité, René Bard signe là un roman fort où l'amour et l'imprévu sont de mise !
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« Plongée en apnée dans tous les recoins de sa mémoire, elle fouille ses entrailles au scalpel, rouvre toutes les plaies et fait saigner l'immense et profonde blessure d'un premier amour perdu. Oublié ? Elle se trompait. Le prénom d'Erwan, resté gravé en elle, rouvre la cicatrice indélébile d'une trop brève passion qu'elle avait naïvement crue partagée et dont la rupture, inévitable et brutale, avait pris la forme d'une disparition sans explication, d'un abandon sans excuse. Rien que le vide qui tue plus que les mots. » Martine, sexagénaire divorcée, découvre une lettre jamais lue, contenant une promesse d'Erwan, son premier amour. Fantasmant sur un possible retour en arrière, elle part à la recherche de son auteur. Sans prévenir son entourage, elle décide de prendre un aller sans retour pour tenter de le retrouver. Une fugue en mode majeur pour un pèlerinage au rythme des saisons.
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Une petite ville du sud, sur le littoral. Le ciel est d'un bleu immuable mais « la mer noire sous la nuit, son odeur pénétrante, et le mystère déjà s'inscrit à l'horizon »... Lorsque Marie rencontre Pierre-Jean, le beau motard à catogan, au regard vert, elle tombe foudroyée sous le charme... Et Marie invente l'Amour... Sans fin ils se croisent, se cherchent, s'égarent, se retrouvent. « Comment ça se décline le déclin ?» s'inquiète Marie. Richard Cannavo Journaliste Pierre-Jean. Chevauchant sa moto, l'homme au catogan reste d'un mystère insondable. Son coeur est recouvert d'une carapace de cuir que Marie et ses doux poèmes ne demandent qu'à traverser. Il y a bien un homme, derrière l'animal. L'amour peut-il survivre sur cette route accidentée ? Entre poésies et perdition, Anne Anderssen nous conte le romantisme cruel de deux âmes dissemblables dans une histoire plus intellectuelle que charnelle.
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Un chemin, une voie, la voie de la saine raison, ouverte sur un monde dans lequel s'active l'assortiment usuel des passions, exacerbant toute une panoplie de forces contraires, aux pouvoirs parfois maléfiques, tel est le propos de ce récit où se mêle le crapuleux ordinaire au fanatisme religieux. Point de parti pris en cela, juste la description d'un monde de douleur, ni condamné à l'abîme ni transporté en un nirvana miraculeusement pacifié. Un récit articulé autour de quatre personnages. Augustin, alerte retraité, secourt un homme, Rachid, d'une agression raciste. Il s'en fera un ami, ainsi que de l'un des deux agresseurs, Fred, et d'un quatrième, Romain, ami de ce dernier, venu compléter la confrérie. Tous quatre seront mêlés à des événements dramatiques, en une confrontation imposée qui leur permettra de les orienter vers une fin heureuse, dans l'unité de leur diversité religieuse et culturelle. Roger Ongaro nous offre un roman comme leçon de philosophie et de tolérance.
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Elle va devoir changer. Il va devoir s'adapter. Mais rien ne les a préparés aux choix auxquels ils vont devoir faire face. Leur rapprochement va les confronter à des dilemmes douloureux qui vont les amener à remettre en question les valeurs et les principes inculqués par leurs parents. Obligations et sentiments envers les leurs vont les pousser sur des chemins qu'ils n'auraient jamais pensé emprunter. Ils vont devoir se poser des questions essentielles, découvrir ce qu'ils veulent vraiment et ce qu'ils sont prêts à sacrifier pour ça. Lorsque Angelo Fabiani, dragueur invétéré décide de conquérir le coeur de Joia Marcchone, personne ne s'imaginait à quel point cela bouleverserait leur monde.
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« Le malheureux Nicolas est dans les cordes. Littéralement assommé par ce qu'il vient d'entendre, il est pétrifié. Montrose est bien le pilote et lui l'instrument. Il a tout faux depuis des mois. Son retour à la vie n'est qu'une procuration destinée à retrouver une âme soeur. Nicolas Cavalier est bien mort ce lundi 30 septembre 2013... » Issu d'une famille modeste, Nicolas Cavalier est un brillant ingénieur qui mène une vie libre et intense. Lorsqu'il se réveille après un accident de moto, son existence n'est plus la même. Il se nomme dorénavant Comte de Montrose et se retrouve malgré lui plongé dans une époque reculée. Le personnage demeure dès lors tiraillé par le combat intérieur de deux personnalités, dont l'une aura finalement raison de l'emprise de l'autre. Les événements surnaturels du roman de Pierre Cadene mettent en lumière le poids inconscient exercé par l'âme des morts sur les vivants, comme une métaphore de la nécessité de se réconcilier avec le passé pour mieux vivre au présent.
