Gregor Samsa, modeste employé de bureau, en se réveillant un matin dans son lit, se voit transformé en une monstrueuse vermine.
A ce jour, la métamorphose, reste avec le procès, le plus étudié et le plus connu des textes de Franz Kafka.
Cette oeuvre magistrale d'Emily Brontë, publiée en 1847 un an avant sa mort sous le pseudonyme masculin d'Ellis Bell, occupe une place à part dans la littérature anglaise du XIX ème siècle. Loin des romances victoriennes aux canons étroits, avec une plume toute de passion, elle nous dépeint ici l'histoire d'une famille des landes anglaises emportée par une tourmente de sentiments d'une violence inouïe.
« Ce bas-relief était un rectangle grossier de moins d'un pouce d'épaisseur et d'environ cinq pouces sur six, manifestement récent. Les dessins, pourtant, n'avaient rien de récent, ni dans leur harmonie, ni dans ce qu'ils suggéraient. En effet, si les fantaisies du cubisme et du futurisme ont été nombreuses et désordonnées, elles n'ont pas souvent répété la régularité secrète qui se dissimule dans le graphisme préhistorique. Or, pour l'essentiel, ces dessins paraissaient bien être les symboles d'une écriture. Ma mémoire, pourtant, en dépit de la connaissance approfondie que j'avais désormais acquise des papiers et des collections de mon oncle, ne me fut d'aucun secours quand il s'agit d'identifier cette catégorie particulière ou même de deviner ses affiliations les plus lointaines.
Au-dessus de ce qui, apparemment, était des hiéroglyphes, se trouvait une figure, placée là dans une intention d'illustration évidente, même si l'exécution impressionniste n'autorisait pas que l'on se fît une idée très nette de sa nature. On aurait dit une sorte de monstre, ou de symbole représentant un monstre, d'une forme telle que seul un esprit morbide avait pu le concevoir. Si je dis que mon imagination quelque peu extravagante se laissa aller à y voir tout à la fois les formes d'une pieuvre, d'un dragon et d'une caricature humaine, ce ne sera pas trahir l'esprit de la chose. Une tête molle, tentaculée, surmontait un corps grotesque et écailleux, équipé d'ailes rudimentaires, mais c'était la ligne générale de l'ensemble qui provoquait le choc le plus violent et le rendait plus effrayant. Derrière la figure, à l'arrière-plan, on devinait la vague suggestion d'une architecture cyclopéenne. »
Le Chef d'oeuvre de Lovecraft enfin en livre audio !
« A l'ouest d'Arkam, les collines sont sauvages et il est des vallées dont les bois profonds n'ont jamais subi la hache. Il est d'étroites et sombres gorges où les arbres s'inclinent bizarrement et où de minces ruisselets filtrent sans avoir jamais réflété l'éclat du soleil. (...) Mais bientôt, ces bois seront abattus ; les secrets de ce diable de temps ne feront plus qu'un avec ceux des profondeurs ; avec le savoir caché du vieil océan, et le mystère de la terre des origines...»
De nationalité autrichienne, Sigmund Freud est le créateur de la science psychanalytique. Son oeuvre constitue l'un des événements les plus importants qu'ait eu à enregistrer l'histoire des sciences de l'esprit.
Cet essai examine les principes dominants du comportement humain de la doctrine freudienne et les instincts de vie et de mort qui les accompagnent. Il constitue une introduction naturelle à l'essai précédemment paru dans la Collection Lyre Audio Classiques : Le Moi et le Ca.
Quand le jeune précoce et brillant Edward Derby, introverti et solitaire, trouve enfin une jeune fille prête à l'épouser, sa décision est vite arrêtée : elle sera sa compagne. Mais quelques semaines à peine après le mariage, on s'étonne pourtant d'un changement de comportement radical chez le jeune homme... Qu'est-il donc arrivé à Derby ? "La chose sur le seuil" marque un tournant dans l'oeuvre de Lovecraft. Une nouvelle très noire à faire frémir même les plus endurcis.
Qui ne connait Lovecraft ? Cet auteur hors du commun, père de la littérature fantastique moderne, aura fasciné des générations entières de lecteurs tant par ses écrits que par sa personnalité contradictoire. Ses idées, ses pensées, sa vision du monde et de l'homme... tout chez lui est sujet à polémique. Difficile d'accorder les lecteurs de l'opuscule de Michel Houellebecq, « Lovecraft contre le monde, contre la vie » avec ceux du très volumineux et richement documenté « Roman de sa vie » de Lyon Sprague de Camp... Sans parler de ceux, plus exigeants encore, de l'incontournable « A Life » de S.T. Joshi... Pour autant, ces ouvrages ne demeurent que des biographies et ne remplaceront jamais une lecture de la correspondance d'un des plus grands épistoliers de son temps.
Au travers d'une trentaine de lettres écrites entre juillet et décembre 1929, absolument inédites en français, ce premier volume des lettres de Lovecraft, offre au novice comme à l'initié, l'opportunité de se forger avec raison et sentiments sa propre idée du Maître de Providence.
" Je regrette, dit-il, d'avoir à vous demander de rester à la surface mais ce serait un crime que de permettre à quelqu'un ayant vos nerfs fragiles de descendre là. Vous ne pouvez imaginer, même d'après ce que vous avez lu ou ce que j'ai pu vous raconter, les choses que je vais devoir faire et voir. C'est un travail diabolique, Carter, et je doute que, sans une sensibilité à toute épreuve, quelqu'un puisse regarder cela jusqu'au bout et en revenir non seulement sain d'esprit mais vivant. "