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La traversee de la nationale
Gérard Grenier barbedette
- Societe Des Ecrivains
- 20 Avril 2018
- 9782342160727
« Beaucoup de vérités, des mensonges parfois, vengeances de jalouses. En tout cas, c'est bien au bras d'Augustine qu'il rentra dans l'église le jour de leur mariage, vêtu d'un costume qu'il avait acheté de moitié avec son frère qui se mariait la semaine suivante. Marcel ne prit plus jamais le bras d'une autre femme. Augustine a beau se dire qu'il lui en a fait voir, il reste définitivement son héros. Néanmoins, elle reste une femme libre et lui dira toujours ce qu'elle a sur le coeur. » À quatre-vingt-six ans, Augustine voit surgir du néant le fantôme de son mari Marcel, disparu depuis une trentaine d'années. Celui-ci lui propose de venir le rejoindre dans la mort pour « vivre un bonheur éternel ». Cette incroyable apparition occasionne pour la vieille dame solitaire une intense introspection. Elle se souvient de son amour trop tôt envolé et se laisse progressivement convaincre de faire le dernier voyage. Gérard Grenier Barbedette conte une merveilleuse histoire d'amour qui défie les lois de la nature comme afin d'en prouver les pouvoirs insoupçonnés.
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Le mystère du refuge de la forêt ; une enquête des miss
Ariane de Bricassart
- Societe Des Ecrivains
- 18 Mai 2018
- 9782342161106
« Elle frémit : tout se recoupait ! C'était, sans nul doute, la jeune fille dont Marianne avait trouvé la photographie dans la chambre d'Igor... Elle resta un bon moment à l'intérieur de la cabane : elle devait donc se recueillir... Puis Sandrine la vit ressortir. Elle ne pouvait voir si elle portait l'enveloppe, mais elle sortit de sa cachette quelques minutes plus tard, et fut rapidement fixée : l'enveloppe blanche avait bel et bien disparu... » Une randonnée de jeunes en montagne se transforme vite en jeu de piste dont va dépendre le bonheur d'un couple d'amoureux. Les Miss, quatre jeunes filles téméraires, mènent une enquête riche en péripéties. Leurs aventures consistent à identifier les mystérieux propriétaires de deux anneaux et d'un chausson de danse retrouvés dans un refuge isolé. Parce qu'il est issu d'une classe sociale inférieure, le prétendant de la jeune danseuse est jugé indigne aux yeux des parents de celle-ci. Grâce à l'intervention du groupe d'amies décidées à résoudre cet absurde conflit de générations, l'amour triomphera-t-il des principes archaïques ?
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« Dans la rue on la remarquait facilement, cette jolie femme, quelque peu timide, qui manquait d'assurance jusque dans ses moindres gestes et qui possédait ceci de différent de la majorité des autres femmes. Elle avançait difficilement, lentement, avec la crainte maladive d'être abandonnée, d'être trompée. D'un coup d'oeil rapide, on aurait pu croire que quelque chose dans ses chaussures la blessait constamment sans qu'elle n'y prête attention, trop habituée à vivre avec cette souffrance. Quelque chose de tout petit, un petit caillou peut-être... » Que peut bien cacher Étienne à Mélissa ? Hantée par l'échec d'une première grande histoire d'amour, la jeune femme, qui va commencer une carrière d'enseignante, peine à retrouver la paix dans sa vie de couple. Car la douleur de la trahison prend toute la place dans son jardin secret. Le stress et la routine du quotidien vont achever de dévorer son équilibre... Autour d'une blessure qui jamais ne se referme, Jocelyne G. Paquin signe une étude de moeurs aiguisée et percutante.
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L'mour à l'épreuve des contraintes sociales
Diallo Mariama diaka
- Societe Des Ecrivains
- 16 Octobre 2018
- 9782342163704
« Pour ces mères satisfaites, la vie doit être un cycle dans lequel ce qui pouvait le plus compter était de se marier, de s'occuper de son mari et de son foyer ; de faire des enfants et s'en occuper ; de les pousser ensuite vers le chemin du mariage et ainsi reproduire le même schéma. Peu importe si elles sont heureuses, peu importe si c'est un choix personnel ou collectif, peu importe si elles sont amoureuses ou pas... peu importe. L'essentiel pour ces mères, c'est de faire marier toutes leurs filles, pour ensuite traiter celles qui ne se satisfont pas que de ça ou qui ne privilégient pas le mariage, de tous les noms d'oiseaux. La société ne fait pas de cadeaux aux filles ou femmes célibataires. Elle t'oblige juste à te conformer. Et le prix à payer est bien trop cher...
Soit tu te maries pour te conformer et on ne parle plus de toi, soit tu évolues et avances sur un certain nombre de choses qui te sont prioritaires et la société te bannit. » À quel point le sentiment amoureux est-il conditionné par nos proches ? Quelle pression notre entourage peut-il exercer sur nous ? À quel point est-on libre d'aimer ? Ces questions innervent le roman composé par M. Diaka Diallo, qui, à travers la figure de Rokha et ses affres sentimentales, jette une lumière critique sur la sincérité et la profondeur du sentiment amoureux. Prise entre pressions familiales et doutes, manipulations et violences, traditions et soumissions, la jeune femme tente ainsi de s'approprier une histoire qui, peut-être, ne lui appartient pas totalement.
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Alejandro est devenu avocat à quarante ans, après avoir repris des études en cours du soir, poussé par le souvenir d'un amour manqué qui accompagne toujours ses pensées. Il se souvient de sa jeunesse dans l'Espagne des années 80, ses conditions de vie dans son petit village natal, puis différentes périodes passées en France pour des travaux saisonniers. Malgré son nouveau statut social et son revenu confortable, Alejandro ne parvient pas à connaître le bien-être. Continuant à essuyer des échecs amoureux, il vit perpétuellement dans la nostalgie et dresse un triste bilan de sa vie qu'il trouve vide. Avec son premier dossier d'avocat, Alejandro commence une nouvelle aventure, il fera une rencontre qui va bouleverser sa vie en le ramenant à nouveau à son passé. Ce roman, délicieusement absorbant, a pour base la quête existentielle d'un idéal. Clarisse Cano Pintor signe, avec dextérité, un livre plein de sagesse montrant que le courage permet de réaliser de grandes ambitions, même s'il faut prendre garde à notre recherche effrénée du bonheur qui n'est pas forcément synonyme de réussite professionnelle, et qui est peut-être déjà à nos côtés...
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Frania est une jeune Polonaise courageuse qui, après avoir perdu sa mère, a pris soin de ses cinq jeunes soeurs. Elle a connu le drame de la guerre, de l'occupation allemande avec tous ses dangers, et a dû encore faire un deuil, celui de son frère, mort lors d'une charge insensée de la cavalerie polonaise contre les blindés de la Wehrmacht. Ses malheurs continuèrent quand son père exigea qu'elle épouse un homme qu'il avait choisi. Frania prit alors la fuite, quitta la Pologne et arriva en France. Elle trouva un emploi de serveuse dans un café-restaurant. Mais sa beauté ne laissait pas de marbre certains clients irrespectueux, allant jusqu'à la violence d'une tentative de viol. Heureusement, Frania trouvera protection auprès de Jean, un Polonais naturalisé, qui deviendra son mari. Le jeune couple connaîtra le bonheur, auquel s'ajoutera la naissance de leur fille unique. Pourtant, la vie leur réservera encore son lot de surprises et, surtout, de schémas qui, étrangement, se reproduiront... De sa plume dentelée de douceur, René Bard relate à merveille les allégresses de l'amour et de ses émotions. Avec talent, il nous susurre de ne pas oublier nos premiers émois amoureux, afin de ne pas interdire à nos enfants ce que nous avons aussi vécu passionnément à leur âge...
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« Les jours s'égrenaient avec cette infernale et désespérante régularité qui caractérise le temps qui passe. Chacun d'entre eux me rapprochait un peu plus des heures sombres qui viendraient inexorablement marquer d'une pierre noire la fin de mon rêve éveillé. » Le personnage principal se remémore avec nostalgie des souvenirs vieux de trente ans. Suite à une grave maladie, le jeune homme avait été envoyé en convalescence à Saint-Aubin en Sologne. La fille aînée du médecin qui l'hébergeait ne l'avait pas laissé indifférent. Son monotone quotidien parmi la petite communauté des villageois avait alors trouvé son sens. Mais réveiller le passé enfoui ne se fait pas sans douleur et ses rêveries ont la saveur amère des regrets.
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